1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1  ? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le monde du Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est i
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 cle s’annonce comme le siècle de la découverte du monde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos
3 me et ceux qui pensent inévitable le choc de deux mondes , et que seule une intime connaissance mutuelle l’adoucira. Il y a ceu
4 uement par Orient : l’Asie est le subconscient du monde , formule qui, je pense, réunira tous les suffrages. Et chacun d’en ti
5 première fois le rôle de l’Europe « conscience du monde  », entre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses gratte-ciel co
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
6 de situer une anecdote purement poétique dans un monde qu’il s’est créé. Jamais banal, il est parfois facile : la descriptio
7 banal, il est parfois facile : la description du monde qu’il invente nous lasse quand elle ne l’étonne plus assez lui-même (
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
8 elle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du monde dans l’appartement. Il avait si froid que ses dents claquaient. Il qu
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
9 s entre la raison et les sens, entre le moi et le monde  : l’ennui est venu avant l’épuisement des combinaisons possibles. Exa
10 t. Ainsi se légitime le surréalisme, qui vomit le monde entier et la raison avec. « Révolution d’abord. Révolution toujours »
11 st très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du monde , mais on voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultima
12 de quelques pamphlets par quoi il se raccroche au monde . Mais il a touché certains bas-fonds de l’âme où s’éveille un désench
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
13 es mystiques ; mais tout cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant d’introduire le jargon de la scienc
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
14 e de Lénine, du fascisme, du ciment armé. « Notre monde comme un ossuaire est couvert des détritus d’époques mortes. Une tâch
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
15 r confondues ». Nous cherchons à conquérir non le monde , mais son ordre. Nous humilions sans trêve notre sensibilité au profi
16 catégories artificielles et nécessaires. Mais le monde échappe toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rê
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
17 e de romancier. Son regard se promène sur le même monde où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il garde une cert
10 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
18 de pour conduire des millions de lecteurs dans un monde purement fantaisiste où les équations tyranniques deviennent de merve
19 es « au travers desquels ils respiraient l’air du monde  ». N’en ferons-nous pas autant, emprisonnés que nous sommes dans une
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
20 mots et de discours en très beau style contre un monde très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à chatouiller le snobisme
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
21 volution cantonaise en 1925 nous place au nœud du monde moderne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’action les force
22 ême de la lutte qui met aux prises l’Europe et le monde du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup des idées que la Tentation d
23 ns issues : l’angoisse que fait naître au cœur du monde contemporain l’absurdité de ses ambitions. Écoutons Garine, l’un de c
13 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
24 Mais non, on ne le secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où
25 secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où l’on ne sait plus
26 monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui
27 e sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage précis pou
28 respect de soi était de son temps le souverain du monde . Tamerlan pour les anciens. Ford pour les modernes. Quelle décadence
14 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
29 gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde . Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur réalité les choses dont ell
15 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
30 ges est de nouveau une dérive fantaisiste dans ce monde un peu plus léger, un peu plus profond que le vrai, où l’Éloge de la
31 liberté dont nous avons besoin pour croire que le monde actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déjà dans l’œuvre de Je
16 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
32 l’âme dans la littérature la plus spirituelle du monde . La thèse que défend l’auteur de cet essai — la voyance de Rimbaud —
17 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
33 e, est un phénomène exactement aussi vieux que le monde . Mais M. Benda distinguera, et ils seront confondus. Car il y a un so
34 ourt. Celle-là même qui paraît anarchique dans un monde où tout est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai qu
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
35 qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du monde véritablement neuve, dans laquelle l’âme, agissant à la façon d’une f
19 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
36 out… …………………………………………………………………………………………………………… Le monde renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
37 lisables, bouleversants de perfection, gages d’un monde que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont no
38 perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde , — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du plus haut intérê
39 ns qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur monde , avec leurs « problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’action
40 pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au monde moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
41 ne se plaint de ce qu’il y a peu de poètes par le monde . C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
42 ent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un monde rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mous
43 nts ne m’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un monde , au bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un s
44 nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
45 ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
46 ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde , effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
47 enant ?) 19. « Tous ceux qui quittent ce monde vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
48 ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde …) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
49 u’à un sens exceptionnel de l’orientation dans le monde de l’esprit la sécurité de sa marche vers le centre d’une œuvre. La m