1 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
1 st condamnée à une espèce de dégradation, dans la mesure même où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté,
2 il est neutralisé jusque vers 1929-1930, dans une mesure à vrai dire décroissante, par de multiples facteurs temporaires3 qui
3 lace dans les desseins de l’homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec les hommes, comme s’ils
2 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
4 t pouvoir politique, militaire, juridique dans la mesure où il est efficace et valable, se ramène à un pouvoir spirituel. C’es
5 Une révolution s’accomplit matériellement dans la mesure où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d
3 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
6 t, mais un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est particulière
4 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
7 sance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour mesure fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre sys
5 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
8 signaler en passant que L’Ordre nouveau serait en mesure d’y répondre un peu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fa
9 elle, et en attendant d’y parvenir, à ménager les mesures de transition qui paraîtront nécessaires. » Est-ce là le langage des
6 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
10 et principalement notre régime politique, dans la mesure où il heurte les intérêts des catégories les plus diverses de la popu
11 e classe, mais à l’établissement d’un régime à la mesure de la vocation humaine, c’est L’Ordre nouveau. Nos fondements spiritu
7 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
12 te culture, c’est de monter la garde autour de la mesure vivante d’une civilisation. Par « mesure », nous voulons désigner le
13 r de la mesure vivante d’une civilisation. Par «  mesure  », nous voulons désigner le principe normatif d’une civilisation ; no
14 noré de sacrifices quotidiens. C’est ainsi que la mesure des civilisations antiques était l’homme dans la cité ; que la mesure
15 ions antiques était l’homme dans la cité ; que la mesure du monde capitaliste est l’argent, qui est une fausse mesure ; que la
16 onde capitaliste est l’argent, qui est une fausse mesure  ; que la mesure du monde socialiste serait la production quantitative
17 est l’argent, qui est une fausse mesure ; que la mesure du monde socialiste serait la production quantitative ou statistique,
18 serait la production quantitative ou statistique, mesure non moins fausse que l’argent ; que la mesure enfin d’une civilisatio
19 ue, mesure non moins fausse que l’argent ; que la mesure enfin d’une civilisation nouvelle ne peut être que la personne. Une m
20 sation nouvelle ne peut être que la personne. Une mesure vivante, ce n’est pas un étalon fixe. C’est un principe dynamique, c’
21 manente et féconde. Nous voyons aussitôt que la «  mesure  » du monde de l’argent est une fausse mesure culturelle. Car c’est ic
22 la « mesure » du monde de l’argent est une fausse mesure culturelle. Car c’est ici d’un chiffre que dépendent la puissance, et
23 le socialisme. La fausseté, la stérilité de notre mesure culturelle devait provoquer l’invention d’une série de pseudo-mesures
24 s riche aussi de possibilités exceptionnelles. La mesure antique est vivante, mais elle porte en elle-même le germe de sa mort
25 plus jalouse de ses droits que de ses charges, la mesure meurt, se mécanise, et toute tension disparaît. Il faut que la révolt
26 laves vienne recréer une tension par en bas22. La mesure d’une société personnaliste est au contraire infiniment vivante : car
27 ximum créateur. La personne est par excellence la mesure d’une société ouverte. La société personnaliste a pour fin l’extensio
28 r fin. Si cette fin se confond réellement avec la mesure universelle — la personne —, la méthode ne saurait être que l’exercic
29 ent articulé, c’est-à-dire dominé par une commune mesure .   3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique, le soc
30 r une commune mesure.   3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique, le social et le politique, la création int
31 uelque plan étatique, mais à partir d’une commune mesure et pour des fins dernières identiques.   4. — L’autorité culturelle n
32 ui saura s’imposer et gouverner conformément à la mesure au nom de laquelle elle s’est constituée. Non seulement la Révolution
33 le nie et ruine le fondement même de la personne, mesure par excellence d’une société ouverte. L’erreur de Nietzsche est manif
8 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
34 régime actuel pour camoufler l’édit de Nantes en mesure pacificatrice et pour dissimuler le fait patent de la similitude des
9 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
35 ndieu : « Les révolutions sont sanglantes dans la mesure où elles sont mal préparées ». Service public est un livre dangereux,
10 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
36 s pas combattre votre conception du monde dans la mesure où elle se veut héroïque, comme celle des fascistes d’ailleurs, ou mê
11 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
37 lériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’une mesure d’exception, ou de crise, exigeant la mise en œuvre d’une propagande
38 en Suisse, il n’est « démocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que de
39 i savent ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie « démocratie », dirions-nous volontier
12 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
40 tyrannie d’un pouvoir grandit exactement dans la mesure où l’autorité diminue. C’est cela qu’il nous faut expliquer. 2. Qu’es
13 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
41 doit de rejeter tous les partis41. Et que dans la mesure où la politique se confond avec le jeu et la lutte des partis, il doi
42 mps contradictoires, ou en tous cas, sans commune mesure . 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la vraie po
43 éfinition de la politique que tout homme, dans la mesure où il agit personnellement, se trouve engagé par là même dans la vrai
14 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
44 es, puis en capitaux mobiliers (financiers). Et à mesure que le capitalisme mobilier prit de l’extension, une nouvelle classe
45 -ils la remise partielle des dettes, et certaines mesures agraires destinées à permettre la reconstitution d’une classe paysann
46 ivité politique, sociale, humaine. Substitut à la mesure de cette société moribonde, qui a besoin pour sentir la vie, de toute
47 ilisation dont la seule raison d’être (ou commune mesure ) fut la puissance matérielle la plus basse, et dont le moyen fut le b
48 ges économiques. Là encore, ce fut un ensemble de mesures étatiques — sous l’Empire68 — qui masqua pour un temps, sans les réso
15 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
49 ion qui permet la guerre, mais avec un sens de la mesure tout à fait traditionnel. C’est qu’il s’agit de « doser », comme à la
16 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
50 carneront dans la réalité sociale notre « commune mesure  »75. Prévoir dès aujourd’hui ce que seront ces actes, ce serait — trè
51 evrait rendre manifeste l’existence d’une commune mesure dans la société. Sans vouloir entrer ici dans l’étude détaillée de ce
52 i dans l’étude détaillée de cette idée de commune mesure , pour laquelle nous renvoyons à l’ouvrage déjà cité (voir note 1), in
53 dant quelques traits caractéristiques. La commune mesure d’une société doit être considérée non comme un élément « donné » (au
54 En effet, le donné n’est vraiment tel que dans la mesure où il est donné à une conscience personnelle. Il n’est pas antérieur
55 ur les nazis). D’une manière générale, la commune mesure ne doit pas être considérée comme une vis a tergo qui pousserait la s
56 urd’hui d’en témoigner. Le principe de la commune mesure n’est donc pas un principe statique déterminant ; il est un principe
57 une manière continue. L’élaboration d’une commune mesure ne saurait être le fait de ce qu’on appelle les « masses » qui ne son
58 onnaires. Comment le Conseil suprême sera-t-il en mesure de porter ces jugements globaux sur le fonctionnement des institution
59 rmal des institutions. Il devra également être en mesure d’intervenir dans les cas « particuliers ». C’est dire qu’il exercera
60 ’abord devant des tribunaux particuliers, dans la mesure où ces conflits intéressent les personnes humaines en tant que telles
61 tuer sur la constitutionnalité d’une loi ou d’une mesure gouvernementale. ⁂ Ces brèves indications suffisent à orienter l’ima
62 eut utiliser effectivement ces moyens que dans la mesure où une autorité contraire ne se manifeste pas. Dans la réalité, c’est
63 rahirait elle-même et cesserait d’exister dans la mesure où elle se transformerait en contrainte uniforme et centralisée. Il n
64 t même totalement absurde, de vouloir imposer une mesure commune extérieure et unifiée à une fédération dont le principe commu
65 elles et fécondes. 75. Sur la notion de commune mesure , cf. D. de Rougemont, Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 7