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emier caractère constant, où plusieurs historiens
modernes
voient l’origine de l’existence avant tout cantonale des Suisses. La
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édés fédéralistes, et finalement notre neutralité
moderne
. C’est dans cette perspective qu’il faut interpréter la décision de d
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tés politiques, au sens le plus concret, le moins
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du mot. Revenons à nos trois protagonistes. Où en sont-ils en 1291 ?
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ette affaire. Pas davantage de démocrates au sens
moderne
, ni de révoltés : les promoteurs du pacte se promettent seulement de
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urprendre. Elle déconcerte les habitudes d’esprit
modernes
, plus légalistes que réalistes, et plus logiques qu’organiques. Il fa
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n ont jamais lu ce document, vénéré par la Suisse
moderne
. Il est certain que les historiens, jusqu’à Gleser, ont ignoré son ex
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torique de certains traits de famille des Suisses
modernes
, que je me propose de commenter plus tard. Mais gardons-nous de l’ana
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ut battu, devrait à première vue choquer l’esprit
moderne
. Car nos idées de la guerre, de l’armée et de l’ennemi ne sont plus c
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ivilèges ». Le trait le plus démocratique au sens
moderne
que l’on relève dans leur conduite et dans leurs pactes, c’est l’espr
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se, avec Saint-Moritz, ce que la Suisse des temps
modernes
a sans doute de plus grave à se faire pardonner dans le domaine de l’
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ts fédéraux. Il est typique d’une certaine Suisse
moderne
, celle qu’un de mes instituteurs illustrait on ne peut mieux lorsqu’i
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nt y voir les racines lointaines de la neutralité
moderne
. Mais en fait, on l’a dit plus haut, les cantons ne se privèrent pas
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ers du xxe siècle. Il s’agit donc d’un phénomène
moderne
dans l’histoire des doctrines politiques. Repassons rapidement, dans
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ns ici William Martin, bon historien de la Suisse
moderne
parce qu’il fut bon observateur de l’Europe pendant l’entre-deux-guer
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s. Et quoi qu’en disent les détracteurs des temps
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, c’est une des gloires de ces temps, que cette idée ait acquis plus d
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s permettent de réaliser. Il se révèle absolument
moderne
. Et nos après-venants découvriront peut-être qu’au moment où il s’est
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le comparable à celui des préfets dans maint État
moderne
. Là où le préfet donne les ordres du pouvoir central, la commune n’es
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a Constitution). L’exaspération des nationalismes
modernes
fait que beaucoup de nos contemporains jugent étrange, et presque con
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tème en vigueur dans un certain nombre de nations
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, qui possèdent un Sénat à côté de leur Chambre des Députés. En réalit
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bilité gouvernementale sans exemple dans l’époque
moderne
. Pratiquement donc, les conseillers fédéraux ne sont jamais renversés
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ces institutions, le fonctionnement de l’économie
moderne
, la nature particulière de notre système fédéral, ses origines dans n
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devinrent les ancêtres des puissantes entreprises
modernes
de la région zurichoise. L’accroissement de la production textile pro
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ouvre dans tout le pays des supermarchés de style
moderne
. Il crée une banque, une compagnie d’assurances, une fondation pour l
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s, si dangereusement réduit dans d’autres nations
modernes
par des oppositions de doctrine irréductibles, reste beaucoup plus gr
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nomie étant l’agent de l’unification des sociétés
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, si elle prend le pas sur la politique, que vont devenir d’une part l
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aient sans trop oser y croire, et que les patrons
modernes
négocient posément avec des chefs syndicalistes très avertis des cond
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ant l’époque patricienne, très mal vue. La Suisse
moderne
, puritaine et technique, ennemie de la dépense autant que de l’appara
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ade national est sauté. Cas unique, dans l’Europe
moderne
. J’ose y voir le plus grand privilège des Suisses : quelle que soit l
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y ait culture en général — au sens occidental et
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du terme —, il faut une variété aussi riche que possible de créations
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tivement avec les frontières d’une de nos nations
modernes
. Mais il y a plus. La langue ne saurait à elle seule définir une cult
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argement ou complètement indépendants des langues
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, et ne sont, de toute évidence, pas réductibles à des cadres nationau
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sources variées de l’Europe antique, médiévale et
moderne
. Autant de réalités ou d’entités qui n’ont pas les mêmes frontières,
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nérale, et l’Institut Rousseau fonde la pédagogie
moderne
. Tandis qu’à Zurich, qui a vu revivre au milieu du xixe siècle une «
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s secrets spirituels dont la plupart des artistes
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paraissent ignorer même l’existence, soit qu’ils rêvassent dans la co
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leaux, et Manuel n’est pas un « artiste » au sens
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et bien suspect du terme. Un beau jour, fatigué de signer d’un poigna
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es bourgeois, en Suisse comme ailleurs, aiment le
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à partir du moment où ils sont sûrs que « ça tiendra ». Ils ont donc
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tion me semble-t-il, que la plupart des bâtiments
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qu’on ne lui demanda pas de dessiner sont les œuvres de ses disciples
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ouvrage classique de Marcel Raymond sur la poésie
moderne
, De Baudelaire au surréalisme, a fondé cette école qu’on nomme déjà «
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vants, et de cela la Suisse est riche. La poésie
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n’a rien de grand chez nous, mais elle a pris en Suisse deux de ses s
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héologique le plus hardi et dur d’arêtes de l’ère
moderne
. On n’avait pas été moins conformiste depuis Luther dans la réinventi
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ée dans les Églises en retraite devant le « monde
moderne
». En voulant ramener les protestants aux grandes options spirituelle
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rtir de Bâle, de Zurich et de Genève que l’Europe
moderne
va découvrir toute la virtù de la Renaissance italienne, grâce aux gr
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iance à l’endroit de ce qui vient, de notre monde
moderne
en général, mais son goût puissant de la vie et son sens du service d
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son génie fait songer à celle des mathématiciens
modernes
et sa linguistique est fondée sur une science des signes (la sémiolog
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-uns des plus grands mathématiciens et physiciens
modernes
, dont Einstein et Pauli, y ont étudié et professé, mais la science pu
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s positivistes. C’est à ces novateurs, anciens et
modernes
, que l’on doit attribuer la réputation universelle des pédagogues sui
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fait la force principale des petites démocraties
modernes
. Si variés que soient les types d’écoles primaires ou secondaires, pa
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es souveraines apparaissent à certains historiens
modernes
comme des survivances du passé alémanique122. Lorsque les missionnair
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est de plus en plus commentée, car dite en langue
moderne
désormais. En retour, un mouvement liturgique se développe chez les r
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gieux, surtout bénédictins128, puis dans l’époque
moderne
par les œuvres de A.-Ph. de Segesser et de Gonzague de Reynold : elle
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très précise. Les fondateurs de la Confédération
moderne
, les radicaux, ont été conduits par le souci d’éliminer le plus possi
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ix qu’on sait, mais rien ne prouve que les moyens
modernes
, manipulés par le Kremlin ou par la Maison-Blanche et le Pentagone, n
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er à la neutralité : c’est devenu, dans la Suisse
moderne
, un crime de lèse-majesté. Personne n’ose donc crier trop fort, et c’
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re vrai aux yeux de l’immense majorité des masses
modernes
, en Europe et ailleurs : confort technique dans une belle nature, pai
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collines, les usines, les châteaux, les quartiers
modernes
d’une ville indéfinie longuement interrompue par des prés et des bois
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ribué à édifier (au double sens du mot) la Suisse
moderne
, j’entends celle de 1848, mais il paraît plus que douteux qu’un Guill
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ait initial, établi par l’ensemble des recherches
modernes
. Le plus ancien récit des aventures de Tell figure dans une chroniqu
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en critique et comparatif les thèses anciennes et
modernes
sur les origines suisses, et confirme en les nuançant plusieurs des i
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l. On peut bien douter, en effet, que les Suisses
modernes
soient vraiment fidèles aux notables du xiiie siècle féodal qui fire