1
s qu’une minorité de Genevois. Chose étrange, les
mœurs
politiques sont restées les mêmes à Genève à travers les siècles. La
2
s quelque chose qui peut contribuer à changer les
mœurs
. Et le changement est la dernière chose que peut accepter une société
3
entent un danger différent : celui de changer les
mœurs
parce qu’ils sont, je l’ai dit, manieurs de mots, donneurs de sens. L
4
l’ai dit, manieurs de mots, donneurs de sens. Les
mœurs
dépendent du langage. Prenez un seul exemple : le mot amour ; La Roch
5
homme et la femme est un élément important de ses
mœurs
. Or cette façon n’a pas été modifiée par les grands de l’époque, les
6
ait pu transformer nos manières de sentir, et nos
mœurs
, et nos arts, pour des siècles ? Ne serait-elle pas au contraire le s
7
éros du siècle où les cyniques donnent le ton aux
mœurs
et à l’esprit. Or, ceux qui demeurent insensibles aux réalités spirit
8
cinq siècles de progressive sensibilisation, des
mœurs
au mythe, avec l’usure et la déperdition d’énergie que cela implique
9
érature romanesque qui, désormais, va étudier les
mœurs
des courtisanes, l’inceste, l’homosexualité féminine et masculine, et
10
ette invasion de l’érotisme dans la rue, dans les
mœurs
, dans le langage, dans les livres, ne signifie nullement que la sexua
11
life qui canalise les aspirations, uniformise les
mœurs
et unifie une société, – ou au contraire le cheminement secret qui co