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l’immédiat. Alors, n’acceptons-nous plus un seul
maître
? Ce serait oublier ceux qui nous ont appris à nous méfier des maître
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ublier ceux qui nous ont appris à nous méfier des
maîtres
. Je viens de nommer Nietzsche, — Nietzsche qui, le premier, substitua
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t étudiants des trois degrés, les bacheliers, les
maîtres
et les docteurs : c’est l’universitas magistrorum atque scholarium. E
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élèbre de l’Université de Paris, compte parmi ses
maîtres
, de 1245 à 1303, Albert le Grand d’abord, qui arrive de Souabe accomp
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e ; enfin, Duns Scot, qui est Écossais. Parmi les
maîtres
importants, il se trouve, c’est sans doute un hasard, que pas un seul
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n’est français. L’université, c’est l’Europe. Les
maîtres
groupent autour d’eux des bacheliers qui apprennent à pratiquer la co
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le grade de bachelier, huit ans pour le grade de
maître
, douze à treize ans pour le grade de docteur. (Et l’on se plaint aujo
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peut servir à la mobilisation des esprits par les
maîtres
de la capitale. L’Université se ravale à la fonction d’un monopole d’
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ise une gendarmerie intellectuelle, dont le grand
Maître
est le général en chef, et où les recteurs ont rang d’officiers supér
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es ont plusieurs centres. Il reprend le métier de
maître
, esquisse un premier grand projet de réforme du genre humain par la p
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langue des relations quotidiennes : étudiants et
maîtres
, entre eux, usent couramment de langues vulgaires, cependant que les
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sseur Mouskhély, d’origine géorgienne, qui fut le
maître
d’œuvre de cette opération hautement risquée et réalisée sans la moin
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ai découvert Kierkegaard, devenu un de mes grands
maîtres
, qui était aussi théologien ; alors j’ai commencé à m’intéresser à la
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celui de perdre toute liberté, en tant que sujet
maître
de soi, de perdre sa liberté parce que, dans ce monde immense des Éta