1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
1 » que l’indignation de ses juges. L’hérésie du matérialisme Comparé aux religions de l’Orient, le christianisme pourrait être
2 rient, le christianisme pourrait être qualifié de matérialisme , en tant que son dogme central postule la réalité du corps et de la m
3 fondamentales du christianisme. C’est pourtant le matérialisme , comme position métaphysique, qui devait faire éclater en Europe le c
4 te contre l’ensemble des croyants. Finalement, le matérialisme devenu système général de pensée, sera décrété doctrine d’État par l’
5 libre cours à l’extrémisme occidental que fut le matérialisme sous ses formes diverses : mécaniste, moniste, ou « dialectique ». Qu
6 de paradoxe vivant dont le spiritualisme, puis le matérialisme , sont deux manières de s’évader, l’une par en haut et l’autre par en
7 n bas. Malgré ses prétentions à l’objectivité, le matérialisme est demeuré, du moins chez ses théoriciens, un point de vue typiqueme
8 x yeux de la science d’aujourd’hui. Si la base du matérialisme était moins la matière classique que la négation de l’Esprit, il n’en
9 on — enfin l’immatérialité ! Il en résulte que le matérialisme vulgarisé, survivant à ce qui fut sa base, n’est plus guère qu’une su
10 elâche vient buter contre la transcendance. Si le matérialisme immatérialisé de notre période einsteinienne revient à constater que
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
11 cidentale. (Voir plus haut ce que j’ai dit sur le matérialisme .) L’intelligentsia berlinoise, puis new-yorkaise, et une partie de la