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près des ruines de Vindonissa, autrefois capitale
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de l’Helvétie romanisée. Les Habsbourg ont déjà le génie des mariages
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lieu du xiiie siècle, et sans doute une alliance
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en 1273, au moment de l’élection de Rodolphe. Il est certain que leur
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Italie, en Bourgogne leur éducation politique et
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.9 Donc, point de pâtres en cette affaire. Pas davantage de démocrat
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sbourg, se donne un embryon d’unité judiciaire et
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: par le Convenant de Sempach, en 1393, les droits des membres sont é
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État, sa richesse, sa population et sa puissance
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, il est tenu pour l’égal en qualité de tout autre État dans l’allianc
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cles suivants verront se développer la réputation
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des Ligues, au cours d’une série stupéfiante de campagnes victorieuse
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i de France, ont fait d’eux la première puissance
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d’Europe : Svizzeri armatissimi e liberissimi ! peut alors écrire Mac
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nsable au succès de leurs ambitions. La puissance
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est là, mais l’État fédéral n’existe pas. Les Suisses n’ont pas la po
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chacun de ses citoyens, civils autant ou plus que
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, tels que peuvent l’être les fascistes, les communistes ou les capita
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demi-siècle auparavant. Ce n’est pas la puissance
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, nous l’avons vu, qui a fait défaut aux grands desseins des Diesbach,
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e de moins en moins son compte et leur réputation
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se dégrade. Dans la seconde moitié du xviie siècle, on voit se génér
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rime et humilie cette patrie laissée sans défense
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. Ici éclate l’absurdité finale à quoi devait mener le service étrange
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s’empressent de signer de nouvelles capitulations
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avec huit souverains, mais le noyau d’une armée fédérale est créé : c
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près la même proportion, à cette date.) Ce régime
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, aussi boiteux et inefficace que le régime confédéral dont il émane,
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clamé. La Constitution de 1848, dans ses articles
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, commence par déclarer : « Il ne peut être conclu de capitulations mi
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larer : « Il ne peut être conclu de capitulations
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» (art. 11). À cette exécution sommaire du service étranger correspon
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sera pas permanente, car on se méfie d’une caste
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et l’on ne veut pas donner à l’État fédéral un pouvoir dont il puisse
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autorités fédérales, les fonctionnaires civils et
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de la Confédération et les représentants ou les commissaires fédéraux
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nités consulaires et bourgeoises, corporatives et
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, — ce n’est pas le produit d’une brusque subversion mais d’une longue
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nan fut le signal d’alarme décisif. La neutralité
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fut au début la résultante d’une impuissance congénitale des Ligues à
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toute politique d’intervention et toute alliance
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. Mais c’était désormais par libre choix et d’un consentement unanime
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s par la Révolution tendaient à rendre les forces
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proportionnelles aux populations : le temps était passé où les canton
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entre une union politique faible et un potentiel
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fort, qui avait contraint l’ancienne Suisse à une neutralité de fait,
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re dispensée de toute participation aux sanctions
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que la Société pourrait être amenée à décréter. Cette neutralité dite
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et c’est peut-être vrai, qu’en 1914 la neutralité
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pouvait seule empêcher l’éclatement d’un État dont la partie alémaniq
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dmise par la Diète, devait conduire à un désastre
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et à l’instauration artificielle de la République helvétique, « une e
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renforcer encore la centralisation, non seulement
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mais économique et par suite sociale. De là, peut-être, le renverseme
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Nous avons vu pour quelles raisons économiques et
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une ligue d’États s’est transformée en un État fédératif. Acte essent
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égime du blé, la durée des périodes d’instruction
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, les impôts fédéraux. Il serait donc injuste d’affirmer que le Parlem
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s citoyens suisses leur est donnée par le service
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. Chacun sait que l’armée suisse est une armée de milices : la Constit
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et des munitions. Cette disposition du règlement
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— sans exemple dans d’autres pays — montre à quel point l’État fait c
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pés en moins de trois jours. En 1948, le critique
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français C. Rougeron écrivait : Le colonel de Montmollin, chef de l’
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édérés. Cette armée ultradémocratique, sans caste
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, toute mêlée à la vie du peuple, est devenue depuis 1848 l’agent prin
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ie » qui ne porte pas seulement sur l’instruction
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, mais aussi sur l’histoire, les institutions politiques, la neutralit
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a presse ne manquent jamais de le signaler : « Au
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, le défunt avait atteint le grade de… » J’observe que beaucoup de pro
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rre. Cette liaison intime et quasi instinctive du
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et du civique est peut-être, à mon sens, la raison principale du refu
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suffrage féminin : faire payer aux femmes la taxe
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si on leur accordait le droit de vote. Cette taxe est due par tous le
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, c’est l’idéal, ou plutôt ce l’était. Politique,
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, poético-civique, profondément sincère et agissant chez les trois hom
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s les trains, avec lesquels j’ai fait mon service
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ou que je rencontre à l’étranger, livrés aux joies inépuisables de la
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arle du pays d’Appenzell où il a fait son service
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(galon de bon tireur) et dont les maisons et les mœurs ne ressemblent
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t que l’ont fait l’amour de la nature et l’esprit
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. Toute la Suisse chante, depuis toujours. Jodels des Alpes, ces « acr
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« En Suisse, tu n’auras que deux mois de service
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, en France deux ans. » Après quoi toute sa vie se passe à Paris. Mais
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laines lombardes. Ce double mouvement culturel et
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se ralentit dès le milieu du xvie siècle, avec la fin des guerres d’
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éral proposait et les Chambres votaient un budget
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s’élevant à 1264 millions, dont une bonne part pour l’achat de « Mira
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heter à l’étranger des objets dont l’utilité même
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n’était pas démontrable (et ne le sera jamais, espérons-le). Tandis q
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à subir l’autorité civile mais le goût du service
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, les assemblées populaires souveraines apparaissent à certains histor
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pour la curie romaine une importance politique et
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très spéciale, et elle en profitait pour se faire accorder une foule
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onsisterait en un système de pactes politiques et
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, et de traités économiques entre pays prétendus souverains. C’est la
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ont contraints à se retirer du jeu des puissances
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. Autrement, ils courraient le risque de trahir leur mission spéciale,
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internationale actuelle, économique, politique et
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a, en fait, complètement transformé le sens, la portée et la réalité
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oposait un candidat à quelque promotion civile ou
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: « Est-il heureux ? » La Suisse a eu de la chance lors des deux guer