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de ses soldats garde son fusil et son équipement
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dans son armoire. Qu’en est-il de notre équipement culturel ? Il me p
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l’Europe fédérée ne saurait conclure une alliance
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avec aucune puissance qui maintiendrait son « droit » de recourir à l
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ont contrainte à se retirer du jeu des puissances
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. La neutralité n’a jamais été qu’un moyen au service de notre indépen
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internationale actuelle, économique, politique et
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a, en fait, complètement transformé le sens, la portée et la réalité
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pliquer pourquoi certains des incidents de la vie
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, qui n’étaient que routine aux yeux de mes instructeurs, m’apparurent
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plutôt la technique qui a bénéficié des commandes
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. Entre les deux guerres mondiales, Paul Valéry notait cette remarque
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édiate et rentable à court terme, pour la défense
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, l’économie, l’hygiène ou le simple confort, il n’est peut-être pas d
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, ont tenté d’unifier l’Europe par la seule force
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et policière de leur nation ou de leur parti. Leurs échecs désastreux
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trent tous les pouvoirs administratifs, civils et
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, fiscaux et policiers, mais aussi ecclésiastiques, scolaires, univers
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— que le but proche. Quand je faisais mon service
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on nous imposait des marches d’entraînement et j’ai fait à cette occa
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sation et mise au pas des corps par la discipline
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, des esprits par les manuels scolaires, des curiosités par la presse
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et cela pour une série de raisons (pas seulement
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) qu’il serait trop long de développer ici : qu’il suffise d’évoquer l
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uteur quant à la valeur des armées et de la chose
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en général. Et quand il sacrifie si libéralement aux clichés obligés
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ifie si libéralement aux clichés obligés du récit
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, c’est avec le plus grand naturel, semble-t-il. Mais on peut se deman
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r et presser la question des secours à donner aux
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blessés en temps de guerre… et si elles pouvaient attirer l’attention
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s peuples, en se libérant, aboliraient le service
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dû aux seigneurs. « Les révolutions sont venues, mais le lendemain de