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? Le Rêve est la seule matière poétique. Dans le
monde
du Rêve autant de cellules isolées que de rêveurs. Toute poésie est i
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cle s’annonce comme le siècle de la découverte du
monde
par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos
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me et ceux qui pensent inévitable le choc de deux
mondes
, et que seule une intime connaissance mutuelle l’adoucira. Il y a ceu
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uement par Orient : l’Asie est le subconscient du
monde
, formule qui, je pense, réunira tous les suffrages. Et chacun d’en ti
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première fois le rôle de l’Europe « conscience du
monde
», entre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses gratte-ciel co
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de situer une anecdote purement poétique dans un
monde
qu’il s’est créé. Jamais banal, il est parfois facile : la descriptio
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banal, il est parfois facile : la description du
monde
qu’il invente nous lasse quand elle ne l’étonne plus assez lui-même (
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elle imprudence ! Avec la lumière et peut-être du
monde
dans l’appartement. Il avait si froid que ses dents claquaient. Il qu
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s entre la raison et les sens, entre le moi et le
monde
: l’ennui est venu avant l’épuisement des combinaisons possibles. Exa
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t. Ainsi se légitime le surréalisme, qui vomit le
monde
entier et la raison avec. « Révolution d’abord. Révolution toujours »
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st très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du
monde
, mais on voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultima
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de quelques pamphlets par quoi il se raccroche au
monde
. Mais il a touché certains bas-fonds de l’âme où s’éveille un désench
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es mystiques ; mais tout cela est sublimé dans un
monde
poétique où il paraît inconvenant d’introduire le jargon de la scienc
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e de Lénine, du fascisme, du ciment armé. « Notre
monde
comme un ossuaire est couvert des détritus d’époques mortes. Une tâch
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r confondues ». Nous cherchons à conquérir non le
monde
, mais son ordre. Nous humilions sans trêve notre sensibilité au profi
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catégories artificielles et nécessaires. Mais le
monde
échappe toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rê
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e de romancier. Son regard se promène sur le même
monde
où se plaisent nos jeunes poètes cosmopolites, mais il garde une cert
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de pour conduire des millions de lecteurs dans un
monde
purement fantaisiste où les équations tyranniques deviennent de merve
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es « au travers desquels ils respiraient l’air du
monde
». N’en ferons-nous pas autant, emprisonnés que nous sommes dans une
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mots et de discours en très beau style contre un
monde
très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à chatouiller le snobisme
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volution cantonaise en 1925 nous place au nœud du
monde
moderne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’action les force
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ême de la lutte qui met aux prises l’Europe et le
monde
du Pacifique. On retrouvera ici beaucoup des idées que la Tentation d
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ns issues : l’angoisse que fait naître au cœur du
monde
contemporain l’absurdité de ses ambitions. Écoutons Garine, l’un de c
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Mais non, on ne le secouera pas, ce cauchemar, ce
monde
moderne, ce monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où
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secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce
monde
de fous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où l’on ne sait plus
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monde de fous qui n’ont plus que leur raison, ce
monde
où l’on ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui
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e sait plus créer avec joie des formes belles, ce
monde
qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage précis pou
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respect de soi était de son temps le souverain du
monde
. Tamerlan pour les anciens. Ford pour les modernes. Quelle décadence
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gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du
monde
. Et l’âme peut enfin « saisir » dans leur réalité les choses dont ell
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ges est de nouveau une dérive fantaisiste dans ce
monde
un peu plus léger, un peu plus profond que le vrai, où l’Éloge de la
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liberté dont nous avons besoin pour croire que le
monde
actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déjà dans l’œuvre de Je
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l’âme dans la littérature la plus spirituelle du
monde
. La thèse que défend l’auteur de cet essai — la voyance de Rimbaud —
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e, est un phénomène exactement aussi vieux que le
monde
. Mais M. Benda distinguera, et ils seront confondus. Car il y a un so
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ourt. Celle-là même qui paraît anarchique dans un
monde
où tout est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai qu
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qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du
monde
véritablement neuve, dans laquelle l’âme, agissant à la façon d’une f
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out… …………………………………………………………………………………………………………… Le
monde
renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
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lisables, bouleversants de perfection, gages d’un
monde
que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont no
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perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce
monde
, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du plus haut intérê
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ns qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur
monde
, avec leurs « problèmes du plus haut intérêt », le « prix de l’action
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pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au
monde
moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
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ne se plaint de ce qu’il y a peu de poètes par le
monde
. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu
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ent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un
monde
rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mous
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nts ne m’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un
monde
, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un s
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nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un
monde
où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
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ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce
monde
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
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ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du
monde
, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
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enant ?) 19. « Tous ceux qui quittent ce
monde
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
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ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce
monde
…) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
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u’à un sens exceptionnel de l’orientation dans le
monde
de l’esprit la sécurité de sa marche vers le centre d’une œuvre. La m