1
’inspirais alors — comme on quitte sa nourrice au
moment
du sevrage. Mais la doctrine de la personne, que leurs œuvres et leur
2
spèces d’un tour de phrase ou de pensée, quelques
moments
d’un drame secrètement familier. Ces formes, ces formules, elles me p
3
tifs limités et concrètement conditionnée. Dès ce
moment
, le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il lui faudra maintenant le re
4
eur chœur qui chante une dernière fois la loi, au
moment
qu’il reçoit la grâce de lui échapper : Wer immer strebend sich bemü
5
inséparable de ses œuvres ; ses œuvres qui, à tel
moment
nécessaire et imprévisible, viennent rétablir un équilibre compromis.
6
vant Goethe comme devant Hölderlin, s’ouvre à tel
moment
de la vie spirituelle une carrière de démesure et de délire splendide
7
tera dans la foi, ou bien dans le néant. C’est le
moment
de confesser que je ne crois pas cette histoire aussi réelle qu’on m’
8
on, il est clair que son attitude implique dès ce
moment
un sous-entendu extérieur aux seules règles de l’échiquier. Relativem
9
n le Chat disparaît complètement. Mais à certains
moments
il s’amuse à renaître. On voit d’abord son rire, rien que son rire qu
10
possible ? Est-ce un effet de notre choix, ou un
moment
de notre vie ? Ils en parlent bien aisément, les chrétiens…) Quelques
11
egaard nous attend au réveil. Il nous saisit à ce
moment
précis où tous les systèmes s’évanouissent devant l’effroi du choix c
12
tence banale, et le sentiment d’étrangeté qui par
moments
l’accompagne en sourdine, s’expliquent de la manière la plus « logiqu
13
ui a perdu le chemin. Quelque chose d’analogue au
moment
négatif d’un élan — d’un saut dans la vie de la foi — le moment où le
14
d’un élan — d’un saut dans la vie de la foi — le
moment
où le corps se ramasse et feint de refuser le saut pour mieux se déte
15
’élan. Il sait qu’il faut sauter, mais au dernier
moment
, il ne croit plus que de l’autre côté, il retombera sur un terrain so
16
ce. Cette conscience au sein de l’angoisse est un
moment
spirituel que l’on retrouve en toute conversion. Kierkegaard l’a décr
17
t de mort, la commune se rassemble, et c’est à ce
moment
qu’arrive du Château la décision déclarant que K. n’a pas réellement
18
c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois
moments
décisifs de la tradition d’Occident, c’est s’interdire de rien compre
19
un mystère que le croyant pressent et vit au seul
moment
de la prière. « Demandez et l’on vous donnera », dit le même Dieu qui
20
ous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le
moment
de la décision, et néglige les moyens termes où voulait se complaire
21
st en marge de l’œuvre, ou si l’œuvre n’est qu’un
moment
privilégié de ce journal. Alors le vrai portrait de l’auteur n’est pl
22
introduction à une liberté toute nouvelle. Dès ce
moment
il accomplit en apparences une évolution fort semblable à celle de ce