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aine ne représente plus en Amérique qu’une infime
minorité
. Boston, leur ancienne citadelle, est aujourd’hui en majorité catholi
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s par là même infidèles au réel, vexants pour les
minorités
, destructeurs des diversités qui sont la condition de toute vie organ
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. — Le fédéralisme ne connaît pas de problème des
minorités
. On objectera que le totalitarisme, lui aussi, supprime ce problème
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pprime ce problème : mais c’est en supprimant les
minorités
qui le posaient. Il y a totalitarisme (au moins en germe) dans tout s
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t une injustice ou une erreur dans le fait qu’une
minorité
ait les mêmes droits qu’une majorité. C’est qu’à ses yeux la minorité
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es droits qu’une majorité. C’est qu’à ses yeux la
minorité
ne représente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le fédéraliste, i
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s petit. Pour le fédéraliste, il va de soi qu’une
minorité
puisse compter pour autant, voire pour plus qu’une majorité dans cert
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on, sur l’esprit de système, sur l’écrasement des
minorités
et des oppositions, sur l’unification forcée des diversités, sur la h
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sclérosés dans le nationalisme et le problème des
minorités
. Et surtout il peut dépasser l’opposition chaque jour moins convainc
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rétiens devenaient, en Europe comme ailleurs, une
minorité
doucement persécutée. Cette persécution à coups d’épingle, de demi-so
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rit de système ensuite. Il ignore le problème des
minorités
(car ce qui compte pour lui, c’est la qualité, et non la quantité com