1 ion créatrice. Parti pris de ce livre Cette mise au point me paraît nécessaire pour situer la critique qui va suivre e

2 t tacitement dénoncée, et que si l’on convient de mettre au second plan le débat des définitions, considéré comme byzantin — o

3 at des définitions, considéré comme byzantin — on met du coup au second plan le travail spécifique de la pensée, on la priv

4 de manuels classiques, momifiées par l’Académie, mises en boîte par des journalistes, pire encore, honorées sous forme de st

5 on sans angoisse, ce que ces messieurs comptent y mettre …

6 nières générations qui précédèrent leur chute, se mirent en majeure partie à placer leurs fortunes en biens-fonds, et à tirer

7 sur une thèse d’origine marxiste : elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs et des exploités. Il est

8 révolte et dans son scepticisme, tant qu’elle les met au service de l’homme, tant qu’elle combat pour un idéal supérieur d’

9 res qu’elle nous avait permis de vaincre. Elle se met à régner à leur place, et sa tyrannie se révèle plus inhumaine encore

10 e le rôle d’une force d’émancipation tant qu’elle met au service d’un idéal à conquérir ses puissances conjuguées de critiq

11 uérir ses puissances conjuguées de critique et de mise en ordre ; mais une fois l’idéal conquis, et le combat rompu, elle se

12 és rationnelles. Mais il ne s’agissait ici que de mettre en relief un fait dont la simplicité peut échapper à l’historien méti

13 lle-là. Connaître cette logique interne, c’est se mettre en mesure de prédire les développements de la culture. L’histoire a t

14 r des arceaux vivants. Quand Alice avait réussi à mettre en boule son hérisson, et se préparait à le frapper avec la tête du h

15 sives d’ailleurs que personne ne se soucie de les mettre à exécution35. « Vous n’avez pas idée, conclut Alice, combien c’est a

16 û croquer le hérisson de la Reine s’il ne s’était mis à courir juste au moment où j’allais jouer. » Tout le monde ou presqu

17 nts de la culture : — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propre de chaque chose séparée, au détriment

18 ’ordre qu’ils imposent est arbitraire, ou s’il ne mise que sur l’indignité humaine ? Et si la propagande et la publicité qui

19 rance : une angoisse les travaillait, incarnée et mise en formules par les théoriciens de la Révolution. Et les élites ne po

20 , la productivité accrue ; et que les ouvriers se mettent à lire leurs livres, et viennent acclamer leurs discours, au lieu de

21 à ses conquêtes sociales et matérielles. Alors il met son espoir et sa foi dans ce miracle qui résoudrait seul le conflit d

22 ne. En fait, et qu’elle le veuille ou non, l’URSS met psychologiquement un continent de malentendus entre la France et ses

23 qui formait la grande majorité de la population. Mettez ici un plus et là un moins, vous aurez grossièrement les conditions q

24 dans tous les cas sous la forme très simple d’une mise au pas (Gleichschaltung ou synchronisation de la culture). On réunit

25 rénovations matérielles.) Il s’agit maintenant de mettre au pas, et le plus vite possible, ces esprits qu’on n’a pas éduqués.

26 e cultiver le sentiment d’infériorité, nous avons mis sur le pavois le sentiment de l’honneur. Et au lieu de cultiver l’ang

27 que tolèrent les dictatures…   Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que l’esprit perdait d’abord tout

28 étaient telles qu’il fallait une dictature pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer. Il est inconte

29 s fins, le terme universel en quoi l’homme puisse mettre sa foi, certain qu’il y engage tout ? Où trouver ce « fondement final

30 culturels. L’Europe des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur tous les plans le grand dilemme que voici : o

31 ence nouvelle, et qu’en tout cas il serait bon de mettre au point avant que l’État ne s’en mêle… ⁂ Il faut penser avec les ma

32 . Et de même, toute pensée est vaine, qui n’a pas mis d’abord son auteur à la question, en sorte que sa plainte ou son trio

33 décrit ; elle ne forme pas : elle récite. Elle ne met pas un poids nouveau dans la balance, car elle est elle-même balance,

34 nt à prendre position personnellement. Si l’on se mettait soi-même dans la balance, on courrait le risque de la faire sauter. O

35 a presse et de l’éloquence électorale. Si l’on se mettait à vivre sa morale, il n’y aurait plus de morale ; où irait-on ! Pourt

36 nistes, bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du « confort

37 s hommes francs, par un acte, ici, que j’atteste, met en crise. 58. « Je dis cela peut-être trop souvent, mais ce n’est

38 et qu’il n’a fait que réciter. Une pensée qui se met à l’abri des atteintes bouleversantes de la réalité se condamne à ne

39 ans ses limites. Dès cet instant, notre pensée se mit à mentir, à dire ce qui n’est pas et qu’on ne veut pas faire. Mais s’

40 que du scandale ; enfin qu’il évoque surtout la «  mise au pas » des dictatures. Mais ce sont là brimades extérieures, dont l

41 sations que sociales : car il faut bien qu’on s’y mette à plusieurs, rassurante perspective, puisqu’on sait qu’il n’existe pa

42  : réaliser une pensée, ce n’est pas seulement la mettre à exécution — ce qui pourrait signifier aussi bien la condamner à mor

43 relâche en éléments désormais dépravés, car leur mise en tension ne les a pas laissés intacts. Ce relâchement n’est pas un

44 nté de le transformer. S’engager, ce n’est pas se mettre en location. Ce n’est pas « prêter » son nom ou son autorité. Ce n’es

45 ’engagement. […] Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mêmes en rangs dès qu’une menace se précise contre les libertés