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st condamnée à une espèce de dégradation, dans la
mesure
même où son effort pratique aboutit : au lieu de créer de la liberté,
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il est neutralisé jusque vers 1929-1930, dans une
mesure
à vrai dire décroissante, par de multiples facteurs temporaires3 qui
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lace dans les desseins de l’homme au labeur qu’on
mesure
et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec les hommes, comme s’ils
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t pouvoir politique, militaire, juridique dans la
mesure
où il est efficace et valable, se ramène à un pouvoir spirituel. C’es
5
Une révolution s’accomplit matériellement dans la
mesure
où son privilège spirituel a rompu d’avance la résistance : elle va d
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t, mais un acte. L’homme devient personne dans la
mesure
où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui est particulière
7
sance. La société que veut L’Ordre nouveau a pour
mesure
fondamentale cette réalité de la personne responsable. Tout notre sys
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signaler en passant que L’Ordre nouveau serait en
mesure
d’y répondre un peu mieux ?13 Montagnon constate le marasme. Déat fa
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elle, et en attendant d’y parvenir, à ménager les
mesures
de transition qui paraîtront nécessaires. » Est-ce là le langage des
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et principalement notre régime politique, dans la
mesure
où il heurte les intérêts des catégories les plus diverses de la popu
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e classe, mais à l’établissement d’un régime à la
mesure
de la vocation humaine, c’est L’Ordre nouveau. Nos fondements spiritu
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te culture, c’est de monter la garde autour de la
mesure
vivante d’une civilisation. Par « mesure », nous voulons désigner le
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r de la mesure vivante d’une civilisation. Par «
mesure
», nous voulons désigner le principe normatif d’une civilisation ; no
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noré de sacrifices quotidiens. C’est ainsi que la
mesure
des civilisations antiques était l’homme dans la cité ; que la mesure
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ions antiques était l’homme dans la cité ; que la
mesure
du monde capitaliste est l’argent, qui est une fausse mesure ; que la
16
onde capitaliste est l’argent, qui est une fausse
mesure
; que la mesure du monde socialiste serait la production quantitative
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est l’argent, qui est une fausse mesure ; que la
mesure
du monde socialiste serait la production quantitative ou statistique,
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serait la production quantitative ou statistique,
mesure
non moins fausse que l’argent ; que la mesure enfin d’une civilisatio
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ue, mesure non moins fausse que l’argent ; que la
mesure
enfin d’une civilisation nouvelle ne peut être que la personne. Une m
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sation nouvelle ne peut être que la personne. Une
mesure
vivante, ce n’est pas un étalon fixe. C’est un principe dynamique, c’
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manente et féconde. Nous voyons aussitôt que la «
mesure
» du monde de l’argent est une fausse mesure culturelle. Car c’est ic
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la « mesure » du monde de l’argent est une fausse
mesure
culturelle. Car c’est ici d’un chiffre que dépendent la puissance, et
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le socialisme. La fausseté, la stérilité de notre
mesure
culturelle devait provoquer l’invention d’une série de pseudo-mesures
24
s riche aussi de possibilités exceptionnelles. La
mesure
antique est vivante, mais elle porte en elle-même le germe de sa mort
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plus jalouse de ses droits que de ses charges, la
mesure
meurt, se mécanise, et toute tension disparaît. Il faut que la révolt
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laves vienne recréer une tension par en bas22. La
mesure
d’une société personnaliste est au contraire infiniment vivante : car
27
ximum créateur. La personne est par excellence la
mesure
d’une société ouverte. La société personnaliste a pour fin l’extensio
28
r fin. Si cette fin se confond réellement avec la
mesure
universelle — la personne —, la méthode ne saurait être que l’exercic
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ent articulé, c’est-à-dire dominé par une commune
mesure
. 3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique, le soc
30
r une commune mesure. 3. — La culture ayant une
mesure
commune avec l’économique, le social et le politique, la création int
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uelque plan étatique, mais à partir d’une commune
mesure
et pour des fins dernières identiques. 4. — L’autorité culturelle n
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ui saura s’imposer et gouverner conformément à la
mesure
au nom de laquelle elle s’est constituée. Non seulement la Révolution
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le nie et ruine le fondement même de la personne,
mesure
par excellence d’une société ouverte. L’erreur de Nietzsche est manif
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régime actuel pour camoufler l’édit de Nantes en
mesure
pacificatrice et pour dissimuler le fait patent de la similitude des
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ndieu : « Les révolutions sont sanglantes dans la
mesure
où elles sont mal préparées ». Service public est un livre dangereux,
36
s pas combattre votre conception du monde dans la
mesure
où elle se veut héroïque, comme celle des fascistes d’ailleurs, ou mê
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lériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’une
mesure
d’exception, ou de crise, exigeant la mise en œuvre d’une propagande
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en Suisse, il n’est « démocratique » que dans la
mesure
où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que de
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i savent ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à
mesure
d’homme, — pour la seule vraie « démocratie », dirions-nous volontier
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tyrannie d’un pouvoir grandit exactement dans la
mesure
où l’autorité diminue. C’est cela qu’il nous faut expliquer. 2. Qu’es
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doit de rejeter tous les partis41. Et que dans la
mesure
où la politique se confond avec le jeu et la lutte des partis, il doi
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mps contradictoires, ou en tous cas, sans commune
mesure
. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la vraie po
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éfinition de la politique que tout homme, dans la
mesure
où il agit personnellement, se trouve engagé par là même dans la vrai
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es, puis en capitaux mobiliers (financiers). Et à
mesure
que le capitalisme mobilier prit de l’extension, une nouvelle classe
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-ils la remise partielle des dettes, et certaines
mesures
agraires destinées à permettre la reconstitution d’une classe paysann
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ivité politique, sociale, humaine. Substitut à la
mesure
de cette société moribonde, qui a besoin pour sentir la vie, de toute
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ilisation dont la seule raison d’être (ou commune
mesure
) fut la puissance matérielle la plus basse, et dont le moyen fut le b
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ges économiques. Là encore, ce fut un ensemble de
mesures
étatiques — sous l’Empire68 — qui masqua pour un temps, sans les réso
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ion qui permet la guerre, mais avec un sens de la
mesure
tout à fait traditionnel. C’est qu’il s’agit de « doser », comme à la
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carneront dans la réalité sociale notre « commune
mesure
»75. Prévoir dès aujourd’hui ce que seront ces actes, ce serait — trè
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evrait rendre manifeste l’existence d’une commune
mesure
dans la société. Sans vouloir entrer ici dans l’étude détaillée de ce
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i dans l’étude détaillée de cette idée de commune
mesure
, pour laquelle nous renvoyons à l’ouvrage déjà cité (voir note 1), in
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dant quelques traits caractéristiques. La commune
mesure
d’une société doit être considérée non comme un élément « donné » (au
54
En effet, le donné n’est vraiment tel que dans la
mesure
où il est donné à une conscience personnelle. Il n’est pas antérieur
55
ur les nazis). D’une manière générale, la commune
mesure
ne doit pas être considérée comme une vis a tergo qui pousserait la s
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urd’hui d’en témoigner. Le principe de la commune
mesure
n’est donc pas un principe statique déterminant ; il est un principe
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une manière continue. L’élaboration d’une commune
mesure
ne saurait être le fait de ce qu’on appelle les « masses » qui ne son
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onnaires. Comment le Conseil suprême sera-t-il en
mesure
de porter ces jugements globaux sur le fonctionnement des institution
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rmal des institutions. Il devra également être en
mesure
d’intervenir dans les cas « particuliers ». C’est dire qu’il exercera
60
’abord devant des tribunaux particuliers, dans la
mesure
où ces conflits intéressent les personnes humaines en tant que telles
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tuer sur la constitutionnalité d’une loi ou d’une
mesure
gouvernementale. ⁂ Ces brèves indications suffisent à orienter l’ima
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eut utiliser effectivement ces moyens que dans la
mesure
où une autorité contraire ne se manifeste pas. Dans la réalité, c’est
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rahirait elle-même et cesserait d’exister dans la
mesure
où elle se transformerait en contrainte uniforme et centralisée. Il n
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t même totalement absurde, de vouloir imposer une
mesure
commune extérieure et unifiée à une fédération dont le principe commu
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elles et fécondes. 75. Sur la notion de commune
mesure
, cf. D. de Rougemont, Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 7