1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 du soleil derrière nous décroissant, tumulte d’un matin d’été. Maintenant une odeur fine de benzine traverse les odeurs de la
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
2 e le réel de mystère. Montant au Rozsadomb par ce matin brûlant, je savais bien que j’obéissais à ce que nos psychologues app
3 t sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au matin s’élude, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on n
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
4 ts du « livre de sa vie », dont il compose chaque matin deux pages à la machine. Il y juge du monde en général, de la religio
5 es, sur ses terrasses étroites, déjà brûlantes au matin , dominant la ville, ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je trave
6 dise… Sur mon assiette de petit déjeuner, demain matin , il y a une grande enveloppe jaune, une enveloppe bleu clair, et une
7 e plus, donc rien d’utilisable éventuellement. Ce matin , en trouvant les trois lettres sur mon assiette, j’ai dit : « C’est b
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
8 ndant une dizaine de minutes, vers sept heures du matin , sans aucun rythme, à quelques mètres de mon rez-de-chaussée d’HBM, r
9 chaud et c’est écœurant. Et ça recommence chaque matin . (Guérir aussi vite que possible.) Normalement, je suis à sept heures
10 Vienne par Leoben noire et sonore, Udine au petit matin , Venise au loin sur sa lagune (souvenirs aigus du Danieli), Vicence,
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
11 somme de 67 fr. 25 restant due sur l’envoi de ce matin . En effet, Pédenaud, qui a voulu en avoir le cœur net, a pris des ins
12 qui souffle jusqu’au milieu de la chambre. Chaque matin , au saut du lit, je vais scier et fendre une grande bûche dans le cha
13 imprégnée d’une odeur de laurier et de fumée. Ce matin déjà il a fallu casser une couche de glace sur l’eau du puits. J’ai l
14 ntend rire des enfants. J’ai rencontré le curé ce matin , suivi comme d’habitude d’une bande de petits garçons. Il n’a pas rép
15 y a un an, m’en renvoie 100 par le courrier de ce matin . « Vous devez être bien content, me dit la factrice pendant que je si
16 eux ouvrages traitant de mon île, j’ai déniché ce matin une édition populaire de La Naissance du jour, de Colette. Je n’avais
17 elle un trait de lumière. Lundi dernier, au petit matin , nous nous sommes réveillés couverts de puces. J’exagère à peine : po
18 e janvier. J’attends encore le courrier de demain matin pour prendre une décision. 23 décembre 1933 J’écris ceci sur u
19 ma tentative, dans un mois. Nous sommes partis ce matin à 5 heures, par l’autobus, ou « hustubuse » comme l’appellent les vie
20 de juillet, l’anniversaire de ma défunte mère. Le matin , je me dis : Qu’est-ce qu’on va manger ce jour ? Je n’avais pas grand
21 s mangent et on va se coucher. C’est le lendemain matin que j’ai vu qu’ils avaient pris la chèvre. Des hommes mariés de 30 et
22 asthénique. Et voilà qu’hier, elle a pondu. Et ce matin de nouveau. De très gros œufs, me semble-t-il. (Où va se loger la van
23 se ! 5 juin 1934 Le jardin à sept heures du matin . Chaque jour, nous le découvrons ! Touffu, feuillu et odorant, plein
24 e nous sommes dans l’île. Je n’étais pas fier. Ce matin , nous avons décidé de réagir. Quand une auto risque de rater le tourn
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
25 22 septembre 1934. A… (Gard) Arrivés hier matin , par Nîmes. Déjà je ne sais plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai p
26 gé la mère Calixte pour donner un coup de main le matin et faire les lessives. C’est une toute petite vieille noueuse, à la s
27 pour les bricolages habituels dans la maison. Ce matin quelqu’un sonne. Un grand jeune homme crépu se présente : il est étud
28 , les terrasses sous les platanes, et le dimanche matin , les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut dé
29 935 Deux conférences à Montpellier, hier et ce matin . Des étudiants, des professeurs. Beaucoup de discussions dans de peti
30 le vent. Voici trois jours que je le vois chaque matin . Quand je l’appelle, il donne quelques coups de tête furtifs, et se d
31 rminé hier soir la rédaction de ma conférence. Ce matin le pigeon n’est pas revenu. C’est évidemment absurde, cette histoire.
32 lérical — la conférence est à 10 heures, dimanche matin … — et les oligarchies réactionnaires ! Il est venu le jour que la Vol
33 s. Avec des cris et des râles presque humains. Ce matin , j’ai trouvé des traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau so
34 ous faire soupçonner cette présence, à côté. Hier matin , la mère Calixte arrive tout agitée : « Madame se meurt ! » s’écrie-t
35 onc brouillé avec Simard. Après l’algarade d’hier matin , je ne me sentais pas le cœur à lui jouer une comédie de sympathie, d
36 ompais. C’est la mère Calixte qui me l’apprend ce matin . Le ménage Simard est furieux. Nous n’avons pas du tout fait ce qu’il
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
37 dée s’en était allée (je ne l’ai retrouvée que ce matin ). Mais je venais de voir, le temps d’une lancée névralgique, l’inutil
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
38 trais chez moi Porte d’Italie vers cinq heures du matin et je me couchais tremblant de fièvre. Quelques jours plus tard, à pe
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
39 marques de la révolution. Et certes, en ce petit matin de gare, à Saarbrücken, c’est le « Heil’ler » tout machinal (le Heil
40 à Paris… 11 novembre 1935 Rencontre. — Ce matin , j’ai ressenti pour la première fois quelque chose de tragique dans l
41 lons du travail et notre tasse de café au lait le matin . Qu’on nous donne ça, Hitler ou un autre, ça suffira. La politique n’
42 ’idée qu’il y avait erreur, je l’ai fait venir ce matin . — Il ne s’agit pas d’une erreur, me dit-il, c’est exactement ce que
43 je dois aller le retirer au bureau de douane. Ce matin , il s’agissait de l’innocente biographie d’une femme de bien… — Est-c
44 ation du Reichstag pour demain ! » Onze heures du matin . J’entends la radio à l’étage supérieur sans comprendre. Ce doit être
45 e hier par toute la ville. Il est trois heures du matin j’ai été réveillé par son roulement proche, et je l’entends encore au
46 thalle — tout un peuple campe alentour, depuis le matin  — et je ne puis franchir les portes qu’à 5 h 10. Comment fait-on pour
47 ous ensemble. 12 mars 1936 Le journal de ce matin écrit : Lorsque le Führer s’écria : « Je ne puis vivre que si ma foi
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
48 tivée par la seule violence de l’Esprit. Jusqu’au matin , j’ai lu le livre, et laissé se composer un plan. Je vais accepter d’
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
49 mente ainsi (dans Les Nouveaux Cahiers reçus ce matin ) : On ne joue pas avec un tricheur avéré. On ne tend pas noblement s
50 e à lire la presse du soir, et le second celle du matin  ? 29 avril 1939 Comme il est des stratèges de Café du Commerce
51 Séir : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? — Le matin vient, et la nuit aussi ! » C’est toujours le même drame que nous viv
52 hoses, la double possibilité qu’elles offrent, le matin et la nuit qui viennent et qui ne cesseront de venir jusqu’au Jour ét
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
53 n a les pieds dans la boue, vers quatre heures du matin , après l’alarme. La plupart des hommes le ressentent ; presque aucun
54 s et de pas lourdement rythmés. Et, plus tard, au matin , quand l’attaque se prépare, un « à terre » prolongé à la lisière d’u
55 e vient pas. 31 octobre 1939 Il neigeait ce matin de gros flocons humides sur ce petit vallon du haut Jura où nous avon
56 isible. Je ne saurai jamais si j’ai rêvé. Mais au matin , oui, c’était bien Paris, et les sirènes d’une fin d’alerte. ⁂ Paris,
57 nité en général. C’est ce que j’ai développé hier matin devant le micro de Radio Berne, qui m’avait offert un quart d’heure,
58 remière fois. Dans le train qui nous ramenait ce matin à Berne, je lui ai dit : « Si la France est battue, le moral de la Su
59 Dimanche, 16 juin 1940 À onze heures, hier matin mon ordonnance fait irruption dans mon bureau, claque les talons, et
60 mon bureau, près de la gare, acheté comme chaque matin la Gazette . Mon article — je n’y pensais plus — en première page, à
61 C’est bien vous qui avez écrit l’article paru ce matin dans la Gazette  ? — Oui, mon colonel. — Avez-vous demandé l’autoris
62 Terminé. — Terminé. Bon. Nous verrons cela demain matin . Arriver à sept heures tapantes au bureau, surtout. Notre projet du 6
63 s jours derniers. Secret bien gardé jusqu’ici. Ce matin , on nous a informés au bureau de ce qui s’est passé la nuit dernière.
64 cle… Mais la légation d’Allemagne a protesté hier matin . J’ai l’ordre de vous faire conduire chez vous pour y prendre les arr
65 iscuté et corrigé ce texte jusqu’à cinq heures du matin , avec les fondateurs, dans une petite salle de café enfumée par les c
66 e. Je veux croire qu’il ne l’a pas senti. Mais ce matin , un officier de l’E. M. du Général me dit : « Pour la première fois d
67 laissé croire qu’il marchait, et à six heures ce matin , les a fait boucler. » Le lieutenant remonte, la voiture s’éloigne. D
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
68 t dans le même sens. Le 20 août, à sept heures du matin , je prenais la route de Lisbonne. 85. Organisation culturelle en re
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
69 e de visu. Première journée À six heures du matin , rue du Mont-Blanc, à Genève l’embarquement dans deux gros autocars r
70 la frontière ce jour-ci ayant été atteint dès le matin . Il y a, dans notre convoi, quelques antifascistes notoires qui ne pa
71 train, mais en prenant l’avion de Madrid, demain matin , nous gagnerons une vingtaine d’heures. Curieuse obstination des Espa
72 Nous atteignons la frontière vers huit heures du matin , exténués et assoiffés. Et le petit jeu des douanes recommence. À mid
73 jamais mérité notre Europe. Vers trois heures du matin , si tout va bien, nous atteindrons Lisbonne. Où coucherons-nous ? Le
74 ision paraît devoir intervenir cette semaine. (Ce matin on annonçait que les transports de troupes allemands sont en route.)
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
75 res et de bière à pleins bords. Vers une heure du matin , le square semblait désert. Une femme le traversa, toute seule, à gra
76 eut de l’actualité. » Le second m’a fait venir ce matin  : « En tant que citoyen, me dit-il, il serait de mon devoir de publie
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
77 aute dans la piscine illuminée, vers une heure du matin , quand le bar ferme. Une irrésistible euphorie règne parmi notre comm
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
78 re et rose au lointain des avenues trop larges le matin , ce bleu d’ombre de brique au puits des rues luisantes, dos longs d’a
79 blier dans l’énergie fusante de cette capitale du matin . 28 novembre 1941 Rêve de la liberté. — Au Cosmopolitan Club u
80 décembre 1941 Manchette énorme d’un journal du matin  : Hitler déclare la guerre aux US Cela tient presque toute la page, e
81 aux nains de Blanche-Neige. Vers trois heures du matin , nous sortons. Toute envie de dormir s’évapore dans l’air trop vif d’
82 ou un désert. Travail nocturne. Je dors un peu le matin ou l’après-midi. La femme de ménage n’est plus venue. Suie sur les me
83 es. 5 mars 1942 Quand je me suis endormi au matin , si le téléphone appelle un peu plus tard et que je fais effort pour
84 lé il y a quelques minutes, il est onze heures du matin , je me suis dit : « Pourquoi cette lettre est-elle pliée en deux ? Ma
85 ncé par un fort coup de tonnerre à cinq heures du matin . José Bergamin assure que le printemps est la saison du diable. Mais
86 r. 25 mars 1942 Écrit finis à six heures du matin . Église Saint-Marc à l’aube froide, quelques bonnes femmes et un jeun
87 nts à Long Island, le samedi soir, et le dimanche matin j’annonce subitement que je dois rentrer en ville pour une affaire pr
88 tôt repourvue. Si je vais me présenter dès demain matin , j’ai les plus grandes chances. J’y suis allé et une demi-heure plus
89 Revue française et l’ancien rédacteur en chef du Matin lui fournissent de la copie. Les anciens directeurs de La Révolution
90 à revenir terminer dans la nuit. À deux heures du matin , si tout a bien marché, je monterai chez « Saint-Ex » faire une parti
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
91 a mémoire. Faute de mémoire, le singe doit chaque matin redécouvrir ce qu’il apprit la veille. Il se voit condamné au sur pla
92 highballs. Je rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au jour qu
93 , de faux désastre et d’appel commercial, dans le matin strident de l’East River. Un quadrimoteur argenté passait très haut e
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
94 e simplement… Je vois Mary signer son courrier du matin , comme un ministre, et je lui pose vingt questions naïves. Est-ce que
95 descendra, si ce n’est plutôt une nuit. Et chaque matin , elle va regarder de très près le gazon, pour y chercher la trace d’u
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède : mémoire de l’Europe
96 La force était chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une journée qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visibl
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
97 e ça y était qu’en voyant les titres du Times, ce matin , subitement rapetissés. C’est donc la fin de l’époque des grandes man
98 maigre et qui rit, plutôt sourit… Il arrive hier matin , plus ressemblant que jamais. « C’est la Savoie ! dit-il en regardant
99 s’y appliquât. — Je l’ai bien lu, m’a-t-il dit ce matin en me rendant le livre. Je crois que je comprends tout, ou presque to
100 nviron ». C’est à quoi je le trouve occupé chaque matin , sur la galerie, fumant sa pipe, et levé avant tous les autres. Il se
101 enté. 75e rue, 31 octobre 1945 Un camion ce matin m’apporta quelques meubles de Beekman Place, à la stupéfaction de la
102 me, à plusieurs reprises, jusqu’à trois heures du matin … — Pourquoi jeune ? Elle a dit son âge ? — Oh ! nous savons, nous avo
103 Saison de Noël à New York. — Le 1er décembre au matin , la ruée vers les magasins s’est déclenchée dans toute l’Amérique, in
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
104 ’homme ! 75e rue, 30 mars 1946, sept heures du matin Une dernière fois, je me laisse envoûter par les bruits de la rue,
105 s de Paris. Dans quel silence, à quatre heures du matin . Trouverons-nous quelques chambres pour le reste de la nuit ? Deux je
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
106 ernative. Et personne ne peut deviner si c’est le matin ou la nuit qui approche. Mais chacun peut à chaque instant choisir, e