1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 Deux philosophies, affirme-t-il, se disputent le monde . L’une vient de l’Orient, et insinue dans le monde romain les virus d
2 onde. L’une vient de l’Orient, et insinue dans le monde romain les virus du christianisme, de la Réforme, de la Révolution et
3 ien d’original dans cette conception simpliste du monde , qui n’est en rien différente de celle de l’Action française ; remarq
4 ièrement, il abandonna le stade et rentra dans le monde où nous vivons tous. Écœuré du désordre général, il cherche des remèd
5 ien volontiers qu’il n’est pas une opinion sur le monde à laquelle je ne préfère le monde ». Je préfère à la dogmatique de M.
6 opinion sur le monde à laquelle je ne préfère le monde  ». Je préfère à la dogmatique de M. de Montherlant son admirable lyri
7 nse axiome formulé par Hésiode et qui gouverna le monde ancien : La moitié est plus grande que le tout ». Le sport comme un a
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 visages que je puis à peine reconnaître. Reste le monde , — les choses, les faits, la vie, comme ils disent. Je me suis abando
9 e faiblesses4.) Et demain peut-être, agir dans le monde , si je m’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut, comme elle
10 existence que m’imposent mon corps et les lois du monde , et comment augmenter ma puissance de jouir, en même temps que ma pui
11 du large !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde . Chant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire autre cho
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 plus reposante. Cette imparfaite accoutumance au monde de sensations inconnues où nous étions baignés nous promettait pourta
13 e.) Une atmosphère de triste volupté emplit notre monde à ce chant. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa doul
14 rmi la foule, lève les yeux, au plus beau ciel du monde . h. « Soir de Florence », La Semaine littéraire, Genève, n° 1715, 1
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
15 t, la dispersion des efforts artistiques. Tout ce monde d’amateurs de découvertes, de snobs, de marchands de tableaux, de cri
16 hands de tableaux, de critiques d’avant-garde, ce monde où tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et qui f
17 moins du fils d’un tel père. « Voilà le train du monde … » Je ne pense pas qu’il en faille gémir. Une certaine résistance est
18 r. Ce garçon aux allures discrètes promène sur le monde des yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loi
5 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
19 rès vrai que les notions réaliste et idéaliste du monde ne sont séparées que par un léger décalage dans la chronologie de nos
20 fare militaire, ainsi je m’abandonne au rêve d’un monde que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons.
21 e répondit-il, que seul vous venez d’atteindre au monde des êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vous me voyez parce que
22 lés… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque bras, l’air de
23 — Pour moi, dit Gérard, je situe l’amour dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus. Vous le savez
24 choses — et c’est cela seul qui donna un sens au monde . — Mais je bavarde, je philosophe, et vous allez me dire que c’est tr
25 ire que c’est trop facile pour un homme retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’i
26 avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde ne sont que décors mouvants dans la lueur bariolée des sentiments, il
6 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
27  ; accepte d’attendre comme un enfant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fall
28 comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il n’est pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à savoir ce
7 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
29 e génie tourmente cet être faible, humilié par le monde . L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison
30 après un grand accès de fièvre… L’agrément de ce monde , je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si l
31 chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde  ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui
32 ut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est q
33 entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait le monde … Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
8 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
34 mais ces hauts murs d’ombre et de vent autour du monde où nous vivons parquent les visages les sons brassent les lueurs des
9 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
35 rofesseurs, journalistes, spécialistes de tout au monde  ; des jeunes gens qui ont fait leurs études à la Nouvelle Revue fran
10 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
36 ou ivre, c’est-à-dire quand je suis dominé par le monde . Ils ont tous le même air absurde. Des fantômes d’une autre sorte, ce
37 mplement une variation dans mes relations avec le monde . En quoi cette première question est assez indiscrète. II Il y aurai
38 ons tout juste bonnes à évoquer la basse pègre du monde spirituel. Ce n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’
39 mprenons à ce signe qu’il nous transporte dans un monde plus hautement organisé, c’est-à-dire plus réel. (L’absurdité des cho
40 t un effort de création — car toute découverte du monde spirituel revêt pour nous, normalement, l’aspect d’une création. Il s