1 es réflexions sur la crise que subit le monde dit moderne . Réflexions qui ont constitué le point de départ d’un examen de consc

2 l’explosion du savoir, correspond, dans les cités modernes , l’explosion démographique et la complexité rapidement croissante des

3 La Révolution française a créé la nation au sens moderne . Comment l’a-t-elle créée ? Par les théories tirées de Rousseau, moye

4 ’est dans les cafés qu’a pris naissance la presse moderne , au xviie siècle, surtout au xviiie siècle ; c’est dans les cafés q

5 ’agora a en plus donné naissance à nos parlements modernes . Elle est vraiment la cellule mère de notre civilisation occidentale,

6 les tensions qui l’animent. Dans la grande ville moderne , la place (l’agora) est devenue un parking très souvent, tandis que l

7 ont penser à ces galaxies que décrit l’astronomie moderne — elles s’éloignent les unes des autres avec une vitesse croissante e

8 e vrai sens de l’action d’éduquer, dans notre ère moderne , devient conforme au sens étymologique du mot tiré du latin. Dans bea

9 , confiscation dont le résultat est l’État-nation moderne . 27 mai 1966 L’État des rois de France, d’une part, et d’autre part,

10 e plus en plus un but en soi, comme l’État-nation moderne . Tandis que l’État composé librement par des cités ou de petites comm

11 — de la formation des différentes nations au sens moderne  ? Je pense que c’est un troisième facteur, qui est l’organisation ter

12 té, qui, laissé seul, ne donne qu’un État, l’État moderne ou l’État totalitaire, si on le laisse aller, mais sans lequel il ne

13 blement qu’elles sont les origines de nos nations modernes . Voici une liste des traits caractéristiques des tribus primitives :

14 les chauvinistes et nationalistes de nos nations modernes  : ma nation est le centre du monde, c’est par là que l’on touche au c

15 ette conviction. Dans la période du nationalisme moderne qui commence avec la Révolution française, l’avant-garde de la Révolu

16 68 L’État-nation est une combinaison relativement moderne de deux réalités, sociale et politique, beaucoup plus anciennes, d’or

17 ntre les tribus primitives et les nations au sens moderne . Si les empires sont nés de tribus englobées et fixées sur un territo

18 naissance d’un nouvel impérialisme : les nations modernes ont d’abord voulu s’extraire du tout englobant qu’était l’empire ; au

19 69 L’étape importante pour la formation de l’État moderne , c’est le début du xive siècle, où nous voyons se former quelque cho

20 Avignon, sous sa protection. Ce modèle de l’État moderne , commencé par la France, sera reproduit avec différentes variantes, u

21 veraineté jalouse et ombrageuse des États-nations modernes ne fait que reproduire, en grand, l’obstacle constant, à travers les

22 te de rappeler la manière réelle dont les nations modernes se sont constituées. Elles se sont constituées par l’impérialisme d’u

23 feste donc dès le début de l’apparition de l’État moderne . Le véritable absolu pour l’homme moderne sera désormais l’État, être

24 l’État moderne. Le véritable absolu pour l’homme moderne sera désormais l’État, être collectif plus ou moins mystique, qui se

25 on ou idéologie, c’est la particularité de l’État moderne , de l’État-nation moderne, d’imposer la même frontière à toutes les c

26 particularité de l’État moderne, de l’État-nation moderne , d’imposer la même frontière à toutes les choses qui sont, par nature

27 et un peu avant dans Montesquieu. Le mot est donc moderne , il n’a existé ni dans les Ligues grecques ni dans les Ligues suisses

28 la possibilité du fédéralisme au sens absolument moderne du terme. Le fédéralisme ne pouvait naître réellement, malgré ce qu’o

29 ’ambition, sur le plan religieux, de l’œcuménisme moderne  : non pas fusionner toutes les diversités, mais réussir à les unir to

30 obre 1965 Qu’est-ce que nous voyons dans ce monde moderne  ? Qu’il est toujours plus complexe, mais qu’il devient tellement comp

31 r qui perd ses prises sur la complexité de la vie moderne  ! Tandis que le fédéralisme, avec son respect des diversités, je dira

32 ociété ; tandis que, d’autre part, les techniques modernes , techniques d’information, de transport accéléré, ou de calcul électr

33 tes techniques vont dans le sens d’un fédéralisme moderne , c’est-à-dire d’un régime politique qui, loin de vouloir effacer tout

34 rrive à pouvoir tenir compte grâce à la technique moderne . 19 novembre 1976 Si on ne réussit pas dans la voie de la fédération,

35 tralisme et le dirigisme à la complexité du monde moderne . L’essor des nouvelles technologies, la diversification des moyens de

36 ns comme la préparation à la création des nations modernes . On était, par exemple, obligé de dire que certaines parties de la Fr

37 t-à-dire la formation de l’État national, au sens moderne , et la combinaison stricte d’une ethnie et d’un territoire, d’une tri

38 atisation et l’étatisation du pouvoir, l’individu moderne , dans nos sociétés occidentales, se voit livré à l’indétermination, c

39 l’inverse qui est vrai. 2. Finalités et monde moderne 29 octobre 1971 Il y a quelque chose qui est peut-être plus effray

40 s. 11 février 1966 Dans ce que l’on appelle l’ère moderne , qui commence avec la Renaissance et qui va jusqu’au xixe ou xxe si

41 r peu à peu leurs conséquences politiques ; l’ère moderne sera de plus en plus l’ère des idéologies politiques, et ces idéologi

42 est le règne de l’individualisme, presque au sens moderne du mot ; c’est aussi le règne de la démagogie, parce que les membres

43 ement un citoyen ; on dirait même, en termes plus modernes , une personne. Ce n’est donc pas un simple homme, individu de l’espèc

44 juste titre — comme l’ont fait beaucoup d’auteurs modernes — comme le véritable ancêtre de l’État totalitaire ? Je réponds absol

45 xtension du pouvoir royal). 16 janvier 1969 L’ère moderne a été de plus en plus l’ère des idéologies politiques, et nous verron

46 d’exercice du pouvoir. Les idéologies politiques modernes ont déplacé le sacré du religieux au profane, de l’Église à la nation

47 uniformise les consciences. La nation idéologique moderne se distingue ainsi de l’idée originelle : la communauté de naissance.