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rils. On n’est jamais plus en danger que dans les
moments
où l’on se trompe sur la vraie direction de la menace, et où l’on ten
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ntre nature devenue seconde nature. Et c’est à ce
moment
-là que Baudelaire peut écrire : L’homme et la femme savent de naissa
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percer le bout de son oreille pointue : c’est au
moment
précis où le péché n’est plus reconnu pour tel et veut se justifier.
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ens, nous sentons quelquefois intervenir comme un
moment
d’accélération panique : c’est lui ! Tout d’un coup, les choses s’agg
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, mais par nos mains et nos pensées. C’est ici le
moment
de nous rappeler notre slogan démocratique : Tous les hommes se valen
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est ce qui sert tes intérêts. N’est-ce pas ici le
moment
de se demander au nom de quoi nos moralistes de la passion combattent
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s aucune illusion, lui disait-elle, même dans les
moments
où elle osait se livrer à tout son amour : je suis damnée, irrémissib
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nt de ces attitudes capitales dont les très rares
moments
de pureté suffisent à déterminer l’atmosphère d’un ensemble humain co
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nstrument de nos plus épuisantes tortures. À quel
moment
l’amour est-il devenu souffrance ? Dans le langage de la théologie, i
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’un air ému, et il mord dans la pomme. C’est à ce
moment
que le mal est vraiment « consommé ». La femme n’est pas plus diaboli
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nous dépasse et nous l’avons créée. À tel et tel
moment
, dans un passé récent, pouvions-nous arrêter le glissement, renverser
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— Allemagne, réveille-toi ! hurlait le Führer, au
moment
même où il plongeait son peuple dans le cauchemar de l’hypnose collec
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Ne souffrons pas qu’elle masque plus longtemps le
moment
décisif du drame de notre histoire, le principe même de toute victoir
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ont rien sur le mystère qui fait qu’à de certains
moments
, certains mots nous parlent, et non d’autres, fût-ce à voix basse, au