1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 entiment de l’Amérique Cinq ans déjà, et chaque matin je m’étonne encore de me réveiller en Amérique. J’ai vécu en Suisse,
2 méticuleux de la bannière étoilée inculqué chaque matin aux enfants des écoles ; la multiplication des jours fériés ; les cor
2 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
3 par un correspondant américain, qui occupe chaque matin une ou deux colonnes de son journal, en apprend davantage sur ce qui
4 vasif, que n’êtes-vous disparue, comme un ange au matin  ? Dans ce petit restaurant français de la 55e rue, à l’ouest, un jour
5 , de dignité, de dévotion correcte…   Un dimanche matin à New York : voilà le temps, voilà le lieu pour une étude comparée de
6 ntier. Le samedi, les synagogues. Le dimanche, du matin au soir, une douzaine de cultes relayés par différentes stations. Vou
7 rs et des prêtres des trois grandes religions. Le matin , la radio diffusa les prières de « confession générale », dont il rép
3 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
8 week-end à la campagne, du vendredi soir au lundi matin . Le temps de réfléchir. L’homme du peuple travaille sans hâte, attend