1
illeurs — de la race, de la langue et de la force
militaire
. Par là même, elle s’attaque à la tradition créatrice de l’Occident,
2
endent de sa grandeur physique, de sa mise au pas
militaire
, de son arrogance étatique. Nous sommes ici à patauger parce que les
3
l’individualisme social. L’État romain, rural et
militaire
, avec son appareil rigide, devait fatalement triompher d’une Grèce qu
4
et la pièce à trois personnages au jeu sacral et
militaire
. Tout récemment, le chef d’un des États voisins posait la première pi
5
les petits pays neutres. Mes nouvelles fonctions
militaires
me mettent journellement en rapport avec des hommes civils ou mobilis
6
ont acquises au prix de leur héroïsme civique et
militaire
, et qui sont un modèle pour l’Europe. » Oui, certes. Mais, en fait, q
7
ères. Enfin, l’on donne parfois une justification
militaire
à notre neutralité : il serait de l’intérêt des puissances belligéran
8
ront imposer à l’Europe d’impitoyables dictatures
militaires
au nom de la liberté et du bonheur des masses. Cette unanimité d’espr
9
rd : nous avons consenti déjà, pour notre défense
militaire
, des mesures qui, en d’autres temps, eussent passé pour révolutionnai
10
és nous reconnaissent une neutralité politique et
militaire
. Ils nous obligent aussi à la défendre intégralement. Mais ils ne nou
11
des jardins et des fermes, dans la grande liberté
militaire
, pénétrant dans l’intimité d’une vie bonhomme et opulente, dormant da
12
ne. Si je vous confie que mes premiers loisirs de
militaire
ont été consacrés à la lecture du grand roman de Gottfried Keller int