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s folies qualifiées, adorées comme telles par les
masses
aussi bien que par le bourgeois. Deux-cents pages de plus ou de moins
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ue qui voudrait codifier la loi d’évolution des «
masses
» comme si les masses n’étaient pas faites d’hommes, c’est-à-dire d’é
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er la loi d’évolution des « masses » comme si les
masses
n’étaient pas faites d’hommes, c’est-à-dire d’éléments imprévisibles.
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bien-pensants, veut qu’on dénonce le règne de la
masse
. On s’indigne du nivellement universel, à quoi doit aboutir le commun
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nd que l’individu se perd de plus en plus dans la
masse
anonyme. Je crois que c’est là ce qu’il peut faire de mieux. L’indivi
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du est l’origine la plus certaine du triomphe des
masses
. C’est parce que l’individu des libéraux était sans destin, qu’il a c
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, tout se tient désormais. Mais la solidarité des
masses
est toujours une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle,
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mme et se rapporte à sa réalité. Dans l’homme, la
masse
n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’homme qu’a
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sque et dans la décision, au lieu que l’homme des
masses
vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. Je pourrais encore v
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vulgarisé, celui précisément que l’on expose aux
masses
. C’est bien lui que nous rencontrons dans toutes nos discussions avec
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per sur la quantité, on ne peut pas gagner sur la
masse
. Mais — m’objectera-t-on — si vous dites contre les marxistes : spiri
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re, qui est de réussir. « Le peuple est bête, les
masses
sont aveugles, instables, injustes, inertes, soudain féroces. Ils veu
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eoisie attend son dictateur. Qu’il s’agisse de la
masse
, des prolétaires ou des bourgeois, la seule méthode qui réussisse est
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ostes d’État ? Dès qu’il s’agit de propagande de
masses
, le triomphe du plus bête est à peu près certain. Qu’est-ce que le
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t certains intérêts dans l’affaire. Entre eux, la
masse
des braves gens persuadés qu’après tout ça va se remettre, ça va dure
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ça va durer, puisque ça dure depuis si longtemps.
Masse
de sourds, de muets et d’aveugles, mais pas si sourds qu’ils ne s’irr
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fond de leur être. Il faut derrière ces idées une
masse
volontaire, une pesante contrainte de foi, une pureté terrible et hum
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force, c’est la police, l’armée et la colère des
masses
. Mais qui dirige la police, qui rassemble une armée, qui la paye ? Qu
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ui la paye ? Qui excite et ordonne la révolte des
masses
? C’est toujours un pouvoir personnel, c’est toujours une personne, d
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purement électoraux, des moyens de propagande de
masses
, etc. Méfiance méthodique à l’égard de toute centrale bureaucratique.
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t l’on persiste néanmoins à travailler avec « les
masses
»62 !) 5. L’ordre à créer doit se manifester dès maintenant comme mis
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iers, mais des constructeurs.) 7. Ce n’est pas la
masse
informe qu’il s’agit d’émouvoir, mais il nous faut atteindre des homm
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, un à un, — et les former. (Notre action sur les
masses
consiste à dissocier ces masses en personnes responsables, chacune po
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re action sur les masses consiste à dissocier ces
masses
en personnes responsables, chacune pour son compte, de postes définis
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en 1940, alors que le souvenir des meetings de «
masses
antifascistes » n’évoquait plus que la rancœur de l’impuissance. (Not
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de macaroni informe, voilà qui ne scandalise les
masses
qu’à partir du jour où elles constatent que « ça ne rend plus ». Et p
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és et divisés à l’infini. Du peuple on a fait une
masse
, — comme de la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation,
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raternité plus charnelle, d’une communion avec la
masse
dans le mystère des origines : souvenirs, mythologies, rites magiques
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jeunes soldats politiques dressés à l’héroïsme en
masse
, à l’héroïsme collectif — le plus facile, si c’en est encore un ! — m