1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 ment indiscrètes, me racontaient leur vie sans le moindre souci de se faire bien ou mal juger, m’appelaient par mon prénom au b
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
2 s, ses réserves, et son plan. Je n’ai donc pas la moindre opinion. — C’est impossible ! insista l’autre. Tout homme intelligent
3 isque bien de rejoindre plus vite que l’Europe, à moindres frais, le modèle stalinien. Cette absence d’opposition réelle, ce man
4 nts, et claquent les portes dès que se produit la moindre divergence. À ce propos j’entendais l’autre jour un diplomate américa
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
5 adore accumuler le plus de faits possible dans le moindre espace, sur le même plan et sans jugements, et qui s’acquiert au prix
6 million resplendissant au terme de l’épreuve. Le moindre film européen d’avant la guerre, projeté dans une petite salle de rét
7 et en paraît opportun. Tout cela se passe sans la moindre hypocrisie… Mais aussi sans le moindre respect pour la valeur proprem
8 se sans la moindre hypocrisie… Mais aussi sans le moindre respect pour la valeur proprement littéraire ou intellectuelle d’une
9 téraire ou intellectuelle d’une œuvre. Et sans la moindre considération pour sa durée probable : le succès immédiat compte seul
4 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
10 a, et Main Street. Cette phrase ne résiste pas au moindre examen. Dirai-je qu’en France tout se ressemble, parce que vous y tro
11 randes. Ils parlent constamment d’argent, sans la moindre pudeur, tandis que vous y pensez constamment, en le cachant. Ils sont
12 nce imméritée qu’il lui faudra saisir au vol : le moindre scepticisme la tuerait. Ainsi jetés dans l’improvisation, personne ne