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e et de philosophie en douze langues anciennes et
modernes
: 1. L’Europe est beaucoup plus ancienne que ses nations. Elle risque
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forces. 3. L’Europe unie n’est pas un expédient
moderne
, économique ou politique, mais c’est un idéal qu’approuvent depuis mi
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métope de Sélinonte au bas-relief ornant une gare
moderne
— celle de Genève —, d’Ovide à Victor Hugo et de l’auteur des mosaïqu
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dans ces eaux, où quelques-uns de nos navigateurs
modernes
ont pensé la retrouver, où certains de nos géographes et géologues s’
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tique : dans leur Atlas de géographie ancienne et
moderne
publié en 1829, Lapie père et Lapie fils font dériver Europe du celti
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te et décrit une Europe assez proche des réalités
modernes
: Et maintenant je vais parcourir de la plume l’Europe en tant qu’el
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ccident ont subi au cours des siècles antiques et
modernes
des fluctuations beaucoup plus fortes que le terme d’Europe : tantôt
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que toujours par oriens des mots que nos versions
modernes
rendront par « ciel » ou « soleil levant », voire par « germe » ! (ai
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aussi les textes d’Horace et des poètes de l’ère
moderne
qu’on lira plus loin. Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1946, 32
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« Origines » de l’Europe53. Ainsi les historiens
modernes
considéreraient comme le sommet de l’Europe — son « toit », dit l’un
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pas un équivalent, a-t-on remarqué56, du pouvoir
moderne
de la Science ?) C’est pour saluer la marche de l’empereur Henri VII
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instant quelque État centralisé et unifié au sens
moderne
. Sa conception est proprement fédéraliste : il veut l’union dans la d
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chap. IV : Les précurseurs de l’internationalisme
moderne
. Le tome II (de 1648 à 1815) terminé par Auguste Schou, a paru en 195
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ope, mais seulement la chrétienté. (Nos jugements
modernes
, sur ce point, sont donc frappés d’anachronisme.) Si l’on s’en tient
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ne œuvre fortement remaniée ; enfin, des éditions
modernes
, restituant plus ou moins fidèlement le texte primitif, souvent « amé
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rs, fut un grand fondateur d’État : « le Lycurgue
moderne
», dira de lui Montesquieu. Fils d’un riche et noble amiral qui l’env
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auteur plus de railleries qu’aucun écrit de l’ère
moderne
n’en aura jamais motivées. Bien entendu, ni cet excès d’honneur, ni c
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qui sont les nerfs de la Guerre. Cet esprit très
moderne
, et sobre, ne voit d’espoir que dans une trêve de vingt ans pour apai
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ui va de Strabon et Ptolémée jusqu’aux géographes
modernes
, comme Rabbe. L’historien de la culture Paul Hazard a décrit mieux q
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fois le dernier des Renaissants et le premier des
Modernes
, le continuateur de Pic de la Mirandole, de Giordano Bruno, de Cardan
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que nous empruntons cette « Description du Monde
Moderne
», très caractéristique de la vision de l’Europe et de sa place dans
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elle n’ait en effet été bien entendue que par les
modernes
, les anciens ne l’ont pas ignorée. Les Grecs eurent leurs amphictyons
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’est donc en réalité le contraire du nationalisme
moderne
: c’est le fédéralisme intégral, le retour à l’esprit des communes :
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déralisme intégral la grandeur nationale (au sens
moderne
cette fois), alors, qu’ils suivent l’exemple du reste de l’Europe, qu
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ilosophiques, septième entretien : « Que l’Europe
moderne
vaut mieux que l’Europe ancienne », 1768. 132. Cf. Contrat social, L
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ouver la splendeur passée de l’Asie dans l’Europe
moderne
; mais bientôt le charme de ma rêverie fut flétri par un dernier term
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une suite de guerres qui créeront le nationalisme
moderne
. Une déclaration de Mirabeau, le 25 août 1790, annonce, par le coup d
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inconscient, dialectique — naissance de la pensée
moderne
. Groupons ici quatre écrivains et philosophes qui, tout en appartenan
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ncepts romains concernant les Imperators aux rois
modernes
et à l’empereur moderne qui, sans doute à l’origine, ne fut considéré
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les Imperators aux rois modernes et à l’empereur
moderne
qui, sans doute à l’origine, ne fut considéré que comme général de la
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des institutions proprement politiques… Les États
modernes
se sont ainsi formés ; — non, comme on a coutume de décrire dans la d
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ituelle de l’Orient en précurseur des philosophes
modernes
de notre « décadence fatale ». Tantôt il voit l’Europe à la tête du p
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n Constant se fait le précurseur des fédéralistes
modernes
, partisans d’une Europe unie dans ses diversités et opposant au natio
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lomatiques de l’époque : Il faut, dans nos temps
modernes
, avoir l’esprit européen. … Les nations doivent se servir de guide le
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un phénomène tellement rare, que si chaque nation
moderne
en était réduite à ses propres trésors, elle serait toujours pauvre.
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ieuse des États protestants voisins. La politique
moderne
ne date que d’alors et certains États puissants s’efforcèrent de pren
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rd et du Sud, du romantisme et du classicisme, du
moderne
et de l’antique, du christianisme et de l’hellénisme. L’Empire de Cha
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ois dans Europa et dans les Leçons sur l’Histoire
moderne
. Elles distinguent fortement Schlegel et les romantiques allemands, m
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volution de l’Asie, de l’Antiquité et de l’Europe
moderne
, comme s’il s’agissait réellement d’une évolution de l’Esprit. Le ter
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nion durable des peuples : L’étude de l’histoire
moderne
qui débute, au fond, avec l’apparition du christianisme en Europe fai
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le grand prêtre. Il fonde surtout, la sociologie
moderne
. Comme tous les saint-simoniens (d’Eichthal, Pierre Leroux, Feugueray
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e, pour plus de précision, surtout dans les temps
modernes
, aux peuples de l’Europe occidentale. … On ne peut certainement espér
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se fondre dans l’immensité de l’humanité la plus
moderne
. Voici l’exorde : Que l’Europe soit la bienvenue. Qu’elle entre chez
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eté sont des concepts spécifiquement européens et
modernes
: Les nations, entendues de cette manière, sont quelque chose d’asse
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leurs dures, nettes, sans mélange. Quant au chaos
moderne
, il nous conduit au pire, mais il se peut que « l’esprit finisse par
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moteurs et protagonistes, les apôtres de l’« idée
moderne
», voudraient le moins faire entrer en ligne de compte. Ces mêmes con
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nes sur les autres, font invasion dans nos « âmes
modernes
», grâce à cette confusion. Nos instincts se dispersent maintenant de
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n se combinant avec d’autres forces, anciennes et
modernes
, nous conduit irrésistiblement vers de nouvelles catastrophes, qui ne
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, en 1917, que la peinture de plein air — alors «
moderne
» — « n’est pas faite pour le peuple » ; or c’est elle justement que
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r, cet humanisme, précisément, cet idéal européen
moderne
de la Raison, du Progrès, de la Science et de la Culture, répugne à l
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e pour notre pays. Ces deux mots sont européen et
moderne
. « Nous devons être européens », « nous devons être modernes », « il
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Nous devons être européens », « nous devons être
modernes
», « il faut se moderniser », « il faut marcher avec le siècle », il
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ancien » qui peut s’opposer à celle d’« européen
moderne
» et qui vaut autant qu’elle, pour le moins. Saint Augustin est Afric
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agé dans divers domaines de la culture européenne
moderne
et, seul avec ma conscience, je me demande : « Suis-je Européen ? sui
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nce, je me demande : « Suis-je Européen ? suis-je
moderne
? » Et ma conscience me répond : « Non, tu n’es pas Européen, ce qui
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péen, ce qui s’appelle Européen ; non tu n’es pas
moderne
, ce qui s’appelle moderne. » Et je continue : « Et ce fait de ne te s
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opéen ; non tu n’es pas moderne, ce qui s’appelle
moderne
. » Et je continue : « Et ce fait de ne te sentir ni Européen ni moder
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nue : « Et ce fait de ne te sentir ni Européen ni
moderne
, ne t’ôte-t-il point ta qualité d’Espagnol ? » … Avant tout, et pour
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se pour principes directeurs de l’esprit européen
moderne
, envers l’orthodoxie scientifique d’aujourd’hui, ses méthodes et ses
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» : La fatalité qui joue contre les démocraties
modernes
, c’est celle de la fausse philosophie de la vie qui pendant un siècle
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de citer. Au reste, qu’il s’agisse des Cassandres
modernes
(de Thomas Hobbes à Orwell, en passant par Swift, Butler, Spengler et
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ise et justifiant le mot de Stendhal : « L’Europe
moderne
est née du christianisme. » Accordons à notre historien qu’au début d
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ientismes antireligieux : l’origine de la science
moderne
serait bien moins grecque que biblique. C’est Karl Jaspers qui l’a mi
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immenses conquêtes des sciences dans la recherche
moderne
. La science européenne est tournée sans limites vers tout ce qui est
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on et un moyen pédagogique. D’où vient la science
moderne
, quelles impulsions l’ont engendrée ? Elle n’existerait pas sans la r
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nombreuses insuffisances de la culture européenne
moderne
, nous nous demandons d’autant plus instamment : que fut donc cette cu
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lture aux temps des origines, avant la corruption
moderne
?280 Voici, selon lui, ce que l’homme du xxe siècle, dans sa situa
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érateurs. Deux de ses mythes fascinent l’Européen
moderne
, selon qu’il croit y reconnaître sa passion de l’aventure technique o
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ît dans sa pleine stature, à la fois éternelle et
moderne
, quand on le compare au héros de l’Iliade. Achille, l’idole de l’Anti
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stin avec la patience de Job. Revêtu d’un costume
moderne
, Ulysse apparaît aussitôt comme un authentique Européen du xxe siècl
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lles s’exposent les deux écoles : Les historiens
modernes
, en particulier les Anglais, ont eu fréquemment tendance à se servir
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tation. Son but est en effet de fournir à l’homme
moderne
un arrière-plan historique et de quoi se former une conception du mon
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ire, la complaisance envers soi-même du philistin
moderne
. Il est, à l’opposé, un autre danger qui consiste à se servir de l’hi
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ir de l’histoire comme d’une arme contre l’époque
moderne
, soit par suite d’une idéalisation romantique du passé, soit au profi
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et des triomphes superficiels de la civilisation
moderne
, si nous tenons à découvrir les forces sociales et spirituelles qui o
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les valeurs prométhéennes cultivées par l’Europe
moderne
qui ont frappé le reste du Monde. C’est le défi aux ordres sacrés, pl
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que l’Occident a été le grand agresseur des temps
modernes
et chaque peuple pourra invoquer ses propres expériences pour justifi
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ue la rencontre de notre civilisation occidentale
moderne
, depuis le xve siècle de notre ère. Et la nature humaine n’ayant guè
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s gréco-romaines en des équivalences occidentales
modernes
. L’histoire ne se répète pas automatiquement et tout ce que peut fair
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apable de donner au monde. Ils sont tous les deux
modernes
, dans le plein sens du mot, et en même temps traditionnels au plus ha
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ue fois qu’un Picasso avance d’un pas dans la vie
moderne
, il avance en même temps d’un pas dans le passé européen… Hors d’Euro
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tions : tel ou tel produit d’un « art prolétarien
moderne
» dans la Chine d’aujourd’hui n’a plus rien de commun avec ce que nou
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t mir genug bekannt, dit Faust, le grand Européen
moderne
. 4° Toutes les créations de l’Europe (l’Église et la philosophie, les
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gémonie. Le secret de cette hégémonie, aux temps
modernes
, semble bien avoir résidé dans la puissance industrielle et technique
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erné déjà l’essence de nos méthodes scientifiques
modernes
; mais elle ne s’en était servie que pour la contemplation, pour la r
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fins pratiques !). Les réalisations industrielles
modernes
, qui ont attendu paradoxalement deux millénaires pour se manifester,
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nt tout à ce qu’on a d’ordinaire écrit l’histoire
moderne
du point de vue nationaliste. Quelques-uns des plus grands historiens
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et vicié toute la vie internationale de l’Europe
moderne
, elle a trouvé sa revanche dans la guerre européenne, qui a provoqué
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international, et les conflits de l’impérialisme
moderne
démontrent une convergence européenne des appétits. Partout, la colle
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permanente de l’Europe. Le découpage de l’Europe
moderne
en nations n’exprime pas cette « essence permanente », ne traduit pas
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nt soutenu que, de toutes les langues de l’Europe
moderne
, c’est l’anglais qui offre le plus de richesses à qui veut écrire de
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es de la Réformation puisèrent leurs inspirations
modernes
dans les vieux textes hébreux et grecs ; la Révolution française empr
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udre, seul, les problèmes que lui pose l’économie
moderne
. À défaut d’une union librement consentie, notre anarchie présente no