1 ayant failli, s’inverse en menace suspendue. Le monde païen ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’es

2 comme automatique. C’est autant dire que dans le monde païen, l’homme reste seul avec lui-même et se ferme aux interventions

3 bord. Que lui servirait, pense-t-il, de gagner le monde s’il y perdait son moi ? Il est certain qu’à sa manière il a raison.

4 ituel, et transposons le mythe de Tantale dans un monde où l’instant d’abandon ne signifie plus la mort mais la vie et l’héri

5 tte, qui est alsacien, jure que pour tout l’or du monde , une plaisanterie de ce genre ne le ferait pas pleurer. Sur quoi l’in

6 ers et vous êtes le peuple le plus militariste du monde . Si vous vous dites un pays démocratique, c’est simple mot. Votre dém

7 critique inconsciente de l’atmosphère du Nouveau Monde  : elles en peignent le négatif. L’Américain me paraît peu doué pour l

8 e telle croyance. Nul n’est irremplaçable dans un monde aussi vaste, et où les déplacements sont si faciles. Au vrai, l’amour

9 iarcat, du mariage et des « moms » Dans un tel monde , il ne subsiste que deux solutions praticables : le mariage, ou l’aff

10 servé, le spectacle le plus inquiétant du Nouveau Monde  : car nous sommes habitués à voir des hommes en masses, à la caserne

11 ’on divorce davantage que dans tout autre pays du monde , Suisse comprise. Mais ce que les statistiques oublient de noter, c’e

12 e nos jours encore les mœurs sexuelles du Nouveau Monde . J’ajouterai qu’elle les détermine principalement par les réactions q

13 les Latins, a les cimetières les plus heureux du monde . ⁂ Cambridge retient l’Européen, parce qu’à la différence des autres

14 re7. Mais je fuyais partout, dans la rue, dans le monde , au cinéma, sous le moindre prétexte. À deux heures aujourd’hui, je m

15 bre blanche, vaste et carrée. Je me sens rendu au monde et à la vie courante. Mais pendant que je m’escrimais contre son imag

16 ême, on ne voit pas les mêmes objets. Et comme le monde est une vitrine, en bonne partie, il doit être possible de déterminer

17 infortune d’un auteur d’après ses descriptions du monde . 10 mai 1942 Un job. — J’étais allé voir mes enfants à Long Island,

18 e et des métiers de plus d’une race… « Chemins du monde , l’un vous suit. » Chemins d’exil. Wesport (Connecticut), 15 août 194

19 un peu, pour qu’elles circulent, précisément.) Le monde actuel pressent qu’il a besoin de maîtres et de directeurs de conscie

20 Drôle de paix (7 juin 1947)l Nouvelles du monde chaque matin dans l’excitante confusion d’un grand journal américain 

21 que, depuis que Hitler a disparu. Notre vision du monde , naguère limitée aux dimensions de la nation, mais désormais sollicit

22 llicitée par des espaces nouveaux, se trouble. Le monde qui encadrait nos actes et pensées et suffisait à leur fournir des re

23 les mêmes rapports avec l’état des forces dans le monde qu’un combat de coqs avec le problème de la bombe. Et tout cela n’est

24 s partis il y a la vie sérieuse, la vie réelle du monde , d’immenses transformations continentales qui demain disposeront de n

25 arité globale. Désormais nous savons qu’il y a le monde et qu’il est un. Nous le savons théoriquement. Mais il nous faut enco

26 nalisme. Quatre foyers de contradictions Le monde s’offre à nos yeux, cette année, sous les espèces de quatre ou cinq f

27 rd se voit chargée de la conduite des affaires du monde et se dispose à exporter les principes de son way of life, qui se con

28 démocratie américaine elle dominerait bientôt le monde par la seule force de son utopie de justice et d’ordre social. Si l’A

29 ssentiellement de la répartition des richesses du monde , au bénéfice de leur nation, bien entendu. Si c’est le cas, ces homme

30 ire. l. « Drôle de paix », Une Semaine dans le monde , Paris, n° 56, 7 juin 1947, p. 1 et 6.

31 r avantage est d’y rentrer. La « bombe » et le monde … La nuit est venue. Nous passons dans un petit salon bien bourgeoi

32 vais sortir très prochainement Journal des deux mondes , dont la Guilde du Livre a déjà donné une édition. À l’intention du

33 re les intérêts de leur nation contre le reste du monde . La fédération sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront

34 e qu’il nous faut aller vite. ⁂ Il n’y a, dans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux politiques, deux attitudes humai

35 e la police. Or l’être des gouvernements, dans le monde actuel, c’est la souveraineté absolue. Tous les États-nations qui se

36 le suivant : 1° « Henry Miller propage l’idée du monde la plus désespérée qu’un Américain ait encore puisée dans son pays » 

37 s livres des « rabatteurs de dollars à travers le monde  ». Essayons d’expliquer patiemment l’absurdité technique de ce reproc

38 se de position ». (Avec toutes les imprudences du monde , il m’a fallu 350 pages serrées pour en esquisser une, partielle, dan

39 u’elle tient encore ou ne tient déjà plus dans le monde actuel… Mais puisqu’on m’invite aujourd’hui à développer ce qui me pa

40 L’Europe est plus petite que nous ne pensions, le monde plus grand. Nos descendants s’étonneront bien que Valéry ait pu nous

41 empires, qui ont un air de vouloir se partager le monde . En 1939 il y avait en présence l’Allemagne et les démocraties : tout

42 ne fois les pistolets déposés sur la table ? Deux mondes sont en présence, que nous n’approuvons pas, pour des raisons d’aille

43 e comme s’il n’y avait rien devant nous. Quand le monde attend de nous l’invention pacifiante et la formule d’un ordre neuf…

44 . q. « Une Europe fédérée », Une Semaine dans le monde , n° 84, 20 décembre 1947, p. 1-2.

45 itionnelle des écrivains américains vers le Vieux Monde . ⁂ La principale différence entre la jeune littérature américaine et

46 time et d’approcher par des moyens plus déliés ce monde dont leurs aînés décrivaient le chaos avec une sorte de brutalité qui

47 qu’ils vous conduisent en moins d’une heure d’un monde à l’autre — de Neuchâtel à Berne par exemple — ne servent cependant q

48 u dernier jour — car les plus belles histoires du monde ont une fin — la faiblesse fatale de notre État : cette habitude de n

49 toutes les lois divines et humaines, comme si le monde où nous vivons était fait à notre mesure, comme si l’humanité où nous

50 itoyens sont de purs et simples miracles ; que le monde est une jungle atomique, l’humanité dans sa très grande majorité une

51 at tempéré dont ils jouissent à peu près seuls au monde , tandis que les déserts, les volcans, les ouragans et les température

52 IIIe classe offrent l’image de l’homme sûr de son monde . D’où vient alors cette espèce de malaise qu’éprouvent les étrangers

53 iné, jugé, jaugé, plus que nulle part ailleurs au monde . Tout se passe en somme, inconsciemment, comme si notre système de sé

54 e paysage au travers.) Ils appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fièvre, à 12 ans, quand je lisais sur les longs w

55 européens, petits trajets portés sur les axes du monde . Quel ennui, ces secondes entre les deux ! j. « La lutte des classe

56 ssaierai de mesurer sa situation nouvelle dans le monde . Enfin, j’ai hâte de lui demander : « Et maintenant, qu’allons-nous f

57 tifs : c’est que la situation de l’Europe dans le monde s’est modifiée, qu’elle s’est même totalement renversée depuis l’auto

58 sent très faibles en vérité. L’Europe a dominé le monde pendant des siècles par sa culture d’abord, dès le Moyen Âge, par sa

59 e… autant dire : une Europe absente… Imaginons le monde heureux, prospère, et puissamment organisé autour de cette absence in

60 ence insensible au grand nombre. Qu’y perdrait le monde  ? Qu’y perdraient nos enfants ? Alors paraît comme dénudée par ces qu

61 ais si maintenant nous regardons l’Europe dans le monde , ce changement de point de vue va nous faire voir une très solide réa

62 diverses et l’Europe ; puis entre l’Europe et le monde . À tous les degrés, nous retrouvons les mêmes tentations opposées, et

63 ent pour son salut, mais pour celui de la paix du monde entier. ⁂ Mesdames et Messieurs, si les descriptions pessimistes de l

64 soit pas utopique d’envisager sa fonction dans le monde , son avenir et le nôtre en elle ? Pour ma part, j’entretiens une croy

65 moire. Elle est même, pratiquement, la mémoire du monde , le lieu du monde où l’on conserve et reproduit les plus vieux docume

66 me, pratiquement, la mémoire du monde, le lieu du monde où l’on conserve et reproduit les plus vieux documents des races huma

67 neuf. C’est parce que l’Europe est la mémoire du monde qu’elle ne cessera pas d’inventer. Elle restera le point de virulence

68 ce extrême de la création spirituelle, ce coin du monde où l’homme a su tirer de lui-même les utopies les plus transformatric

69 avenir, non seulement pour l’Europe, mais pour le monde . Dans une certaine mesure, qui est celle du réalisme politique, et il

70 me que ce fût dit ici, la question de l’avenir du monde se résume dans ce simple dilemme : la Planète unie ou la Bombe. Et je

71 en. Mais dans une large mesure aussi, l’avenir du monde dépend de l’attitude de l’Europe, et de son pouvoir d’invention. Ici,

72 ude nouvelle, une confiance — ouvrant l’Europe au monde , du même coup. Ce qu’il nous faut demander et obtenir — obtenir de no

73 e, les antitoxines des virus dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de fédération européenne imaginable qu’en vue d’une

74 our instaurer un vrai gouvernement mondial. Et le monde , pour ce faire, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit critiqu

75 que autant que de son sens inventif. La pensée du monde , c’est l’Europe. Et s’il s’agit vraiment de penser, que penser d’autr

76 endait se substituer à la religion et conduire le monde moderne vers un paradis sans Dieu, a démontré son impuis­sance réelle

77  scientifiques » contre la Genèse, la Création du monde par Dieu, sa Fin, l’existence de l’esprit, etc., paraît close pour lo

78 tres termes, les Églises ne trouvent plus dans le monde des doctrines hostiles, mais un vide doctrinal sans précédent. Ce vid

79 ois aucune raison d’attendre autre chose, pour le monde , que des tyrans, leurs guerres, et les tyrannies qui en résultent… U

80 rôle de l’URSS et celui des États-Unis dans notre monde  : c’est que nous avons chez nous un parti stalinien, qui prend ses or

81 fin plus qu’aucun pays à toutes les influences du monde , et sait très bien que sa propre santé dépend de celle des autres, et

82 ace agent de liaison entre le Vieux et le Nouveau Monde . »

83 ement de relever des ruines, mais de découvrir un monde nouveau et de l’organiser. Tout est à recréer. Ils n’ont encore rien

84 e époque, ils portaient déjà en eux une vision du monde , un message auxquels ils sont demeurés fidèles. La guerre, la défaite

85 e donne la mesure de notre absence de présence au monde . Tout comme la guerre et la mort, il est simple et rigide. Le fédéral

86 Ramuz. Ensuite, il publiera son Journal des deux mondes , des essais sur des mythes, tels que « Le supplice de Tantale », « L