1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 somme de 67 fr. 25 restant due sur l’envoi de ce matin . En effet, Pédenaud qui a voulu en avoir le cœur net, a pris des inst
2 qui souffle jusqu’au milieu de la chambre. Chaque matin , au saut du lit, je vais scier et fendre une grande bûche dans le cha
3 imprégnée d’une odeur de laurier et de fumée. Ce matin déjà il a fallu casser une couche de glace sur l’eau du puits. J’ai l
4 ntend rire des enfants. J’ai rencontré le curé ce matin , suivi comme d’habitude d’une bande de petits garçons. Il n’a pas rép
5 y a un an, m’en renvoie 100 par le courrier de ce matin . « Vous devez être bien content, me dit la factrice pendant que je si
6 eux ouvrages traitant de mon île, j’ai déniché ce matin une édition populaire de La Naissance du jour, de Colette. Je n’avais
7 elle un trait de lumière. Lundi dernier, au petit matin , nous nous sommes réveillés couverts de puces. J’exagère à peine : po
8 e janvier. J’attends encore le courrier de demain matin pour prendre une décision. 23 décembre 1933 J’écris ceci sur u
9 ma tentative, dans un mois. Nous sommes partis ce matin à 5 heures, par l’autobus, ou « hustubuse » comme l’appellent les vie
10 de juillet, l’anniversaire de ma défunte mère. Le matin , je me dis : qu’est-ce qu’on va manger ce jour ? Je n’avais pas grand
11 s mangent et on va se coucher. C’est le lendemain matin que j’ai vu qu’ils avaient pris la chèvre. Des hommes mariés de 30 et
12 asthénique. Et voilà qu’hier, elle a pondu. Et ce matin de nouveau. De très gros œufs, me semble-t-il. (Où va se loger la van
13 tesse ! 5 juin 1934 Le jardin à 7 heures du matin . Chaque jour, nous le découvrons ! Touffu, feuillu et odorant, plein
14 e nous sommes dans l’île. Je n’étais pas fier. Ce matin , nous avons décidé de réagir. Quand une auto risque de rater le tourn
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
15 22 septembre 1934. A… (Gard) Arrivés hier matin , par Nîmes. Déjà je ne sais plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai p
16 gé la mère Calixte pour donner un coup de main le matin et faire les lessives. C’est une toute petite vieille noueuse, à la s
17 pour les bricolages habituels dans la maison. Ce matin quelqu’un sonne. Un grand jeune homme crépu se présente : il est étud
18 , les terrasses sous les platanes, et le dimanche matin , les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut dé
19 935 Deux conférences à Montpellier, hier et ce matin . Des étudiants, des professeurs. Beaucoup de discussions dans de peti
20 le vent. Voici trois jours que je le vois chaque matin . Quand je l’appelle, il donne quelques coups de tête furtifs, et se d
21 rminé hier soir la rédaction de ma conférence. Ce matin le pigeon n’est pas revenu. C’est évidemment absurde, cette histoire.
22 lérical — la conférence est à 10 heures, dimanche matin … — et les oligarchies réactionnaires ! Ô Liberté, Égalité, Fraternité
23 s. Avec des cris et des râles presque humains. Ce matin , j’ai trouvé des traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau so
24 ous faire soupçonner cette présence, à côté. Hier matin , la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se meurt ! s’écrie-t-ell
25 onc brouillé avec Simard. Après l’algarade d’hier matin , je ne me sentais pas le cœur à lui jouer une comédie de sympathie, d
26 ompais. C’est la mère Calixte qui me l’apprend ce matin . Le ménage Simard est furieux. Nous n’avons pas du tout fait ce qu’il
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
27 dée s’en était allée (Je ne l’ai retrouvée que ce matin ). Mais je venais de voir, le temps d’une lancée névralgique, l’inutil