1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Naissance de l’érotisme occidental
1 . Ces vifs plaisirs profonds, anxieux ou tendres, moments de grâce de l’amour humain et couleurs du langage mystique, procèdent
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
2 ans les unir vraiment, on aura reconnu les grands moments du Mythe. L’auteur en a-t-il eu conscience ? Certains épisodes du rom
3 a mobilisé son hostilité à l’égard du monde. Le moment négateur du monde et du social, inhérent à toute vraie passion, n’app
4 nnais-tu pas un philtre contre ce qui, au dernier moment , nous sépare ? Mais ici, le roman de Musil s’engage dans deux voies
5 u après, et va mourir en Sibérie. Ainsi, tous les moments de la Légende transparaissent et se recomposent l’un après l’autre, a
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
6 connues de tous, celles de Shakespeare, certains moments mystérieux d’une dialectique tout intérieure. On sent le risque de l’
7 cette éducation et dès le début. … Dès le premier moment l’élément religieux est donné de façon décisive ; il a sans contredit
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Don Juan
8 a volupté du vrai sensuel commence au-delà de ces moments que Don Juan fuit à peine atteints. Faudra-t-il se résoudre à soumett
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
9 ’existe que dans le temps, dans une succession de moments , puis disparaît, contrairement à l’œuvre plastique, peinte ou sculpté
10 et multiplicité. Sa vie n’étant qu’« une somme de moments distincts… une addition d’instants », Don Juan ne saurait avoir de bi
11 g où souvenir et nostalgie s’embrassent. C’est ce moment que j’aime tant. » Et il ajoute que lorsqu’il peut la dire « sienne »
12 ndition cependant qu’il ne l’épouse pas. Dans ses moments « d’équilibre doré » et d’évaluation créatrice de la morale et de la
13 Don Juan meurt avec le temps et la succession des moments . C’est la vision du Retour éternel qui subitement « cloue » le Don Ju
14 riste temps, joyeuse éternité. — Don Juan, joyeux moments , éternité d’enfer. Un contraste aussi pur, terme à terme, implique év
15 l n’a plus de raisons de le faire… Le Bonheur. —  Moments de grand plaisir multipliés par les aventures sans lendemain, couples
16 s accompagner dans l’ombre, et nous savons que le moment est venu de virer de cap, ou bien d’affronter la tempête et les orage
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
17 mentale, dans ce regard critique qu’à de certains moments il porte sur ses deux lui-même dissociés — et qui n’entrent vraiment
18 avec l’âme.) Cet aveu pathétique est l’un de ces moments où Gide existe, « irremplaçable », où il rejoint sa vraie personne, p
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
19 il pouvait être avec mon œuvre, qui comptait à ce moment -là plus d’un demi-siècle. Atteindre le but sans le voir (blind), celu
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
20 t sa croyance en la transmigration… Mais voici le moment d’ajuster la vision. Tout l’Orient exagère ses formules. Il dit cent-
21 pas au bien ni au mal, mais regarde ce qu’est, au moment présent, ta physionomie originelle, celle que tu avais avant même d’ê
22 u’il lui sacrifie ? Le masochisme n’est-il pas le moment de retombement de l’âme frustrée, quand l’esprit qui l’appelait cesse
9 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
23 ce n’est qu’un jeu. Pourtant, si l’on regarde un moment , mais sans jouer, les « couleurs » du jeu de cartes ordinaire, on ne
24 oit soudain le point de la vie ; qu’il y ait tels moments où nous sommes convaincus que « tout » dépend d’une décision à prendr