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end. Il se trouve comme précipité dans un nouveau
monde
de valeurs, où il ne sait comment agir, et il y perd son assurance. R
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lle était intitulée Der Weltspiegel (Le Miroir du
Monde
) et tout y gravitait autour du Frère Claus, figure centrale symbolisa
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venaient dans les débats le plus naturellement du
monde
. Il y avait, selon Dürrer, 149 rôles parlants, et la représentation d
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une angoissante impuissance de l’esprit devant ce
monde
. Tel grand chimiste scandinave invente, dans son laboratoire, un corp
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à la fois d’angoisse et d’enthousiasme devant ce
monde
démesuré, porteur de tels pouvoirs de vie et de mort. Songez donc : s
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On ne peut plus prêcher le christianisme dans un
monde
où règne la presse. » Et Nietzsche, de son côté, dénonçait la manie d
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méprisés ou ignorés, maintenant que tout, dans le
monde
, échappe aux prises de l’esprit humain, il ne reste qu’un seul princi
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la pensée et de la foi à toutes les misères de ce
monde
. La liberté : tout le monde l’invoque, n’est-ce pas ? Mais pour l’éco
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nt les écrivains. Mais que peuvent-ils dans notre
monde
démesuré ? Un Valéry, un Gide ou un Claudel ont quelques milliers de
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… Sur quel principe pourrions-nous rebâtir un
monde
qui soit vraiment à hauteur d’homme ? Un monde où la pensée, la cultu
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un monde qui soit vraiment à hauteur d’homme ? Un
monde
où la pensée, la culture et l’esprit soient de nouveau capables d’agi
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cères, aboutissent au malheur de l’homme. Dans ce
monde
qui a perdu la mesure, le seul devoir des intellectuels — et j’ajoute
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n’est pas bon non plus que l’homme soit foule. Le
monde
rationaliste et libéral supposait que l’humanité n’était qu’un assemb
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is une trentaine d’années. L’homme isolé, dans un
monde
trop vaste, ne se sent plus porté au sein d’un groupe. Déraciné, il f
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plus de peine à subsister ou à se former dans le
monde
moderne. Car supposez qu’un homme se sente une vocation et décide de
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ide de la réaliser. Il se trouve en présence d’un
monde
que l’histoire et la sociologie ont encombré de lois fatales. Que peu
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dilemme où nous placent la culture actuelle et le
monde
actuel : ou bien tu veux rester toi-même, mais alors tu ne pourras ri
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fatales peut envisager de nouveau d’influencer le
monde
réel, ramené en droit, — sinon déjà en fait — aux proportions de l’es
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timent d’un christianisme devenu passif devant le
monde
. Or il me semble que, là encore, un réveil soulève les Églises. Elles
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, jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Refaire un
monde
et une culture sur la base de la diversité des personnes et des vocat
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paradis sur terre. Nous demanderons simplement un
monde
humain. Non pas un monde d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient
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emanderons simplement un monde humain. Non pas un
monde
d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient par miracle, mais un mon
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es les luttes s’apaiseraient par miracle, mais un
monde
où les luttes nécessaires n’aboutissent pas mécaniquement et fataleme
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la guerre, ils n’ont pas le temps de préparer un
monde
humain. Mais nous qui avons encore su conserver une cité à la mesure
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s ne renseignent pas sur l’état des faits dans le
monde
, mais seulement sur l’état de leurs nerfs. Sans intérêt. Ce qu’il nou
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ictatures collectivistes. Nietzsche ricane que le
monde
moderne est en train d’adopter « une morale de commerçants », et qu’i
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omprendre, d’avouer nos fautes et celles de notre
monde
, de dire la vérité que les peuples en guerre n’ont plus le pouvoir de
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er à l’Église plus qu’à nulle autre communauté au
monde
, puisque l’Église est rassemblée par l’Esprit saint, et puisqu’elle e
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voulez pas pour vous, mais seulement pour tout le
monde
, faites-nous la grâce de n’en point vouloir ». Car « la société qui v
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ce rapprochement, plus qu’aucune autre Église au
monde
. Nos traditions fédéralistes devraient nous préparer tout spécialemen
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peut-être une question de vie ou de mort, dans le
monde
qui se prépare. Je vous ai suggéré trois directions d’effort à la foi
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e, n’a été plus souvent expliqué à lui-même et au
monde
que la Suisse. C’est qu’il en a besoin plus que nul autre. Sa devise
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er qu’elle impatiente de plus en plus le reste du
monde
. Comment les Suisses, si jalousement ennemis de privilèges dans leur
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s de nos églises en Europe. Mais dans le reste du
monde
, déjà — et ce sera vrai pour nous aussi bientôt —, je vois se dessine
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vaises mains, serait en quelque sorte livrée au «
monde
» ? Ce qui semble effrayer beaucoup de ces observateurs, c’est l’idée
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rer en dissidence dynamique et créatrice, dans le
monde
trop bien moralisé que nous préparent avec tant de zèle, de compétenc
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s un pays qui, traditionnellement, fournissait au
monde
les champions de cet art ; et comme j’étais alors une jeune recrue an
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t on joue bien ou mal. Point de « péché » dans le
monde
des règles du jeu, mais seulement des erreurs, maladresses, fautes de
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ûr, mais ces voies publiques, faites pour tout le
monde
et personne en particulier, elles me mèneront sans doute aussi loin q
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la piété classique. Il me faut me risquer dans un
monde
spirituel qui est peut-être une illusion, ou le néant. Il me faut aff
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e que la notion de péché n’a pas sa place dans le
monde
des règles du jeu, mais prend son sens dans le monde de la vocation.
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de des règles du jeu, mais prend son sens dans le
monde
de la vocation. Voici comment je crois qu’il faut l’entendre. Par rap
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nt ou désir, alors qu’il est action. Mais dans le
monde
de la vocation, mon péché particulier, c’est ce qui m’empêche de répo
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ez la responsabilité d’établir le code moral au «
monde
», c’est-à-dire aujourd’hui et en fait aux savants et à l’État, vous
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tablir une société totalitaire. Et vous privez le
monde
des aides de la Révélation. — À quoi je réponds que le risque est trè
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uerre, je me demande de quoi elles priveraient le
monde
si elles cessaient de lui prodiguer des conseils ou des ordres au moi