1 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. I. Protohistoire d’un continent sans nom
1 ent le Danemark à l’Écosse sont recouverts par la mer du Nord. Partis de l’Asie Mineure et de l’Égée, des colons remontent
2 s de l’Ukraine, les rives de la Baltique et de la mer du Nord, enfin la vallée du Rhin et la Belgique, poussant jusqu’à la
3 t lentement. Un autre courant de colons venus par mer des rives de l’Égypte et du Proche-Orient, remonte peu à peu l’Italie
4 iterranée du Nord que constituent la Baltique, la mer du Nord et la Manche.1 Aux approches du dernier millénaire avant no
5 nsée, l’art et les lois de ces deux peuples de la mer du Sud, mystérieusement inaccessible aux Celtes. La conquête de la Ga
2 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
6 urs ; elles gagnèrent les prairies voisines de la mer , qui étaient le lieu de réunion habituel de leur troupe, charmées par
7 s de la plaine salée, comme si elle eût nagé ; la mer était faite de métal azuré. Haut placés, deux hommes se tenaient debo
8 utre ; ils regardaient la vache qui traversait la mer . Il y avait aussi Zeus fils de Cronos, effleurant doucement de la mai
9 evant celle qu’il voulait, et gagna rapidement la mer . Europé, se retournant en arrière, appelait ses compagnes et leur ten
10 la vaste étendue des vagues. Sur son passage, la mer se faisait calme ; les énormes poissons, alentour, s’ébattaient devan
11 ssemblaient les tritons, bruyants musiciens de la mer  ; soufflant dans de longs coquillages, ils faisaient retentir le chan
12 elle, il ne fût mouillé par l’onde immense de la mer blanchissante. Aux épaules, le péplos d’Europé se gonfla en une poche
13 e escarpée, rien que le ciel en haut et en bas la mer sans limites. Alors, promenant autour d’elle ses regards, elle fit en
14 hent en tournant les pieds, et ne pas craindre la mer  ? Ce sont les navires qui courent sur la mer, les navires prompts à f
15 e la mer ? Ce sont les navires qui courent sur la mer , les navires prompts à fendre les flots ; mais les taureaux ont peur
16 e circulent pas sur terre, ni les taureaux sur la mer  ; toi, tu bondis sans peur et sur terre et sur mer, et tes sabots te
17 er ; toi, tu bondis sans peur et sur terre et sur mer , et tes sabots te tiennent lieu de rames. Bientôt, je pense, tu vas t
18 , errante et solitaire. Mais toi, souverain de la mer blanchissante, branleur de la terre, montre-toi pour moi bienveillant
19 toi, jeune fille ; ne crains pas les vagues de la mer  ; je suis Zeus en personne, bien que, de près, j’aie l’air d’être un
20 ige, Europe, devant les monstres pullulant sur la mer et les pièges qui l’environnaient, pâlit de son audace. Elle qui, nag
3 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
21 e et coupée, des limites naturelles ; entourée de mers , baignée de golfes profonds, elle tenait un heureux milieu entre l’hi
22 les ardeurs de l’Égypte. Elle dominait alors les mers les plus connues. Mais ce parallèle entre l’Europe et la Grèce doit ê
23 ies, à la Bretagne, aux îles Britanniques et à la mer du Nord, où le Monde cesse… De Carthage, colonie de Tyr (découverte,
24 navires à carène plate, propres à glisser sur une mer peu profonde. Himilco rapporte qu’en dehors des Colonnes, à l’occiden
25 s Colonnes, à l’occident de l’Europe, s’étend une mer sans limites ; l’océan s’y déploie vers des horizons sans fin. Nul n’
26 se — ou Rioni — petit fleuve qui se jette dans la mer Noire. Ainsi Platon fait dire à Socrate : Je suis de plus en plus co
27 ns qu’une petite partie, vivant tout autour de la mer , comme des fourmis et des grenouilles autour d’un marécage, et qu’il