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nt réservé aux familles dirigeantes… Les nouveaux
maîtres
s’appelaient en Flandre ervachtige lieden (gens héréditaires), ils se
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és, selon le schéma hégélien de la dialectique du
maître
et du serviteur — de Man oppose des éthiques, des styles de vie, des
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fonde me paraît devoir être posée : l’éthique des
maîtres
oisifs est-elle vraiment la négation de l’éthique des travailleurs, q
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tester ? Elle ne ferait que son devoir… Ainsi les
maîtres
du siècle dernier — et nous en subissons encore la coutume — ont rédu
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ves, encore que ces esclaves se trouvent être les
maîtres
, que l’État les décore, et que leurs mains s’étiolent d’inaction. Cet
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et de honte est suspendue à l’abdication de nos «
maîtres
» devant les normes et devant l’appareil d’une sécurité fatale à la v
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erreur qu’elle partage en mille manières avec ses
maîtres
: elle aussi croit que l’argent est une fin, et le travail un moyen d
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vérité, c’est une dure ironie qui fit glisser nos
maîtres
distingués, par le détour de cette distinction même, à la condition d
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’elle couvre. Dirait-on pas que la dignité de ces
maîtres
s’est même accrue depuis qu’ils portent la livrée ? Cela se sent, à d
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l’immédiat. Alors, n’acceptons-nous plus un seul
maître
? Ce serait oublier ceux qui nous ont appris à nous méfier des maître
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ublier ceux qui nous ont appris à nous méfier des
maîtres
. Je viens de nommer Nietzsche, — Nietzsche qui, le premier, substitua