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de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les
masses
qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus ». Et p
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és et divisés à l’infini. Du peuple on a fait une
masse
, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation,
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onnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la
masse
et à l’individu abstrait sur la personne concrète. Machiniste et prod
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ns » établies, également soumises au primat de la
masse
, à l’anonymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’homme est
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Croire à la réalité du « destin » souverain de la
masse
, de la classe, de la nation, du capital ou de l’État — car c’est de t
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se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la
masse
n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a
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sque et dans la décision, au lieu que l’homme des
masses
vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La société que veut
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cialistes triomphent apparemment, appuyés par les
masses
. Ce sont ces phrases enfin et l’attitude intransigeante qu’elles expr
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réation intellectuelle ne sera plus séparée des «
masses
». Une culture isolée n’est pas une vraie culture ; elle n’est plus
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nsable de son action concrète. Dans un monde de «
masses
» — soviétiste ou fasciste — le rôle de la culture est bientôt ravalé
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n luxe injustifié. Du simple fait qu’il y a des «
masses
», la culture se trouve isolée de la vie populaire et de la politique
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Mais un monde personnaliste est un monde où la «
masse
» s’organise, se fragmente en communautés organiques. Un monde person
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aniques. Un monde personnaliste est un monde sans
masses
. C’est dans un monde communautaire seulement que la culture peut crée
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ouvoir décréter sa destruction —, l’émigration en
masse
des protestants fuyant les « missionnaires bottés », enfin la corrupt
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s provisoirement réconciliés par la panique. Leur
masse
, leur nombre ne suffit pas à les rassurer. Au contraire. Que vont-ils
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ent les chefs, il existe à gauche et à droite une
masse
croissante d’hommes qui savent ce qu’ils ne veulent pas : la guerre,
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ntre un régime économique et culturel, contre une
masse
de préjugés politiques antédiluviens qui encombrent la vie publique e
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ceux qui n’arrivent pas si haut ? Pour la grande
masse
des hommes qui ne comprennent la violence que sous ses formes physiqu
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gale, surtout dans les petites localités (vote en
masse
, en cortège, à bulletins ouverts, etc., privant les opposants de tout
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se, exigeant la mise en œuvre d’une propagande de
masse
dirigée par l’État. Et il y a lieu de poser la fameuse question de Vo
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re cours. Le « spirituel », aux yeux de la grande
masse
, est à peu près synonyme d’impuissance, et il est méprisé comme tel.
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sur le fascisme S’il est un préjugé auquel les
masses
bourgeoises autant qu’ouvrières tiennent, comme elles tiennent aux ax
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que dans les dictatures nées d’une révolution de
masses
, donc d’un état de guerre, l’étatisme a pu — et même dû — devenir du
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c’est qu’en effet la technique des révolutions de
masse
introduit des facteurs qui ne pouvaient exister pour Robespierre et p
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ne saurait être le fait de ce qu’on appelle les «
masses
» qui ne sont, socialement, que des masses d’inertie. Nous sommes don
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les « masses » qui ne sont, socialement, que des
masses
d’inertie. Nous sommes donc aussi loin que possible de l’attitude de
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gitation désordonnée. Non, ce n’est pas dans la «
masse
», inorganisée et livrée aux mots d’ordre schématiques ou aux panique
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ctrinale et personnelle qu’un Lénine s’imposa aux
masses
russes, divisées et désordonnées, contre l’armée, contre l’État de Ke
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l’État de Kerenski et contre les organisations de
masses
social-démocrates ou socialistes-révolutionnaires. C’est en l’absence