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éussi Je prends Henry Ford comme un symbole du
monde
moderne, et le meilleur, parce que personne ne s’est approché plus qu
2
oduction. Ford est le plus puissant industriel du
monde
; le plus riche, au point qu’il peut parler d’égal à égal avec beauco
3
re à leurs électeurs une organisation complète du
monde
, seule méthode capable d’empêcher les abus des capitalistes. Du même
4
miste. Ford, perfection de l’industriel, offre au
monde
moderne le premier exemple de son achèvement intégral. Il a atteint l
5
, dans un article intitulé « Le grand paradoxe du
monde
moderne »3, ce qu’il y a de profondément antihumain dans la conceptio
6
ion concrète d’une théorie qui tend à faire de ce
monde
un séjour meilleur pour les hommes. » C’est le bonheur, le salut par
7
: l’homme qu’on pourrait appeler le plus actif du
monde
, l’un de ceux qui influent le plus sur notre civilisation, possède la
8
nt le fordisme et l’Esprit sont incompatibles, le
monde
moderne impose ce dilemme : « en être » ou ne pas en être, c’est-à-di
9
qu’il sent immuable comme la mort le restitue au
monde
vers 5 heures du soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au mon
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soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au
monde
, c’est-à-dire à une nature dont l’usine lui a fait oublier jusqu’à l’
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ne peut plus situer son effort individuel dans le
monde
, lui attribuer sa véritable valeur. Il sent obscurément que son trava
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nent par le seul fait de rester eux-mêmes dans un
monde
fordisé, des anarchistes. Car l’Esprit n’est pas un luxe, n’est pas u
13
es que le développement de la technique impose au
monde
moderne. Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui savent enc
14
ie, « la vie les prend ». Irréguliers aux yeux du
monde
; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans doute dangereuse
15
ls échappent à cette fatalité qui est le signe du
monde
matériel. Je vois l’humanisme nouveau sous l’aspect d’une culture de
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en eut, ne s’étendit guère au-delà des limites du
monde
roman. Le type de chevalier et ses succédanés militaires et wagnérien
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ayon des idéaux de confection voici le Citoyen du
Monde
, voici le Bon Européen, voici l’Américain à rendement maximum. Et com
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urir à notre auteur pareil ostracisme. Mais notre
monde
ne connaît plus de sacré que la propriété matérielle. d. Rougemont
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que M. René Gillouin parle14 de l’effort de notre
monde
pour « se séculariser, pour se constituer en dehors de Dieu sur des b
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son action, celui, en somme, de l’imperfection du
monde
. Je pense que tout chrétien conscient des problèmes de ce temps, sous
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réalité transcendante — ou alors le suicide d’un
monde
empoisonné par sa propre haine. Le séculariste « constructiviste » ré
22
: « Vous n’avez pas su conjurer la malédiction du
monde
moderne, clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vér
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i j L’entrée de l’œuvre de Kierkegaard dans le
monde
intellectuel et religieux français, est un événement qui mérite d’êtr
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stantisme, et il est caractéristique à la fois du
monde
du catholicisme et du monde du protestantisme, que la polémique et la
25
ristique à la fois du monde du catholicisme et du
monde
du protestantisme, que la polémique et la satire qui sévirent, dans l
26
: la voix de Nietzsche. ⁂ Ici, nous changeons de
monde
. À vrai dire, nous quittons la littérature. « Celui qui sait respirer
27
sme. Dans la lutte pour la vie que nous impose le
monde
contemporain, c’est l’habileté qui triomphe, et non plus la « virtu »
28
de sympathie, la misère physique et matérielle du
monde
où nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, qu
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arce que leur dénuement était ce qu’il y avait au
monde
, de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’action de Kagawa, te
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mour chrétien peut encore aujourd’hui pénétrer un
monde
revendiqué par le communisme, comme son bien propre. Mais il n’y a pa
31
organique à situer leur effort dans une vision du
monde
globale et cohérente, à le juger religieusement par exemple. Que l’on
32
traditions et les sophismes. Devant lui était le
monde
: le monde, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père
33
et les sophismes. Devant lui était le monde : le
monde
, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père — mort mai
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toute la terre. Sans se préoccuper si c’était le
monde
ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce jour-là, il entre
35
ur en jour en même temps que sa révolte contre ce
monde
. Il se convertit enfin, brusquement, au moment où il avait décidé de
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hi se demanda s’il y avait des procureurs dans le
monde
des moineaux. Il se taisait, car il savait qu’il était inutile de dir
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t ressuscité de l’abîme du désespoir et revenu au
monde
merveilleux. Il résolut de vivre fermement dans sa sphère actuelle, e
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’il fallait se jeter, mais dans les merveilles du
monde
. Et voici que, le 14 février, il se décida à faire profession de disc
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te dernière catégorie. (On sait qu’il y a dans le
monde
moderne trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés et les honnête
40
ive poétique ou métaphysique. À cette heure où le
monde
tourne lentement et formidablement sur ses bases sociales et religieu
41
cette jeunesse qui aimait sa ferveur, mais que le
monde
de demain va contraindre, contraint déjà à des choix dramatiques ? Ce
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nt pas forcément à la ruine immédiate, dans notre
monde
tel qu’il est. Mais c’est parfois, bien au contraire, par leur succès
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dont nous souffrons d’autant plus vivement que le
monde
actuel nous met en demeure d’abandonner tout ce qui, dans notre éthiq
44
de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce
monde
comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien
45
lus probe de se passer de Dieu quand elle juge le
monde
séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu
46
e séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu’un
monde
séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il
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éparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un
monde
autonome. Il doit être envisagé comme manquant de quelque chose. Or,
48
e sa raison d’être. Il n’y a pas de neutralité du
monde
vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché ent
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ienne ? Certes, hic et nunc, dans la situation du
monde
de 1932, en présence du déchaînement orgueilleux et misérable d’une h
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les valeurs doctrinales les plus gênantes pour ce
monde
sans Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme »
51
nderait cette rénovation. M. Maulnier critique un
monde
qui selon lui tend à la suppression de la personne humaine. Sa critiq
52
et. On lui dira que ce n’est pas si grave, que le
monde
n’est plus mené par les philosophes, qu’il accorde à leur activité un
53
rêtres, ni tout leur appareil d’assurance dans le
monde
et contre Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salut
54
« Histoires du
monde
, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)t Le lecteur moderne est, paraî
55
la menace des forces terribles déchaînées dans le
monde
contemporain voit bien que la question n’est plus de s’évader, de se
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plus de s’évader, de se distraire en oubliant un
monde
qu’on serait sûr de retrouver bien en place le lendemain. L’angoisse
57
était un genre bourgeois, en ce sens que dans le
monde
bourgeois, privé de risques et d’aventures réelles, il représentait u
58
à vue qui s’opère dans toute notre conception du
monde
. Dans une époque qui a vu les frontières et les peuples de l’Europe b
59
, dans cette énorme aventure qui « règne » sur le
monde
comme une fièvre, le romanesque éclate, remplit nos vies, ou s’il n’y
60
ors, toutes les nouvelles qui nous parviennent du
monde
sont comme autant d’épisodes d’un drame qui intéresse chacun de nous.
61
me se prend d’un intérêt passionné pour la vie du
monde
. Et ce fait est nouveau dans l’Histoire. Jamais le document n’a été r
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ois, nous semble-t-il, mettent sur notre table le
monde
tel qu’il est. Quel romancier pourrait nous apporter l’équivalent de
63
ision directe, exaltante et dépaysante ? Voici le
monde
en vrac, un monde plus absurdement divers que nul esprit ne pouvait l
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ltante et dépaysante ? Voici le monde en vrac, un
monde
plus absurdement divers que nul esprit ne pouvait le concevoir. C’est
65
rels, l’homme demeure cet être qui veut penser le
monde
. Incapable désormais de s’en distraire en le fuyant, il cherche à l’e
66
e le titre fameux de Paul Valéry : Regards sur le
monde
actuel. Les grandes controverses modernes sont nées en France autour
67
agne : « Weltgeschichte gefälligst », Histoire du
monde
, s’il vous plaît ! ⁂ Retour à l’essai rendu nécessaire par le besoin
68
éduisant. t. Rougemont Denis de, « Histoires du
monde
, s’il vous plaît ! », Foi et Vie, Paris, janvier–février 1933, p. 134
69
dre et la contradiction. L’argent règne sur notre
monde
, comme une puissance occulte et pourtant méticuleusement tyrannique,
70
, favorisé plus de vertu, mieux assuré la paix du
monde
et les rapports normaux entre les hommes ? Croit-on vraiment que le «
71
t menacées ? La vérité, c’est que la situation du
monde
a été de tout temps désespérée. Seulement, maintenant, cela se voit.
72
s la chute du premier homme, depuis le déluge, le
monde
se débat dans une crise millénaire dont les périodes dites « prospère
73
dégradation du sens de la révolte. L’histoire du
monde
, bien loin d’être l’histoire d’un progrès continu, nous apparaît plut
74
ins que rien, et que tout ce qui se passe dans le
monde
obéit à des lois générales et historiques qui échappent à notre volon
75
i a bu boira ! Or, la seule chose intéressante au
monde
— et je dis intéressante au sens le plus profond du terme, la seule c
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là savent au moins ce qui les mène et poussent le
monde
dans la direction où il doit tomber fatalement, si on le laisse tombe
77
sans vocation ni raison d’être, un homme dont le
monde
n’exigeait rien. Cet être-là, fatalement, devait désespérer de soi-mê
78
vous dit que désormais « tout se tient » dans le
monde
, c’est l’exemple suivant : le krach d’une banque à Paris peut ruiner
79
ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un
monde
chaotique hautement organisé, une monstrueuse agglomération d’individ
80
raison d’être. La classe, la race, jouent dans le
monde
le même rôle que l’instinct dans l’homme. La culture du xixe siècle
81
concrètes de ces grands faits qui bouleversent le
monde
. C’est à vous de déceler, par exemple, l’origine permanente et virtue
82
udrez, bouleversez les institutions, organisez le
monde
par la contrainte ou dans la liberté, vous ne ferez pas une société s
83
is bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le
monde
s’est emparé des paroles du Christ et il les a complètement pervertie
84
us révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre
monde
. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècle, lui seul atteint le
85
aisse maintenant. Nous ne rencontrons personne au
monde
, avant d’avoir rencontré Dieu. 42. L’Histoire au sens hégélien du
86
dre la confrontation générale des valeurs dont le
monde
croit vivre et des valeurs qui jugent cette vie. C’est à elle, en par
87
chrétienne doit rendre n’est un service rendu au
monde
que si d’abord il est obéissance ? Ce ne sont pas les catastrophes qu
88
nstitue la seconde partie d’un volume intitulé le
Monde
cassé. La première partie est un drame en quatre actes qui n’est pas
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açon la plus sage de supporter les maux de ce bas
monde
tel qu’il est ! L’Église, par la voix de ses évêques, tentera de prou
90
son destin. Mais tout cela va au martyre, dans le
monde
qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le veut. L’exigence
91
Le rire de Kierkegaard sur notre temps ! Dans un
monde
où règne la masse, règne aussi le sérieux le plus pesant. On ne rit p
92
nhumains ! Il semble que chacun porte le poids du
monde
et le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce clerc moderne, accablé
93
e de Kierkegaard tourne son aiguillon contre le «
monde
chrétien », celui qui se réclame de l’esprit, ou qui fait profession
94
nt » qui tremble pour le sort de l’esprit dans le
monde
, et pour son sort dans le monde sans esprit, exactement comme si l’Es
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l’esprit dans le monde, et pour son sort dans le
monde
sans esprit, exactement comme si l’Esprit n’existait pas ! Serons-nou
96
efois à l’église déplorer en commun l’athéisme du
monde
. « Le Nouveau Testament suppose sans autre que le chrétien souffre po
97
xte qu’il a choisi lui-même : “Dieu a élu dans le
monde
les petits et les méprisés”, et personne ne rit ! »56. C’est alors q
98
, en fin de compte, imaginaire. Car l’ordre de ce
monde
est lui-même en révolte contre l’ordre reçu de Dieu, qui sera l’Ordre
99
ion, obéissance. Si donc l’appel de Dieu isole du
monde
un homme, c’est que le monde, dans sa forme déchue, s’oppose au monde
100
pel de Dieu isole du monde un homme, c’est que le
monde
, dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que Dieu l’a créé, s’opp
101
t que le monde, dans sa forme déchue, s’oppose au
monde
tel que Dieu l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’Esprit
102
éternel de sa vie. Celui-là seul peut juger de ce
monde
, et s’y tenir comme n’étant pas tenu. Il n’est pas d’autre « réaction
103
st pas fondée dans la transformation effective du
monde
. Elle participe encore de la dégradation. « Une objection vraiment mé
104
ui-même à ses propres yeux. Il a voulu chasser du
monde
le paradoxe et le scandale du solitaire plus grand que tous. Il a vou
105
apper ? N’est-il pas la voix même de cette Âme du
monde
, cet Esprit de la Forme qui se croit le Réel et qui pourtant n’est ri
106
l’esprit religieux leur font concevoir une Âme du
Monde
qu’ils se figurent (mais sans franchise, ni précision) comme une espè
107
rnaturelle.61 » Mais qui ne voit que cette Âme du
Monde
le tient aussi, et jusque dans son scepticisme, lorsque Maurras procl
108
pas foule, imitation et simple objet des lois du
monde
. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais
109
n’est plus cette absurdité révoltante que rien au
monde
ne pourrait permettre d’accepter, quand le martyr reçoit sa mort avec
110
tale est seule active. Elle est aussi présence au
monde
. Dans ce temps de la masse, où nous vivons, le « solitaire devant Die
111
mant l’utilitarisme de Bentham : « Étant donné un
monde
plein de coquins, montrer que la vertu est le résultat de leurs aspir
112
nt supporter, de nos jours, toutes les misères du
monde
au fond de leur exil, ceux-là deviendront sûrement un matériel incomp
113
en d’autres questions. Edschmid a fait le tour du
monde
; il a séjourné longtemps en Orient et en Amérique ; il s’est enfoncé
114
ut où il se crée quelque chose de durable dans le
monde
, c’est l’œuvre d’un blanc. Les blancs seuls ont su créer des empires
115
ouvoir renaître ? La contemplation religieuse du
monde
sans l’acuité et la profondeur de l’intellect fait de la religion la
116
la maxime : « La contemplation intellectuelle du
monde
sans l’acuité et la profondeur de la foi fait de l’intelligence la ch
117
e aux hommes. Ne voyons-nous pas au contraire le
monde
contemporain entièrement dominé par une religion de la vie, de « l’in
118
erre ouverte du Dieu de la foi et du Prince de ce
monde
; nécessité du témoignage et du témoignage fidèle, certifié par l’Esp
119
e ta vie était une partie à jouer entre toi et le
monde
, par exemple ; ou encore entre l’individu et le Sort, cette idole paï
120
hrétiens à désigner la réalité de l’homme dans un
monde
christianisé. Car cet homme est, lui aussi, à la fois autonome et en
121
résence ne permet d’envisager pour l’Europe et le
monde
de demain qu’une période de chaos étatisé ; je ne dis même pas de « r
122
qui demeure, c’est l’organisation fédéraliste du
monde
. Elle seule apporte du nouveau. Elle seule répond à la fois aux aspir
123
ances ou à nourrir des volontés. 1. L’histoire du
monde
christianisé nous montre que les structures ecclésiastiques ont souve
124
actuellement concevables pour un ordre nouveau du
monde
. (La « religion de l’homme » que certains nous proposent est une cont
125
seule vertu d’être là. Écoutons Baudelaire : Le
monde
va finir. La seule raison pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’i
126
e, particulièrement à celle-ci : qu’est-ce que le
monde
a désormais à faire sous le ciel ? Dans les partis, tout peut change
127
ts. Si elles sont assez grandes pour réveiller le
monde
, pas assez pour tout écraser, je les dirai pédagogiques, seules capab
128
toute l’Europe, et trente ans pour le propager au
monde
entier. Mais depuis qu’il sévit, à cause de lui, tout s’accélère vers
129
tants — in extremis. Mais que serait la beauté du
Monde
sans l’œil de l’homme ? C’était si beau, la Terre de la Vie, bleue, v
130
sera fonction de la chose la moins prévisible du
monde
, qui est la vitalité d’une société. Mais il nous faut pousser l’analy