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» que l’indignation de ses juges. L’hérésie du
matérialisme
Comparé aux religions de l’Orient, le christianisme pourrait être
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rient, le christianisme pourrait être qualifié de
matérialisme
, en tant que son dogme central postule la réalité du corps et de la m
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fondamentales du christianisme. C’est pourtant le
matérialisme
, comme position métaphysique, qui devait faire éclater en Europe le c
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te contre l’ensemble des croyants. Finalement, le
matérialisme
devenu système général de pensée, sera décrété doctrine d’État par l’
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libre cours à l’extrémisme occidental que fut le
matérialisme
sous ses formes diverses : mécaniste, moniste, ou « dialectique ». Qu
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de paradoxe vivant dont le spiritualisme, puis le
matérialisme
, sont deux manières de s’évader, l’une par en haut et l’autre par en
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n bas. Malgré ses prétentions à l’objectivité, le
matérialisme
est demeuré, du moins chez ses théoriciens, un point de vue typiqueme
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x yeux de la science d’aujourd’hui. Si la base du
matérialisme
était moins la matière classique que la négation de l’Esprit, il n’en
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on — enfin l’immatérialité ! Il en résulte que le
matérialisme
vulgarisé, survivant à ce qui fut sa base, n’est plus guère qu’une su
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elâche vient buter contre la transcendance. Si le
matérialisme
immatérialisé de notre période einsteinienne revient à constater que