1
e férocité spéciales décrites par Léon Bloy. Joli
monde
, comme disent les échotiers. Remercions Candide d’avoir poussé les ch
2
débrayée, une action anarchique, voilà bien notre
monde
. Mais une pensée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une action
3
manifeste ? Ce serait faire la part trop belle au
monde
, que nous refusons. Mais il peut être utile d’en dégager ce que l’on
4
à recommencer. Ce que l’instant commande, dans le
monde
tel qu’il est, n’est-ce pas, d’une façon plus urgente, « l’observatio
5
e fit voir à l’évidence, une fois de plus, que le
monde
fabriqué pour leur usage par les hommes de ce temps est à tous points
6
e à l’homme. 2° Les fondements idéologiques de ce
monde
sont morts ou n’en valent guère mieux, tant ils sont enrobés de crass
7
te position simpliste de problèmes vieux comme le
monde
chrétien a du moins le mérite de débarrasser le protestantisme améric
8
t un aspect nécessaire de l’« ordre chrétien » du
monde
. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de nous souvenir de la
9
faire entre le christianisme et l’injustice de ce
monde
, l’un n’existant que pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas l
10
blie » établissant à son tour un ordre injuste du
monde
et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’Église et n’a plus le
11
elles-mêmes, qui auraient été introduites dans le
monde
par Dieu, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse,
12
dégager de leurs complicités avec les « forces du
monde
». Le chrétien ne connaît pas d’autre force réelle que celle de la fo
13
mmes sans la foi. C’est la meilleure façon que le
monde
ait trouvée de rejeter le Christ : feindre d’accepter la doctrine de
14
nnent pour chrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du
monde
, la « chrétienté » se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mo
15
ujourd’hui prétend durer et se défendre contre le
monde
soulevé. Étrange illusion, certes, puisque en le sanctionnant naguère
16
ns jamais à dresser notre christianisme contre le
monde
, comme une force positive contre une force de même ordre. Assez de ce
17
L’office de l’Église est en tout temps de dire au
monde
: Tu ne dois pas ! Mais c’est à la foi seule de me dire : Tu dois ! E
18
rôle de l’Église doit-il rester de porter sur le
monde
un jugement permanent et destructeur ; tandis que la révolution dans
19
cratisation du confort moyen et de la TSF dans un
monde
où le libre divertissement de chacun sera la condition du libre abrut
20
sses chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un
monde
impensable, le nôtre. Car si le loisir est simplement le contraire du
21
e unique de la puissance sans visage. Dire que le
monde
est devenu impensable, c’est avouer qu’il n’y a plus de mesure commun
22
à la pensée et à l’action, — hors la monnaie. Un
monde
sans mesure, comme le nôtre, est aussi un monde sans grandeur. Telle
23
n monde sans mesure, comme le nôtre, est aussi un
monde
sans grandeur. Telle est notre médiocrité. La seule mesure extérieure
24
ipe, nous aurons trouvé du même coup la mesure du
monde
nouveau. Cette mesure concrète, cette référence universelle, ce princ
25
l’homme, que pourraient-ils voir d’autre, dans le
monde
où nous sommes, qu’un désordre impensable, appel aux dictateurs ? Mai
26
ental de la pensée bourgeoise, vice qui le lie au
monde
ancien et le condamne à passer avec lui : il décrit l’anarchie intime
27
cela ne va pas à la spéculation gratuite, dans un
monde
personnaliste. Les « idées pures » sont des cadavres d’idées ; les id
28
ous jamais à ceux qui ont besoin de comprendre le
monde
? — J’ai une grande dette de reconnaissance à payer à M. Johan Bojer,
29
on. Dresse-toi, viens, nous partons dans le vaste
monde
. À ceux-là, je dois la nourriture de ma maison, comme à des dieux. «
30
tre. C’est le moment de la présence de l’homme au
monde
et à soi-même conjointement. Et c’est ainsi que le concret naît d’une
31
ant que l’angoisse est le signe de son absence au
monde
et à soi-même. Dire que l’homme est, concrètement, c’est dire qu’il s
32
assez exactement l’ampleur de notre défection au
monde
et à nous-mêmes. Dans l’homme entièrement humain, il n’y aurait pas p
33
t nous sculpte un visage lisible. Sur la scène du
monde
, où nous avons été placés, dans ce drame qu’il nous faut jouer sans l
34
u drame, tout bien compté, est aussi vaste que le
monde
, et qu’il n’est pas de réduit si secret où l’on se cache, qui ne soit
35
ropre personne. Ma personne, c’est ma présence au
monde
et à moi-même conjointement ; aux vrais objets, aux vrais humains, et
36
alité claire. Ils sont là en dépit de la forme du
monde
, et par eux seuls s’opèrent ces transformations qui scandent la durée
37
e fantômes et séparés par eux de nous-mêmes et du
monde
. Nous nous voyons dominés fréquemment par les objets que nous imagino
38
alors les lois mêmes de notre absence, celles du
monde
abandonné et qui paraît déterminé de soi, puisqu’il est vu précisémen
39
ommes très peu personnels. Nous sommes aliénés au
monde
des objets. Nous sommes surtout les jouets humiliés de ce qui nie not
40
l que rien ne peut décrire, mais qui fait voir le
monde
et chasse nos fantômes, notre devoir n’est pas de revenir vers les té
41
matérialisme a compris qu’il y a pour l’homme un
monde
des objets, ce que niaient pratiquement beaucoup de clercs ; il a com
42
omme est l’expression de notre solidarité avec le
monde
des objets ; l’aspect de l’âme est notre orientation, l’originalité e
43
, l’originalité essentielle de l’homme au sein du
monde
des objets, c’est-à-dire notre capacité de choisir librement nos cont
44
vent supporter de nos jours toutes les misères du
monde
au fond de leur exil, ceux-là deviendront sûrement un matériel incomp
45
l’explication psychanalytique que Tzara donne du
monde
actuel. Monde dominé, dit-il, par l’angoisse de vivre (complexe de ca
46
psychanalytique que Tzara donne du monde actuel.
Monde
dominé, dit-il, par l’angoisse de vivre (complexe de castration). La
47
lois » inexorables se chargent de transformer le
monde
, cette démission de la personne23 est en effet le signe d’une castrat
48
ffective de la volonté de changer radicalement le
monde
. Bien des confusions traînent encore dans cette phrase. (« solide te
49
ulons que, dans le déséquilibre qui déconcerte le
monde
, elle consacre le triomphe des puissances d’audace ordonnée et de mes
50
e sous le nom d’esprit, c’est l’image épurée d’un
monde
fait de lois. Cette image s’interpose entre la pensée « pure » et le
51
ns politiques ou sociales qui selon eux mènent le
monde
à sa perte ; qu’ils refusent de se faire les complices des folies col
52
sprit soit responsable de ce qui se passe dans le
monde
. C’est affirmer que l’esprit n’est pas du monde, et que les intérêts
53
e monde. C’est affirmer que l’esprit n’est pas du
monde
, et que les intérêts du monde réel sont pour lui comme inexistants. C
54
esprit n’est pas du monde, et que les intérêts du
monde
réel sont pour lui comme inexistants. Ce qui revient d’une part à div
55
e des choses « sérieuses et précises ». Et que le
monde
suive le cours de ses passions ! Pour sa part, il s’en lave les mains
56
homme, simplement, est bel et bien engagé dans le
monde
. Supposer un clerc pur, c’est encore une fois supposer un esprit déga
57
tait de juger, et de juger effectivement, dans le
monde
des corps et des sanctions de fait, non pas seulement de « dire le vr
58
cet homme ? « Je suis né et je suis venu dans le
monde
pour rendre témoignage à la vérité. » Unanimité contre lui des clercs
59
l pas dit seulement : Mon royaume n’est pas de ce
monde
? Ce royaume n’eût gêné personne, tout semblable à celui des clercs.
60
ndu mortel, car c’est ainsi qu’il peut changer le
monde
. Non pas en planant hors du temps, comme un dieu, comme un « idéal »
61
de l’esprit — notre Université — n’est pas de ce
monde
. C’est le royaume des lois « sérieuses et précises » que la pensée pe
62
ir. Mais voilà le vice de construction de ce beau
monde
cartésien : on admet que l’esprit ne peut rien, et on l’en loue, parc
63
régimes actuels ? a-t-elle encore un sens dans le
monde
d’aujourd’hui qui tend à s’établir sur de tout autres bases ? c) à qu
64
n puissant rappel à la « réalité rugueuse » de ce
monde
. Mais ce rappel n’est pas suffisant. Voir les faits n’est pas tout, i
65
science ne saurait régner qu’in partibus, dans un
monde
purement « détaché ». La belle ruse de ces prétendants déçus consiste
66
aduit bel et bien leur attitude de fait devant le
monde
: s’ils croyaient sérieusement à la justice, ils feraient tout pour l
67
z un livre de Ramuz : les choses « viennent », le
monde
« vient » (à nous), le ciel, le lac et les montagnes « viennent » : e
68
entre la position de l’homme et la proposition du
monde
. C’est la région de la rencontre et de la forme. Et non point de la f
69
des personnages. Que peut-elle signifier dans ce
monde
physionomique, et par quoi va-t-elle s’exprimer dans une vision qui n
70
eaucoup de subjectivité et d’objectivité. Dans le
monde
de Ramuz, ces deux mots n’ont plus aucun sens. Une forme donnée n’a p
71
de l’esprit malin), entrée du cinéma (l’Amour du
Monde
), approche de la fin du monde (Présence de la Mort, Les Signes parmi
72
cinéma (l’Amour du Monde), approche de la fin du
monde
(Présence de la Mort, Les Signes parmi nous), mythe de l’or (Farinet)
73
t : « Il paraît bien qu’on n’est pas morts ! » Le
monde
renaît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heureux. Raremen
74
Je vois que son pouvoir est sa présence active au
monde
(« Toute résistance, dit-il, nous oblige à être présent »). Je vois c
75
saisie des choses et des êtres, cette présence au
monde
et à soi-même, — l’originalité de l’homme « radical ». Ramuz l’a fait
76
, du Sacre et des Noces. Le ton de la création du
monde
. 48. Il dit des personnages de ses romans : « Je ne les aime pas en
77
construction du métro de Moscou, le plus beau du
monde
disaient-ils. Et l’on peut lire chaque jour dans la presse russe des
78
vivante ? L’idéal du Plan soviétique, qui est le
monde
intégralement socialisé, embrasse-t-il réellement le tout de l’homme
79
’était réintroduire l’anarchie culturelle dans le
monde
le moins fait pour l’intégrer. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie
80
cette illusion philosophique ? Il est vrai que le
monde
bourgeois n’a même plus l’énergie de concevoir une illusion, une déme
81
ine plus grave est apparue : celle d’une image du
monde
, d’une conception du monde fondée sur la raison, l’individu et la sci
82
: celle d’une image du monde, d’une conception du
monde
fondée sur la raison, l’individu et la science cartésienne. Nous savo
83
te d’une nouvelle mesure, d’une nouvelle image du
monde
où l’homme s’éprouve de nouveau réel, actif, nécessaire et relié. Tou
84
sprit nous avertira d’un danger : ici commence un
monde
étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous es
85
entre les deux sens du mot « gagner » : gagner le
monde
ou gagner contre lui. Livre trop plein, trop scrupuleux, trop grave,
86
n amitié nouvelle. S’il écrit quelque part : « Le
monde
n’a plus pour moi le caractère intelligible et nécessaire qu’il avait
87
nous fait savoir, que c’est à nous de recréer un
monde
où notre vie s’accepte. Aux premières pages j’ai pensé : document sur
88
at intitulé Un chrétien découvre les problèmes du
monde
approche du trois-centième-mille un an après sa publication. Et les p
89
ité qui fit naguère quelques ravages dans le beau
monde
. L’ensemble est assez passionnant. Proust a fourni les personnages, H
90
timer cette complaisance ? C’est peut-être que le
monde
décrit par Briffaut est en réalité aussi conventionnel qu’on l’imagin
91
t en réalité aussi conventionnel qu’on l’imagine.
Monde
où les clichés romanesques retrouvent enfin leur vérité originelle. E
92
rs admis la légitimité de la propriété. — Dans le
monde
capitaliste des monopoles privés, la personne humaine, cette grande f
93
rchent à connaître l’état réel des forces dans le
monde
présent. Qu’on n’aille pas se figurer qu’il s’agit d’un bouquin d’éru
94
es, un langage innocent et raisonnable ; voilà le
monde
à son contentement ; à la mesure de l’amitié humaine. J’entends un br
95
nt les femmes de la nation la plus raisonnable du
monde
. Le mari est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, i
96
otre image scientifique (physico-mathématique) du
monde
, est fausse. Il est totalement impossible de concevoir la vérité simu
97
nt infiniment moins à notre image scientifique du
monde
que cette petite phrase si courante : il a la veine. Mais notre jacob
98
vie réelle. Telle est notre situation — celle du
monde
bourgeois-capitaliste, mais aussi celle des dictatures, d’une manière
99
le colonial-moyenâgeux. On pourrait loger bien du
monde
. Des initiés, naturellement. Personne ne monte jamais là-haut, ni mar
100
qui sait s’arrêter dès qu’il nous a fait voir le
monde
pitoyable : sans ajouter à ce qui est, dire ce qui est comme un homme
101
i voit, le malheur défait et refait sans cesse un
monde
banal, vulgaire, insupportable, impossible. » La poésie est chose com
102
et espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le
monde
changeront immédiatement. » Ou encore : « Le poète est celui qui insp
103
ue). Éluard parle, comme nous, de « construire un
monde
à la taille de l’homme » et de « mettre l’homme debout », — mais il p
104
ustra par le surréalisme. Littérature présente au
monde
dans lequel et contre lequel elle s’édifie. Je ne pense pas qu’il soi
105
nts pour l’intégrité de leur image « moderne » du
monde
, ont coutume de tout « ramener » à des catégories scientifiques conte
106
se fécondent mutuellement75. Cette conception du
monde
n’est pas nouvelle ; elle constitue l’apport spécifique de l’Europe à
107
que l’Occident s’est édifié, et qu’il a dominé le
monde
. Elle n’est nullement, comme certains voudraient le croire, une espèc
108
ux « nationaux » de tel pays ou aux « rouges » du
monde
entier. D’autant plus que ce magistère ne paraît nullement s’exercer
109
cette mission, et le grand air de l’Europe et du
monde
reviendra vivifier nos pays. Il y aura de nouveau du jeu, de la passi
110
s cathares étaient manichéens. Selon leur foi, le
monde
de la matière est l’œuvre d’un mauvais Démiurge, retenant les âmes da
111
orps, est une entrave à l’envol spirituel vers le
monde
incréé de la Lumière. L’Amour mystique, dont le symbole était la « Da
112
des ténèbres, c’est-à-dire du Démiurge auteur du
monde
visible. Elle tendait enfin à détruire un ordre social qui permettait
113
l’expression dramatique du combat de la foi et du
monde
, devient alors pour le lecteur non averti une « poésie » équivoque et
114
tout ce qu’on nous propose nous introduit dans le
monde
de la comparaison, où nul bonheur ne saurait s’établir, tant que l’ho
115
times ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au
monde
fini. Mais la passion dite « fatale » — c’est l’alibi — où se complai
116
mencer cette ascension de l’âme dressée contre le
monde
. Mais alors le Tristan moderne glisse vers le type contraire du Don J
117
sation, — n’aboutit pas. On retombe sans cesse au
monde
de la comparaison, qui est le monde de la jalousie. « Hommes et femme
118
sans cesse au monde de la comparaison, qui est le
monde
de la jalousie. « Hommes et femmes dès qu’ils passent leur seuil souf
119
lui qui choisit d’être dans son tort, aux yeux du
monde
— et dans ce tort majeur, irrévocable, que signifie le choix de la mo
120
orsqu’il a été appelé (vierge ou marié)… usant du
monde
comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe. » (I. Cor. 7,
121
u monde comme n’en usant pas, car la figure de ce
monde
passe. » (I. Cor. 7, 1-32). Et voici le coup de grâce : « Celui qui
122
, et celui qui est marié s’inquiète des choses du
monde
, des moyens de plaire à sa femme. » (v. 32). ⁂ Tout ce qu’on peut di
123
er qui dure sur le mensonge. Il n’y a personne au
monde
qui puisse me combler : à peine comblé je changerais ! Choisir une fe
124
éaliser : quand il y aurait toutes les raisons du
monde
de dire oui à cette passion éblouissante, — dire non en vertu de l’ab
125
re. ⁂ « Notre engagement n’était pas pris pour ce
monde
», écrivait Novalis songeant à sa fiancée perdue. C’est l’émouvante f
126
u contraire un engagement absolument pris pour ce
monde
. Partant d’une déraison « mystique » (si l’on veut), indifférente, si
127
ur et à l’instinct vital, elle exige un retour au
monde
réel, tandis que la fidélité courtoise ne signifiait qu’une évasion.
128
nier la création dans sa diversité, d’empêcher le
monde
d’envahir l’âme, la fidélité des époux est l’accueil de la créature,
129
-passion, l’amour païen, qui a répandu dans notre
monde
occidental le poison de l’ascèse idéaliste — et tout ce qu’un Nietzsc
130
s d’une manière tout à fait nouvelle, inconnue au
monde
de l’Éros : comme des personnes, non plus comme des reflets ou des ob
131
de la matière, et une application de l’esprit au
monde
visible. La passion ni la foi hérétique dont elle est née ne sauraien
132
oncret dans ses limitations. Le chrétien prend le
monde
tel qu’il est, et non point tel qu’il peut le rêver. Son activité « c
133
s à retrouver en profondeur toute la diversité du
monde
créé ; et c’est ainsi que la Renaissance définit l’homme : un microco
134
é. Quoi qu’il arrive, heur ou malheur, le sort du
monde
nous importe bien moins que la connaissance de nos devoirs présents.
135
ce de nos devoirs présents. Car « la figure de ce
monde
passe », mais l’obéissance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l
136
yeux de Kierkegaard à un mariage heureux selon le
monde
. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une nature à tel poi
137
ence par le réduire à néant ». Du point de vue du
monde
et de la vie naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel
138
la foi chrétienne ! Car voici : cet homme mort au
monde
, tué par l’amour infini, devra marcher maintenant et vivre dans le mo
139
infini, devra marcher maintenant et vivre dans le
monde
comme s’il n’avait pas d’autre tâche ni plus urgente ni plus haute. C
140
Certes, Kierkegaard ne parvint à « ressaisir » le
monde
fini que dans la conscience de sa perte, infiniment féconde pour son
141
’ancien, mais qui n’appartient plus à la forme du
monde
, car c’est lui qui transforme le monde. 93. Je m’en tiens au « cas
142
a forme du monde, car c’est lui qui transforme le
monde
. 93. Je m’en tiens au « cas-limite » de Tristan ; j’ai connu des a
143
lications ne me paraît rendre compte, le moins du
monde
, de la singularité du cas. Elles s’appliqueraient aussi bien à n’impo
144
nte pour ma thèse. Seulement, nous sommes dans le
monde
concret de la chute, le monde des vérités secondes, équivoques, mêlée
145
nous sommes dans le monde concret de la chute, le
monde
des vérités secondes, équivoques, mêlées de mensonge. Dans ce monde c
146
secondes, équivoques, mêlées de mensonge. Dans ce
monde
concret, il n’est pas vrai que tout amour tende vers Dieu. Il n’est p
147
« Un divorce entre le christianisme et le
monde
? » (août-septembre 1946)at Je ne vois pas le divorce en question.
148
du Christ. Quand elle s’arrange trop bien avec le
monde
(Constantin et la suite) c’est qu’elle trahit son état. Quand on croi
149
. Quand on croit le fossé comblé entre elle et le
monde
, c’est qu’on se trompe à la fois sur la fonction de l’Église et sur l
150
s sur la fonction de l’Église et sur la nature du
monde
. Le fait que leur incompatibilité se voit mieux aujourd’hui qu’au Moy
151
onnaire sur le fossé entre le christianisme et le
monde
romain ; ni les staliniens s’inquiétant du « divorce actuel entre le
152
étant du « divorce actuel entre le marxisme et le
monde
moderne », lequel s’est cependant constitué « massivement en dehors d
153
répond ici à une enquête d’Esprit sur le thème «
Monde
chrétien, monde moderne ». Le texte est précédé du chapeau suivant :
154
e enquête d’Esprit sur le thème « Monde chrétien,
monde
moderne ». Le texte est précédé du chapeau suivant : « Certains de no
155
réalable. Un divorce entre le christianisme et le
monde
? Mais il est de toujours ! Non sans quelque hauteur, Denis de Rougem
156
e un crédit démesuré, plus qu’à nul autre pays du
monde
. Le sentez-vous ? À vous de n’en point abuser. C’est d’ailleurs très
157
es adultes. Comment un Américain moyen voit le
Monde
— Quels sont, se dit-il, les pays qui marchent le mieux en Europe
158
e Vatican a la plus vieille diplomatie secrète du
monde
: c’est sans doute lui qui sait le mieux comment traiter ces États tu
159
voulez que l’Europe dure encore — et le reste du
monde
en a besoin — ne vous contentez pas d’appeler périodiquement l’Amériq
160
ude nouvelle, une confiance — ouvrent l’Europe au
monde
, du même coup. Ce qu’il nous faut demander et obtenir — obtenir de no
161
ge les antitoxines des virus dont il a infesté le
monde
entier. Il n’y a de fédération européenne imaginable qu’en vue d’une
162
our instaurer un vrai gouvernement mondial. Et le
monde
, pour ce faire, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit critiqu
163
re les intérêts de leur nation contre le reste du
monde
. La fédération sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront
164
rtre, mais du rôle de l’Europe historique dans le
monde
, et notamment des tâches dont elle est responsable — au sens actif du
165
pe qui doit l’aider… Ce que nous devons offrir au
monde
et à nos fils, ce n’est pas notre mauvaise conscience, notre rage aut