1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 a première touche de couleur posée, les premières mesures notées, ou bien le jour où l’on a esquissé un plan ? Faut-il remonter
2 touche de pinceau, de chaque phrase ou de chaque mesure , localement, en vertu de la technique adoptée ; mais elle se pose aus
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
3 a magie, tout se transmue sans nul obstacle, sans mesure , sans limites, sans distance, dans une identité inexprimable, au sein
4 deux. Ce qui manque ici, c’est l’idée grecque de mesure et, en liaison avec elle, l’idée de liberté. Seule l’idée de la mesur
5 avec elle, l’idée de liberté. Seule l’idée de la mesure de l’homme renferme l’idée de son individualité. Mon second exemple
6 té de l’Oriental est fatidique, et par suite sans mesure , sans péché, sans contradiction ni remords. Elle est divine, et nous
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
7 st pas tout : la Loi était visible, elle était la mesure du monde, elle cernait l’homme et le définissait par les cadres d’une
8 me coup à l’Amour transcendant et au prochain. Sa mesure n’est plus hors de lui, mais en lui, dans son cœur partagé ; elle n’e
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
9 rts, les dieux et les démons. L’individu prend sa mesure fragile et menacé, mortel et ignorant, il sait qu’il n’est pas dieu,
10 définit — l’homme du Verbe et de l’épithète, « la mesure de toutes choses », dira Protagoras, « de celles qui sont en supposan
11 sa conclusion mais comme un accident. Et dans la mesure où il a pu s’y insérer, il n’en a pas interrompu le cours : mais en c
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
12 ieuse et sacrée, je lui suggère d’en prendre pour mesure sa propre réaction au propos de ces pages. Parler de la passion autre
13 ertigineuse, au nom d’une liberté qu’il rêve à sa mesure  ; et ce rêve incarné devient une tyrannie. Passion, révolution, natio
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
14 oup le craignent, s’y conforme de plus en plus, à mesure qu’il l’éloigne du mythe. Il n’en reste pas moins que l’extension sou
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
15 oration de l’espace cosmique nous habituant à des mesures de temps d’un type nouveau. Et finalement, la conception d’un espace-
16 s preuves ne sont telles, à ses yeux, que dans la mesure où elles concordent avec son rêve et le font apparaître accessible. C
17 space ouvert ajoute aux âges de l’homme, comme la mesure du temps calculée sur les astres a permis la navigation transocéane54
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
18 de l’autre. Seule l’Europe — et de plus en plus à mesure qu’on se rapproche du xxe siècle — a osé ce mouvement de l’esprit qu
19 e satisfait et le convainc. Ainsi, c’est dans la mesure où le christianisme a signifié la fin des religions et des magies, né
20 t peut-être qu’à l’insuffisance provisoire de nos mesures  : ainsi le fait que l’âge de la Terre et du Soleil (3-4 milliards d’a
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
21 depuis une cinquantaine d’années, d’exagérer sans mesure ni vérifications l’importance et le danger de la technique, et ses ef
22 ou plus solides que l’homme, et qui le mettent en mesure de jouer sa partie en compensant les faiblesses qui le distinguent. M
23  et j’allais dire : plus grand encore, mais on ne mesure pas les valeurs spirituelles, ni ce que l’homme perd en les tuant en
24 des moyens, mais son prestige s’évanouira dans la mesure même où les loisirs et leur contenu deviendront le problème vital et
25 est-elle une utopie ? Voyons d’abord dans quelle mesure elle est déjà réalisée. Le niveau de vie moyen en Europe a passé de 1
26 ente de 70 000 âmes par jour, a paru s’éloigner à mesure que l’Occident prenait une conscience plus exacte du sort des grandes
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
27 États. Tout cela sans que personne soit encore en mesure de trancher la question confusément posée de savoir dans quel sens, b
28 a n’a de sens concret que pour chacun. L’unité de mesure , ou mieux : l’organe de sensibilité à la liberté véritable, restant l
29 éfinition par la religion : restaurer une commune mesure valable pour l’ensemble d’une civilisation et garantissant l’harmonie
30 e, au lieu de perdre sa vertu en nous copiant. La mesure du grand art est l’amour, non le procédé d’expression ; le sublime, n
31 d’autres risques plus vastes et significatifs. À mesure qu’on approche d’un sommet, l’horizon s’amplifie mais le vertige devi
32 t. C’est pourquoi la personne est seule juge, et mesure à la fois, du Progrès. Si ce dernier mérite vraiment son nom et s’il
33 nquête. La personne n’est jamais mesurable : elle mesure . Elle n’est donc pas objet de statistiques ; et par définition elle é
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
34 s gouvernants et technocrates, quand il s’agit de mesures dont le mécanisme n’est pas bien compris par la masse mais dont les i
12 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
35 mme n’est qu’une caricature ; il faut prendre des mesures efficaces pour liquider l’ignorance, la faim et la maladie95. » Cette
36 nd nombre. Au moment même où l’Occident serait en mesure d’en instituer les conditions pour tous, il se voit appauvri spiritue