1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
1 e, qui en est morte en trois jours. Sous sa forme militaire — c’était la guerre tout court — elle a moins de chances de renaître
2 s tigres devenir végétariens. Mais je dis que les militaires n’ont plus qu’à se consacrer aux sports. Que la guerre n’est plus leu
3 érables. Il faut en prendre son parti : l’ère des militaires a pris fin le 6 août à Hiroshima. L’arithmétique élémentaire qui suff
4 orme de buée légère. N’insistons pas : l’appareil militaire qu’ont chanté les Déroulèdes de tous les temps, appartient en princip
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
5 t. Je leur oppose le meilleur analyste des choses militaires dans cette guerre, et le corps unanime des savants. M. Hanson W. Bald
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
6 pertinent qu’il paraisse de critiquer l’avis d’un militaire que le président Truman déclarait récemment « plus grand que tous les
7 maintiens que la guerre est morte, la guerre des militaires , la vraie. Parce que nous avons passé l’âge des guerres considérées c
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
8 ns à ma thèse sur l’armée et la mort de la guerre militaire m’obligent à vous demander de relire mes lettres. J’avais tout réfuté
9 c un style pesant de politicien et une logique de militaire des articles mesurés sur la folie du siècle ? Ce n’est pas une folie
10 e serviront donc à rien. Mais on vote des budgets militaires , on discute la couleur des parements, et l’Amérique parle d’établir l
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
11 ai fini par trouver une place dans un taxi. Trois militaires , rentrant du Pacifique, s’y racontaient le détail de leurs campagnes.
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
12 dangereux ? Avez-vous également remarqué que les militaires qui prennent la plume (comme ils disent) ont coutume de dénoncer sous
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
13 qui se referment sur eux-mêmes et sur leur budget militaire , qui se bardent de protections à la frontière, comme autrefois, en at
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
14 ourd’hui. C’est très pressé. Il se passe que les militaires refusent d’en démordre d’un poil et de rien comprendre à la Bombe. El
15 ers lourds ont tué beaucoup plus de civils que de militaires , ce qui a permis la guerre dont on dit que nous sortons. Et je ne nie
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
16 tester. Car ces essais seront faits « dans un but militaire  ». Nous sommes donc dans le domaine du sacré. Glissez mortels, mourez
17 le que la folie des peuples, des gouvernants, des militaires , et de tous les irresponsables qui nous mènent, obéit secrètement au
10 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
18 tre globe dure longtemps encore, et que la guerre militaire y prospère d’autant mieux qu’elle sera dotée d’une arme de plus. Adme
19 invente une parade à la Bombe, selon l’axiome des militaires , sans oublier que leur expérience démontre qu’on ne pare jamais qu’un
11 1946, Lettres sur la bombe atomique. Les cochons en uniforme ou. Le nouveau déluge
20 tre deuxième, où j’annonçais la mort de la guerre militaire . Voici. L’on a remarqué que la peau des cochons est fort semblable à
21 s disais que la guerre est morte, « la guerre des militaires , la vraie » ! Quand je vous disais que ses règles sacrées sont toutes
12 1946, Lettres sur la bombe atomique. Point de vue d’un général
22 C. Fuller passe pour l’un des meilleurs critiques militaires de l’époque. Il fut en Angleterre le champion de la guerre mécanique
23 stratégiques de chemin de fer, pour les académies militaires , les écoles d’officiers et pour les généraux de terre et de l’air, le
13 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre des gaz n’a pas eu lieu
24 lcul. Les Alliés pouvaient riposter, et la valeur militaire de cette arme était loin de compenser, même à ses yeux, le risque mor