1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 quelle révolution future… Dictateur, prophète des masses , je ferais chanter cet hymne par les troupes déferlantes, et ce serai
2 utour de nous ! Proximité de l’océan. Clameur des masses contre le ciel fatal, et l’homme se tait là-bas, « ne s’entend plus »
3 et fous. Je décrivis les révoltes obscures de ces masses opprimées et naïves, conduites par des équipes d’hommes durs, intelle
4 là, petits individus, devant ce qu’on nomme les «  masses  », exprimant par cette métaphore notre impuissance à former ce réel.
5 tive que je viens d’indiquer — engagement dans la masse , ou refuge dans l’esprit pur — ne joue qu’entre deux abandons, entre
6 ’impose à moi, ici, c’est celle du peuple. Grande masse  ! Et une existence nécessaire, dépourvue d’arbitraire. Cette peuplade
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
7 pas là. Je souhaite que les hommes aient tous des masses d’idées, et par-dessus le marché qu’elles soient justes, et même gêna
8 nt, que ces autres cessent d’être une menace, une masse abstraite, intimidante ou méprisable. Pour ne prendre qu’un seul exem
9 u’il aurait dû combattre. (Volonté et Pouvoir des masses , fatalités économiques, évolution de l’Histoire, mythes de la gauche
10 gne hitlérienne : « Retrouver le contact avec les masses . » Les masses, comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écri
11 e : « Retrouver le contact avec les masses. » Les masses , comme telles, n’ont jamais eu de contact avec les écrivains, comme t
12 e ! Ô triomphe des mots d’ordre sur l’inertie des masses , l’égoïsme des petits bourgeois, l’obscurantisme clérical — la confér
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
13 sont encore verts, ici ; il y a de l’espace. Les masses de briques vernies striées de bandes blanches des HBM s’ordonnent à g