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cette revue la morale du travail sur laquelle le
monde
bourgeois prétend fonder la dignité humaine. Nous dénoncerons sans ce
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⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le
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moderne à peu près synonyme de travailleur industriel. Le « travaille
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fin, tel est le véritable nom du Progrès, dans un
monde
dont le matérialisme foncier ne pourra plus être longtemps masqué par
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liberté possible, efficace, pratique, que dans un
monde
où le spirituel détiendra la primauté. Voyons maintenant quelles cont
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histoire où l’esprit doit entrer en force dans un
monde
abandonné depuis des siècles à l’oppression des déterminismes collect
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toutes les possibilités de contact humain dont le
monde
bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer sont to
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ment, par contre, ils en ont quelques-unes.) Le «
monde
d’objets » dans lequel la philosophie moderne s’est enfermée ne compo
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t, l’acte qui libère. Le désordre dont souffre le
monde
nous apparaît d’abord tout matériel. Il est dans « les apparences act
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erfectionné de la désagrégation atomique de notre
monde
, — désagrégation dont l’aboutissement fatal serait la ruine de toute
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les nous permettent de situer notre opposition au
monde
actuel. Elles nous permettent aussi de donner sa réelle et pratique i
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véritable. Elle introduisait en effet, dans notre
monde
tel qu’il est, un principe entre tous néfaste : celui de la comparais
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’individu » se balade au gré des théories dans le
monde
abstrait et juridique de l’égalité, la personne s’enracine au contrai
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dignité de l’homme, c’est d’être responsable. Le
monde
actuel est peuplé d’irresponsables. Le « prolétaire » tel que le fabr
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meneurs, mais des hommes humains. On ne refait un
monde
qu’avec des responsables. 7. Sans aucun pouvoir contre le capitalis
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es concrètes des grands faits qui bouleversent le
monde
. C’est à eux qu’il appartient, par exemple, de déceler l’origine perm
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les, instituts de propagande, revues d’un certain
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ou même de deux, etc.). — Et d’autre part, voici les dilettantes : ce
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ues était l’homme dans la cité ; que la mesure du
monde
capitaliste est l’argent, qui est une fausse mesure ; que la mesure d
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ent, qui est une fausse mesure ; que la mesure du
monde
socialiste serait la production quantitative ou statistique, mesure n
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éconde. Nous voyons aussitôt que la « mesure » du
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de l’argent est une fausse mesure culturelle. Car c’est ici d’un chif
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plus responsable de son action concrète. Dans un
monde
de « masses » — soviétiste ou fasciste — le rôle de la culture est bi
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u règlement de service dans les casernes. Dans le
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capitaliste, la culture n’est plus guère qu’un luxe injustifié. Du si
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ulaire et de la politique qui l’exploite. Mais un
monde
personnaliste est un monde où la « masse » s’organise, se fragmente e
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ui l’exploite. Mais un monde personnaliste est un
monde
où la « masse » s’organise, se fragmente en communautés organiques. U
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anise, se fragmente en communautés organiques. Un
monde
personnaliste est un monde sans masses. C’est dans un monde communaut
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unautés organiques. Un monde personnaliste est un
monde
sans masses. C’est dans un monde communautaire seulement que la cultu
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onnaliste est un monde sans masses. C’est dans un
monde
communautaire seulement que la culture peut créer librement. Elle cré
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en somme il n’a pas de programme. La situation du
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est peut-être tragique. Celle de nos chefs de gauche est certainement
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guerre armée, nous, nous luttons pour édifier un
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sans misère : voilà notre guerre ! » En somme, si le mot n’était pas
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usiasme des Français, il « déclarait la Paix » au
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entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français pour le croi
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ilà. Je ne vais pas combattre votre conception du
monde
dans la mesure où elle se veut héroïque, comme celle des fascistes d’
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littérature, depuis que Goethe est mort et que le
monde
est moderne. À preuve Balzac, Stendhal, Baudelaire, Rimbaud, Dostoïev
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flit permanent et fécond, celui du créateur et du
monde
tel qu’il est ou tel qu’il fut créé par d’autres, celui de l’aventure
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s il suffit d’avoir un peu fourré son nez dans le
monde
de l’édition parisienne pour savoir que ce cas est courant, et qu’il
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pratiqué une telle politique, dans l’histoire du
monde
? La politique, voyez-vous, c’est un jeu beaucoup plus impur, c’est l
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nde : 1° Est-ce une raison, parce que personne au
monde
n’a jamais mené une vie parfaitement morale, pour renoncer à affirmer
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lecteurs. Plusieurs puissances pratiquent dans le
monde
d’aujourd’hui de grandes politiques et même des politiques démesurées
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u dans l’histoire… Que va faire la France dans ce
monde
? Quelle est sa mission, sa raison d’être, sa raison de subsister et
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Italie ou en Allemagne, si vous voulez amuser le
monde
. Mais la politique étrangère ne suppose pas, en France, la connaissan
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es, c’est-à-dire de l’exploitation capitaliste du
monde
qu’elle a conquis. Or cette exploitation de l’Empire ne reste possibl
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esque celui des citoyens au ive siècle ! Dans ce
monde
issu directement d’un capitalisme de proie, figé dans les cadres d’un
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s procurés par l’État font qu’il existe encore un
monde
romain : ce n’est qu’une organisation. De là sans doute l’indifférenc
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rité et du conflit multiformes de l’homme avec le
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et avec lui-même77, conflit qui trouve son expression sociale vivante
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naître… Bref, il n’est pas un acte commis dans le
monde
, depuis quatre ans, qui n’ait été vertement dénoncé par des « intelle
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cé par des « intellectuels » français. Mais si le
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ne s’en porte pas mieux, l’intelligence n’y gagne guère. ⁂ Tant que l