1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 insi de leur ligue fédérale la première puissance militaire de l’Europe. Les Suisses passèrent les Alpes, envahirent la Lombardie
2 n garde répétées contre la tentation de la gloire militaire n’empêchent pas les Confédérés de se jeter dans les guerres de Bourgo
3 , sous la domination des Confédérés. La puissance militaire des Suisses, à ce moment, paraissait justifier l’entreprise. Mais son
4 a fin du rêve héroïque de Schiner. Mais cet échec militaire n’eût pas suffi à lui seul à ramener les Suisses dans leurs limites.
5 nut le droit de ne point participer aux sanctions militaires prévues par le Pacte, c’est-à-dire de rester le seul État neutre au s
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
6 acteurs y concoururent : politiques, économiques, militaires , plus rarement idéologiques. Politiquement, la Suisse du xviiie sièc
7 e la viande, la durée des périodes d’instructions militaires , les impôts. Il serait donc injuste d’affirmer que le Parlement manqu
3 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
8 payer tout Suisse qui n’accomplit pas de service militaire est calculé partiellement d’après la fortune des parents ; le fils es
9 roits civiques sont liés à sa force, à sa qualité militaire . Quant à la femme, repos du guerrier, il lui sied de se borner aux tr
10 citoyens suisses, leur est donnée par le service militaire . L’armée L’armée suisse est une armée de milices. La Constituti
11 ions. Incidemment, cette disposition du règlement militaire — sans exemple dans d’autres pays — montre à quel point l’État fait c
12 rsives. Cette armée ultradémocratique, sans caste militaire , toute mêlée à la vie du peuple, est devenue, depuis 1848, l’agent pr
13 e », qui ne porte pas seulement sur l’instruction militaire , mais aussi sur l’histoire, la géographie, les institutions politique
4 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
14 e, répugnance à subir l’autorité, goût du service militaire , antiaristocratisme) apparaissent à certains historiens modernes comm
15 pour la Curie romaine une importance politique et militaire très spéciale, et elle en profitait pour se faire accorder une foule
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
16 tions permanentes en 60 pays, visitant 3000 camps militaires et civils et s’employant à y faire respecter les conventions de la Cr
17 re dispensée de toute participation aux sanctions militaires , et ce n’est que sur la base de ce statut de « neutralité différentie
18 ont légalement étanches, et qu’aucune implication militaire ou politique ne menace à l’arrière-plan. Jusqu’à quel point ces disti
19 hui à sa neutralité pour se joindre aux alliances militaires d’un Pacte à six ou d’un Pacte atlantique, elle trahirait sa mission