1
des rites millénaires que des révolutions dans la
mode
d’hier ou d’avant-hier. Entre le conformiste et le révolté, l’Europe
2
risque Dernier exemple : le progrès. Il est de
mode
aujourd’hui d’en douter. Les plus grands esprits de notre siècle, un
3
e connaissances », d’objets tout faits, avec leur
mode
d’emploi ; tandis que l’initiation supposait une préparation rituelle
4
aux dépens des meilleurs et toute-puissance des «
modes
» sociales sur la jeunesse. Le respect excessif de l’individu, la cra
5
« ajustés » qui n’offrent plus de résistance aux
modes
, à la publicité, aux injonctions de la TV. À l’autre extrême, l’URSS
6
social, non dirigé bien sûr, capricieux comme la
mode
, mais comme elle contraignant pour l’esprit. Ainsi, d’une part, la li
7
é anarchique aboutit au conformisme imposé par la
mode
; d’autre part, l’absence de liberté conduit au conformisme imposé pa
8
le déclin du sens critique, la non-résistance aux
modes
ou aux réglementations sociales, la médiocrité du niveau culturel et
9
ces « produits », qui définit ou qui limite leur
mode
d’emploi et donne un sens à l’aventure occidentale, ce système de val
10
et tout ce qu’elle entraîne dans les mœurs et les
modes
de penser d’une nation. Le fameux « bond en avant » de la Chine n’a g