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1 s par là même infidèles au réel, vexants pour les minorités , destructeurs des diversités qui sont la condition de toute vie organ
2 . — Le fédéralisme ne connaît pas de problème des minorités . On objectera que le totalitarisme, lui aussi, supprime ce problème 
3 pprime ce problème : mais c’est en supprimant les minorités qui le posaient. Il y a totalitarisme (au moins en germe) dans tout s
4 t une injustice ou une erreur dans le fait qu’une minorité ait les mêmes droits qu’une majorité. C’est qu’à ses yeux la minorité
5 es droits qu’une majorité. C’est qu’à ses yeux la minorité ne représente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le fédéraliste, i
6 s petit. Pour le fédéraliste, il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire plus qu’une majorité dans certains
7 on, sur l’esprit de système, sur l’écrasement des minorités et des oppositions, sur l’unification forcée des diversités, sur la h
8 clérosés dans le nationalisme, et le problème des minorités . Et surtout, il peut dépasser l’opposition chaque jour moins convainc
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9 ui s’en empare, les citoyens, les groupes, et les minorités . Ainsi sera garanti le droit d’opposition, faute duquel il est dériso
10 ples aient cédé l’un après l’autre à la loi d’une minorité  ? Je réponds qu’en réalité, ils ont cédé à l’attraction d’une grande
11 alité, les groupes fédéralistes s’y trouvaient en minorité à tous égards. Tant par le nombre que par le prestige des hommes d’Ét
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12 n appeler les citoyens, les groupes variés et les minorités . Il lui appartiendra de veiller en général, dans toute l’étendue de l