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en bas, traduit un seul et même refus de voir le
monde
tel qu’il est : pécheur et racheté, condamné et sauvé. Qui ne croit p
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le que vous ne verrez nulle part ailleurs dans le
monde
. Cette habitude remonte au Moyen Âge germanique. À cette époque, l’«
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er, laquelle a le plus de chance d’avenir dans le
monde
où nous allons entrer ? Je n’en sais rien. Mais je suis sûr que l’écr
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ont douceur de vivre ? Déjà nous éprouvons que le
monde
a glissé dans une ère étrange et brutale, où ces formes de vie qui so
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partagée dans un silence de catacombes. Centre du
monde
! Il s’en va, coudoyant la foule et traversant les lieux publics avec
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e le Scandale, l’Autre, l’Amour qui bouleverse le
monde
et fait surgir des quotidiennes apparences l’être touchant, bizarre
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ujours les mêmes histoires, pas de décision… » Le
monde
était en train de changer de face d’un jour à l’autre, mais on le reg
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issable de la Vie, toujours pressée d’imaginer un
monde
où tout peut encore continuer. J’ai vu la civilisation frappée au cœu
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une ferme au marché le plus proche. Nulle part au
monde
la vie n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là
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st l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du
monde
, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder tant de mo
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r aux types d’humanité que représentaient dans le
monde
les acteurs à succès, les écrivains célèbres, les modèles des grands
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le plus affreux de son Histoire qui le révèle au
monde
, aujourd’hui, dans sa véritable grandeur. Les journaux qui nous appor
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ce que Hitler vînt en prendre avantage. Devant un
monde
à reconstruire, les grandes questions peuvent et doivent être reposée
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-dire comme une personne ? Il fallait repenser un
monde
en partant, non point des objets — fussent-ils aussi abstraits que le
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centrale de son humanité devons-nous recentrer le
monde
? Les institutions doivent être fondées sur une notion compréhensive
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ou cercle invisible d’esprits apparentés dans le
monde
entier. Mais cette image d’un univers composé de groupements autonome
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araît mieux apte à inspirer ceux qui demandent un
monde
à la mesure de l’homme, non plus à celle des monstres nés de son anxi
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aux langues. k. « L’attitude personnaliste », Le
Monde
libre, New York, Montréal, n° 3, octobre 1944, p. 69-72.
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nstitue la fin de l’expression ? A. Oui, dans un
monde
cartésien, c’est-à-dire dans le monde du discours. Car le Discours de
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ui, dans un monde cartésien, c’est-à-dire dans le
monde
du discours. Car le Discours de la méthode ne définit en somme qu’une
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destie cartésienne. Car enfin où prend-on dans le
monde
rien qui soit « clair, simple et facile » en soi ? Le monde dans lequ
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qui soit « clair, simple et facile » en soi ? Le
monde
dans lequel nous vivons et parlons n’est-il pas, comme l’a dit un Rus
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parlons n’est-il pas, comme l’a dit un Russe « le
monde
de l’imprécis et du non résolu » ? Ou comme l’écrit Descartes lui-mêm
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ésolu » ? Ou comme l’écrit Descartes lui-même, le
monde
des choses « mal compassées » ? L’application d’une raison sans parti
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? L’application d’une raison sans parti pris à ce
monde
tel qu’il est donné, n’a-t-elle pas pour effet immédiat de multiplier
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visions moins illustres, qui n’embrassent pas le
monde
de haut en bas, dans un fulgurant inventaire. Je parle de visions fur
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tives qui sont à celle de l’apôtre comme le Petit
Monde
au Grand Monde, — signes du Tout et de la Fin, mais signes seulement,
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à celle de l’apôtre comme le Petit Monde au Grand
Monde
, — signes du Tout et de la Fin, mais signes seulement, résumés, prise
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a restituer les prestiges de la persuasion. Notre
monde
retentit d’événements incroyables et pourtant mortellement réels. Les
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uaire avait transcrit dans son huitième volume du
Monde
primitif, d’après un amateur qui, lui-même, n’avait pu copier l’art d
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s. Non moins valables. Car le tarot représente le
Monde
: on peut le voir de plus d’une façon. A) Pays. Citons Elie Alta : E
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Il y a 7 lettres appelées doubles qui figurent le
monde
des planètes ; puis 12 lettres dites simples qui figurent les 12 sign
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e zéro) et aboutit à la connaissance de soi et du
Monde
(arcane 21) en passant par tous les stades du développement collectif
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de rêve et d’attente. C’est un prince de l’autre
monde
en voyage ici-bas. Sous cet aspect, il est la conscience individuelle
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que le grand, tenu pour néant par la raison et le
monde
, symbolisé par le cercle, il est l’expression de la volonté d’individ
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n pouvoir magique. Voici l’expérience du Fou : le
monde
extérieur n’a pas plus de signification réelle que l’ego, dont il s’e
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graphie sommaire Antoine Court de Gébelin : Le
Monde
primitif (volume VIII) : Du jeu des tarots, Paris, 1781. Etteilla :
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ains sans cerveau qui travaillent sans fin par le
monde
, peinant peut-être en pure perte, si ce n’est pour notre perte à tous
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aucun doute, et ils le savent. Toute l’opinion du
monde
en est à peu près là, que la pensée ne peut venir qu’à la remorque d’
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oirs. Ce qu’il nous faut, ce n’est pas d’abord un
monde
bien arrangé autour de nous. (Certaines prisons sont très bien arrang
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traite de folies, à l’âge où l’on prépare dans le
monde
entier, à la demande générale, la prochaine et irrévocablement derniè
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cédents ? Faut-il penser que vous vous moquiez du
monde
? — J’étais sérieux. Je prenais au sérieux les événements qui nous me
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ensent quelques généraux. Je parlais de la fin du
monde
… — Et maintenant vous nous dites : aucun danger ! C’est là sans doute
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se non ordinaire pour se rendre contemporain d’un
monde
qui change beaucoup plus vite que Jules Verne n’a pu le rêver. C’est
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e folie furieuse et inutile ne régnait pas sur le
monde
d’après-guerre, le problème partir ou rester se résoudrait en termes
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Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du
monde
s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)v M. de Rougemon
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e, on puisse affirmer que le centre de gravité du
monde
s’est déplacé en Amérique ? Très nettement. Vue de New York, l’Europe
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constitue une espèce de glacis ou s’affrontent le
monde
anglo-saxon et le monde russe. On a fortement l’impression de l’exist
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glacis ou s’affrontent le monde anglo-saxon et le
monde
russe. On a fortement l’impression de l’existence de deux pôles d’att
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général, les hommes d’affaires voudraient que ce
monde
lointain s’ouvre. Le président de la Chambre de commerce américaine e
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Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du
monde
s’est déplacé d’Europe en Amérique », L’Illustré, Lausanne, n° 20, 16
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rte de ce continent qui, à lui seul, constitue un
monde
. Quelle merveilleuse exploration pour qui sait respecter, après l’avo
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ntours de ce mot « superficiel », qui gouverne le
monde
! Bien avant la sanglante tragédie, Denis de Rougemont, dans son Jou
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patiemment et qu’elle illustre encore aux yeux du
monde
. Je veux parler de la « mémoire » et de l’« expérience historique »,
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voient obligés chaque matin de reconstruire leur
monde
, de l’apprendre à nouveau et de réinventer les gestes élémentaires. C
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le pire. Il pressent que le sort, la science, le
monde
moderne et sa prospérité ne sont pas les garants infaillibles d’un bo
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le de ses choix, à qui reviendrait l’empire de ce
monde
? À l’Ecclésiaste ou au Jeune Homme ? Le sage ne raillerait pas avec
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, la pensée de la Fin a les meilleures raisons du
monde
d’être pensée ; toutefois l’effort entier de notre vie la neutralise.
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emps, désormais, travaillait contre nous ?) Et le
monde
entier s’organise à ce niveau de vie moyenne qui paraît offrir à la m
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n d’anticiper sa fin : la fin du temps, la Fin du
Monde
. Car il se peut que l’assurance mondiale que nous tentons d’organiser
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le-même. Pour la première fois dans l’histoire du
monde
, nous pouvons calculer le prix de revient d’une destruction de l’huma
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, démesuré. Écoutez-moi : s’il se trouvait que le
monde
réellement fût perdu, quel que soit le désir que vous avez qu’il dure
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re sorte, fulgurante. Péripétie La scène du
monde
vient de passer à une vaste conversation de la mort, sur les places e
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rtirait pour voir ? Seul, d’ici, je m’étonne : ce
monde
peut si facilement glisser, tout se trouver changé, et les hommes pou
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Premier jugement, par la lumière La fin du
monde
, irréfutable, s’arrêtait un peu en avant, les regardait sans indulgen
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ir petit. On en reviendrait bien, de cette fin du
monde
! Car sinon tout apparaissait d’une indécence inexprimable. Depuis bi
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’était défendu que de l’autre côté, du côté de ce
monde
mal fait… Parut un soleil nouveau. Et ceux qui le voyaient prenaient
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rkegaard, d’après une caricature. y. « La fin du
monde
», Fontaine, Alger, n° 53, juin 1946, p. 7-16.
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ue, il vous arrive souvent de vous sentir seul au
monde
en connaissant tout le monde. La rançon d’une intimité trop rapide et
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ays vient de construire l’avion le plus rapide du
monde
. L’industrie française a tenu le coup, elle se remonte même si rapide
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Mais tout compte fait, l’avion le plus rapide du
monde
n’existe qu’à un seul exemplaire. Et pendant qu’on le construisait, l
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e de fonctionner sur toutes les grandes lignes du
monde
. Curieuse impatience du génie français : il invente sans relâche, et
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aste le plus profond entre l’Ancien et le Nouveau
Monde
: leur manière de réagir à la souffrance. Prenons l’exemple de la mor
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la mort comme des accidents insensés, que rien au
monde
ne peut rendre acceptables ou justifiables. L’idée que la souffrance
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st l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du
monde
, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder tant de mo
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issable de la vie, toujours pressée d’imaginer un
monde
où tout peut encore continuer. Je viens de voir une civilisation frap
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ent dix fois par jour les usagers de la radio. Le
monde
a changé de face sous nos yeux, mais nous le regardions de trop près
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s non, si c’était vrai, j’aurais su t’arrêter. Le
monde
entier en eût été changé à l’instant même, sans que nul ne s’en doute