1 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
1 nterroger sur la valeur même de l’Europe, dans le monde , et pour chacun de nous. Que signifie l’autonomie du continent, et qu
2 ait à nos yeux la valeur et le sens de la vie. Le monde entier en serait appauvri. C’est donc une notion de l’homme et de la
3 s hommes qui l’habitent, et des autres peuples du monde , l’Europe reste aujourd’hui, même privée de sa puissance, le foyer d’
4 siècle en siècle, ses rapports avec Dieu, avec le monde , avec l’État et la communauté. Dans les combinaisons variées à l’infi
2 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
5 l faut, pour parler et se faire entendre, dans le monde dominé par deux grands empires. Et non seulement l’Europe n’est plus
6 re réfléchir l’agresseur, et de sauver la paix du monde . Il reste à trouver la méthode, les moyens d’une action immédiate. Ic
7 savent pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde , ceux qui croient — et j’en connais beaucoup — que les mesures économ
8 ettre en question ses rapports avec Dieu, avec le monde , avec la société, avec lui-même ; de là tant de dilemmes accentués à
9 ous ne marchons pas, saute la bombe et périsse le monde  : ça nous fait moins peur que Churchill… » Ces petites natures récite
10 nt leur fédération, pourront se faire entendre au monde entier comme la voix forte enfin de l’espérance. d. « Pourquoi l’Eu
3 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
11 au moins, du rôle que nous pourrons jouer dans le monde . En effet, les proportions de notre expérience à l’histoire générale
4 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
12 s proche de son succès qu’ait fourni jusqu’ici le monde occidental, c’est celui de dominer la nature par la science, dans l’e
13 et aux morales qui en dérivent. La conception du monde la plus courante aujourd’hui est celle que les Occidentaux tiennent p
14 planète. Pour la première fois dans l’histoire du monde , il n’y a plus qu’une seule civilisation (l’occidentale, enrichie d’a
5 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
15 n’avaient volé au secours du « premier citoyen du monde  ». C’est ainsi que les choses se passent en France et c’est très bien
16 leine actualité. Tout le monde se déclare pour le Monde et parle au nom des masses mondiales. Qui dira plus ? Ici, nous avons
17 rquoi l’Europe ? Tant qu’à faire, pourquoi pas le monde entier ? Pourquoi nous arrêter dans notre élan ? Sur cet élan des mas
18 . Voici pour quelles raisons, les plus simples du monde , mais d’une logique à laquelle, pour ma part, je n’imagine aucun moye
19 il faut pour parler et se faire entendre, dans le monde dominé par les deux grands empires. Et non seulement l’Europe n’est p
20 enfin la dernière, parce qu’elle laissera peu de monde pour en faire une nouvelle… Mais aussi tout cela nous conduit, avec l
21 re réfléchir l’agresseur, et de sauver la paix du monde . Il reste à trouver la méthode, les moyens d’une action immédiate. Ic
22 savent pas grand-chose de ce qui se passe dans le monde , ceux qui croient — et j’en connais beaucoup — que les mesures économ
23 ettre en question ses rapports avec Dieu, avec le monde , avec la société, avec lui-même ; de là tant de dilemmes accentués à
24 ction doit aboutir une transformation profonde du monde actuel. Car elle vise tout entière — de par sa nature même, et de par
25 ous ne marchons pas, saute la bombe et périsse le monde  : ça nous fait moins peur que Churchill… » Ces petites natures récite
26 nt leur fédération, pourront se faire entendre au monde entier comme la voix forte enfin de l’espérance. e. « Pour sauver l
6 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
27 Suisse (7 juillet 1949)j L’Europe dominait le monde entier, lorsque éclata la guerre de 1939. Politiquement, plus de la m
28 cience, ses machines, ses cités et ses livres. Le monde entier portait les marques — ou les blessures — du génie créateur de
7 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
29 jamais, est en quelque manière ou quelque lieu du monde , minoritaire. Chacune donc doit se voir et se sentir visée par la per
30 viques ? On ne peut sauver la liberté, dans notre monde , qu’en s’efforçant de la sauver partout. g. « La liberté religieus
8 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
31 nes politiques ou de procédés de construction, le monde entier porte aujourd’hui les marques — ou les blessures — du génie cr
32 e. Ils signeraient un pacte avec le diable. Et le monde entier en pâtirait, Russes et Américains compris. Cette Europe, prati
33 f. « L’Europe ou le cap du destin », Cahiers du Monde nouveau, Paris, n° 6-7, 1949, p. 47-50.
9 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
34 ’Europe comme unité. Les uns veulent embrasser le monde entier, tandis que les autres se limitent à une nation, à une région
35 ropéen. L’Europe s’est, de tout temps, ouverte au monde entier. Elle a toujours conçu sa civilisation comme un ensemble de va
36 prend au sérieux sa vocation particulière dans le monde . Une Europe affaiblie, et divisée par vingt nationalismes et autant d
10 1950, Articles divers (1948-1950). Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture (5 août 1950)
37 perdu le ressort de son pouvoir transformateur du monde , ce pouvoir qui avait fait sa grandeur à partir d’un médiocre destin.
38 ne s’imitent pas, une capacité d’invention que le monde entier peut nous envier. ⁂ Qu’avons-nous inventé, nous les Européens,
39 de Paris, ou par nos livres. ⁂ Je dirai plus. Le monde moderne tout entier peut être appelé une création européenne. Pour le
40 , que sont les empires qui prétendent partager le monde à nos dépens ? L’Amérique du Nord et la Russie de Staline sont des pr
11 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
41 vélées entre le poète et l’âme lyrique du Nouveau Monde , dans un ouvrage où l’Amérique, un jour, découvrira son épopée. ⁂ Ve
42 lyrique, que l’aventure et l’invention du Nouveau Monde ont illustré d’accidents séculaires. Tout se passe à la fois dans l’H
43 temps, et la fureur lyrique dans l’homme épris du monde , peuvent être vues comme une seule et même geste de l’âme. (Je dis l’
44 , la violence heureuse, et la vision globale du «  monde entier des choses ». ⁂ I. Le mouvement crée l’énergie, le rayonnement
45 st une animation perpétuelle. Tout est mouvant au monde américain, ne peut être saisi qu’au vol, épousé dans les rythmes larg
46 d’humilité dans la souffrance ; l’un s’ouvre « au monde entier des choses », l’autre voudrait s’en effacer ; l’un chante la m
47  » violente et sauvage comme les vents du Nouveau Monde , comme un rêve de pionniers en Ouest. Mais le miracle est de l’avoir
48 ndes forces en croissance sur toutes pistes de ce monde , et qui prenaient source plus haute qu’en nos chants, en lieu d’insul
49 e et de discorde Qui se donnaient licence par le monde — ô monde entier des choses — et qui vivaient aux crêtes du futur… Au
50 scorde Qui se donnaient licence par le monde — ô monde entier des choses — et qui vivaient aux crêtes du futur… Au chant des
51 es catégories, l’adjectif « grandes » et le mot «  monde  » à chaque page : il ne s’agit plus d’états d’âme, de sentiments indi