1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 re dont il faut protéger le cœur, pendant que ses membres souffrent et s’entredéchirent. Les premiers Suisses ne décidèrent don
2 les, augmentait le sentiment de liberté de chaque membre et pourtant assurait la cohésion de l’ensemble, lorsque celle-ci se r
3 s communs. Toutes les fois qu’un ou plusieurs des membres de la fédération crurent le moment venu d’accaparer le pouvoir et d’i
4 ligués contre eux, spontanément, tous les autres membres , — et chaque fois le résultat de la lutte fut un resserrement de l’al
5 acquise au prix d’une division durable entre les membres de l’alliance, ou d’une tyrannie centralisée destinée à masquer cette
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
6 mmé Conseil d’État, est un collège de cinq à onze membres , élu par le peuple. Chacun des magistrats qui en fait partie dirige u
7 sonnera non pas exclusivement en ouvrier, mais en membre de la commune religieuse, ou de la commune “bourgeoise”, ou encore en
8 euse, ou de la commune “bourgeoise”, ou encore en membre de telle ou telle localité. » Cette dernière remarque est importante 
9 comme ce dernier formé de représentants des États membres de la fédération, à raison de deux députés par État, grand ou petit16
10 le élisent le Conseil fédéral, son président, les membres du Tribunal fédéral et du Tribunal des assurances, et le général en c
11 ment de leur compétence. Soulignons enfin que les membres de l’Assemblée fédérale ne sont jamais liés par les instructions que
12 st exercée par un Conseil fédéral composé de sept membres  », dit l’article 95 de la Constitution. Ce collège qui remplit à la f
13 l’institution la plus originale de la Suisse. Ses membres sont élus pour quatre ans par l’Assemblée et sont immédiatement rééli
14 e définit que collectivement les attributions des membres du Conseil, lesquelles sont essentiellement administratives et exécut
15 nstitution fédérale interdit de choisir plus d’un membre du Conseil dans le même canton, et la coutume veut que les cantons de
16 uelques tentatives pour élargir le Conseil à neuf membres , ou pour le faire élire par le peuple, ont été repoussées comme d’ins
17 guer d’elle. La majorité des syndicalistes et des membres des coopératives se rattachent au parti socialiste. Enfin, le parti d
18 elle (art. 79 de la Constitution de 1848) : « Les membres des deux conseils votent sans instructions. » 18. Plinio Bolla, « Le
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
19 stituteurs, de techniciens, etc. (environ 200 000 membres au total). Ces organisations se distinguent des syndicats américains
20 vieillesse, d’invalidité. Elles procurent à leurs membres des avocats et des médecins, des conférences instructives et des publ
21 remarque, ces associations, dont la majorité des membres appartiennent par ailleurs au parti socialiste, réputé centralisateur
22 ives. Celles-ci mettent à la disposition de leurs membres des machines dont l’achat serait trop onéreux pour l’exploitant, des
4 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
23 i rassemble tous les Suisses en un seul corps aux membres bien articulés, c’est l’attachement commun à leurs institutions, c’es
24 à la démocratie fédérative, a, dans chacun de ses membres , une vitalité et une force de résistance tout autres que celles qu’on
25 ment on voit, de son pays, les Suisses romands : Membres de la famille spirituelle française, ils se flattent encore volontier