1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 end. Il se trouve comme précipité dans un nouveau monde de valeurs, où il ne sait comment agir, et il y perd son assurance. R
2 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
2 lle était intitulée Der Weltspiegel (Le Miroir du Monde ) et tout y gravitait autour du Frère Claus, figure centrale symbolisa
3 venaient dans les débats le plus naturellement du monde . Il y avait, selon Dürrer, 149 rôles parlants, et la représentation d
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
4 une angoissante impuissance de l’esprit devant ce monde . Tel grand chimiste scandinave invente, dans son laboratoire, un corp
5 à la fois d’angoisse et d’enthousiasme devant ce monde démesuré, porteur de tels pouvoirs de vie et de mort. Songez donc : s
6 On ne peut plus prêcher le christianisme dans un monde où règne la presse. » Et Nietzsche, de son côté, dénonçait la manie d
7 méprisés ou ignorés, maintenant que tout, dans le monde , échappe aux prises de l’esprit humain, il ne reste qu’un seul princi
8 la pensée et de la foi à toutes les misères de ce monde . La liberté : tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ? Mais pour l’éco
9 nt les écrivains. Mais que peuvent-ils dans notre monde démesuré ? Un Valéry, un Gide ou un Claudel ont quelques milliers de
10 … Sur quel principe pourrions-nous rebâtir un monde qui soit vraiment à hauteur d’homme ? Un monde où la pensée, la cultu
11 un monde qui soit vraiment à hauteur d’homme ? Un monde où la pensée, la culture et l’esprit soient de nouveau capables d’agi
12 cères, aboutissent au malheur de l’homme. Dans ce monde qui a perdu la mesure, le seul devoir des intellectuels — et j’ajoute
13 n’est pas bon non plus que l’homme soit foule. Le monde rationaliste et libéral supposait que l’humanité n’était qu’un assemb
14 is une trentaine d’années. L’homme isolé, dans un monde trop vaste, ne se sent plus porté au sein d’un groupe. Déraciné, il f
15 plus de peine à subsister ou à se former dans le monde moderne. Car supposez qu’un homme se sente une vocation et décide de
16 ide de la réaliser. Il se trouve en présence d’un monde que l’histoire et la sociologie ont encombré de lois fatales. Que peu
17 dilemme où nous placent la culture actuelle et le monde actuel : ou bien tu veux rester toi-même, mais alors tu ne pourras ri
18 fatales peut envisager de nouveau d’influencer le monde réel, ramené en droit, — sinon déjà en fait — aux proportions de l’es
19 timent d’un christianisme devenu passif devant le monde . Or il me semble que, là encore, un réveil soulève les Églises. Elles
20 , jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Refaire un monde et une culture sur la base de la diversité des personnes et des vocat
21 paradis sur terre. Nous demanderons simplement un monde humain. Non pas un monde d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient
22 emanderons simplement un monde humain. Non pas un monde d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient par miracle, mais un mon
23 es les luttes s’apaiseraient par miracle, mais un monde où les luttes nécessaires n’aboutissent pas mécaniquement et fataleme
24 la guerre, ils n’ont pas le temps de préparer un monde humain. Mais nous qui avons encore su conserver une cité à la mesure
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
25 s ne renseignent pas sur l’état des faits dans le monde , mais seulement sur l’état de leurs nerfs. Sans intérêt. Ce qu’il nou
26 ictatures collectivistes. Nietzsche ricane que le monde moderne est en train d’adopter « une morale de commerçants », et qu’i
27 omprendre, d’avouer nos fautes et celles de notre monde , de dire la vérité que les peuples en guerre n’ont plus le pouvoir de
5 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
28 er à l’Église plus qu’à nulle autre communauté au monde , puisque l’Église est rassemblée par l’Esprit saint, et puisqu’elle e
29 voulez pas pour vous, mais seulement pour tout le monde , faites-nous la grâce de n’en point vouloir ». Car « la société qui v
30 ce rapprochement, plus qu’aucune autre Église au monde . Nos traditions fédéralistes devraient nous préparer tout spécialemen
31 peut-être une question de vie ou de mort, dans le monde qui se prépare. Je vous ai suggéré trois directions d’effort à la foi
6 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
32 e, n’a été plus souvent expliqué à lui-même et au monde que la Suisse. C’est qu’il en a besoin plus que nul autre. Sa devise
7 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
33 er qu’elle impatiente de plus en plus le reste du monde . Comment les Suisses, si jalousement ennemis de privilèges dans leur
34 bre 1950, dans le cadre de l’émission ‟Destins du monde  : Demain l’Europe !” ».
8 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
35 s de nos églises en Europe. Mais dans le reste du monde , déjà — et ce sera vrai pour nous aussi bientôt —, je vois se dessine
36 vaises mains, serait en quelque sorte livrée au «  monde  » ? Ce qui semble effrayer beaucoup de ces observateurs, c’est l’idée
37 rer en dissidence dynamique et créatrice, dans le monde trop bien moralisé que nous préparent avec tant de zèle, de compétenc
38 s un pays qui, traditionnellement, fournissait au monde les champions de cet art ; et comme j’étais alors une jeune recrue an
39 t on joue bien ou mal. Point de « péché » dans le monde des règles du jeu, mais seulement des erreurs, maladresses, fautes de
40 ûr, mais ces voies publiques, faites pour tout le monde et personne en particulier, elles me mèneront sans doute aussi loin q
41 la piété classique. Il me faut me risquer dans un monde spirituel qui est peut-être une illusion, ou le néant. Il me faut aff
42 e que la notion de péché n’a pas sa place dans le monde des règles du jeu, mais prend son sens dans le monde de la vocation.
43 de des règles du jeu, mais prend son sens dans le monde de la vocation. Voici comment je crois qu’il faut l’entendre. Par rap
44 nt ou désir, alors qu’il est action. Mais dans le monde de la vocation, mon péché particulier, c’est ce qui m’empêche de répo
45 ez la responsabilité d’établir le code moral au «  monde  », c’est-à-dire aujourd’hui et en fait aux savants et à l’État, vous
46 tablir une société totalitaire. Et vous privez le monde des aides de la Révélation. — À quoi je réponds que le risque est trè
47 uerre, je me demande de quoi elles priveraient le monde si elles cessaient de lui prodiguer des conseils ou des ordres au moi