1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 tes nos histoires nationales. Tous les peuples du monde , sans exception, peuvent nous envier à cet égard. Il semble que l’esp
2 l’Occident prétend-il apporter à l’inquiétude du monde moderne ? » Je serais tenté de lui dire : l’esprit critique. Car cet
3 es. Telles sont nos forces. S’il est une chose au monde pour laquelle on ne peut faire de propagande sens moderne, c’est just
4 ice de la vocation commune à tous nos peuples, le monde entier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris sur les autr
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
5 culture, sans précédent dans toute l’histoire du monde , c’est tout simplement que nous pouvons perdre demain notre liberté d
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
6 ’absurdité non pas au moi qui la ressent, mais au monde ou à la société, voilà qui est proprement occidental. Cela donne le r
7 t la fatalité, ne serait pas concevable hors d’un monde qui date ses années de la Crucifixion, hors d’un monde né avec cette
8 qui date ses années de la Crucifixion, hors d’un monde né avec cette religion qui fit dépendre le salut de l’homme non point
9 relâche, se remet en question, et veut changer le monde de telle manière que sa vie personnelle y prenne un sens. L’étrang
10 s du citoyen, Rome ; celle, enfin, qui a donné au monde la notion totalement nouvelle de l’incarnation de l’esprit dans un ho
11 à la grande nouveauté, le grand contraste avec le monde antique, avec le monde magique de l’Asie, avec le monde collectiviste
12 le grand contraste avec le monde antique, avec le monde magique de l’Asie, avec le monde collectiviste. Je dis que nos valeur
13 antique, avec le monde magique de l’Asie, avec le monde collectiviste. Je dis que nos valeurs modernes, actuelles (le sens qu
14 a même extension dans l’espace et le temps que le monde christianisé. L’Asiatique, par exemple, ne peut la concevoir. Elle ne
15 révolutionnaires ne peuvent se former que dans un monde qui tient la liberté et la vocation prophétique pour plus vraies que
16 ation prophétique pour plus vraies que l’Ordre du Monde et l’obéissance aux lois sacrées. Prenons maintenant le phénomène de
17 pement d’une grande passion. Enfin, le citoyen du monde soviétique se doit de rejeter avec une horreur officielle l’idée non
18 aturelle », est en réalité exceptionnelle dans le monde . On peut la qualifier d’extravagante ou d’immorale, et l’Église peut
19 chrétienne et qu’elle est inconcevable hors d’un monde où Pascal peut placer dans la bouche même du Christ cette phrase célè
20 créateur, et l’Oriental, qui tend à s’ordonner au monde des dieux, nous ayons à choisir. Je dis que nous avons choisi. Je ne
21 ce sens qu’elles croyaient et enseignaient que le monde évolue d’une manière cyclique, comme une roue qui tourne sur son axe
22 vie n’aurait plus aucun sens. La conscience du monde Ainsi l’Europe — telle que je viens de la décrire par quelques-uns
23 débutant, que l’Europe est aussi la conscience du monde . J’illustrerai cette seconde thèse par trois remarques très simples,
24 5 % des terres du globe, a découvert le reste du monde — et non l’inverse. Je ne parle pas seulement des grands voyages qui
25 stes, des arabisants, et même des spécialistes du monde soviétique. En revanche, je ne connais pas « d’européologues » dans l
26 ons. Deuxième remarque : l’Europe est le Musée du monde . Et je ne pense pas seulement en disant cela, au Louvre, au British M
27 ait que l’on doit souligner : tous les peuples du monde aujourd’hui, nous imitent — pour leur bien et leur mal à la fois — ma
28 é — cette Europe, j’ose le dire, indispensable au monde — mais cette Europe aussi qui peut périr demain. La situation paraît
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
29 par rapport à lui seul, mais aussi par rapport au monde . En fait, l’Amérique du Nord est en train de développer une civilisat
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
30 ie le possède et lui fait trouver les biens de ce monde « fastidieux, usés et vulgaires ». Le suicide le tente. Mais il réuss
31 r attentifs » malgré eux. (Mundus vult decipi, le monde veut être trompé, constate Kierkegaard à plusieurs reprises.) Mais à
32 ré, un humaniste, un homme comblé des biens de ce monde . L’appeler témoin de la vérité, c’était commettre à l’égard de l’abso
33 es souffrances dont on parle généralement dans le monde . Un témoin de la vérité, c’est un homme qui témoigne dans le dénuemen
34 mble — et cependant il faut jouer, nous sommes au monde , nous sommes embarqués, nous sommes en scène malgré nous… Telle est l
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
35 ec éclat la vitalité insurpassée des Arts dans le monde libre. « Voilà ce que peut produire la liberté ! », disait en somme c
36 nce « qui guérit et qui tue » joue-t-elle dans le monde présent en faveur de la liberté, ou contre elle ? Comment peut-on fav
37 ntifique fasse l’inquiétude et même l’angoisse du monde moderne. À cela s’ajoute le fait que les inventions techniques, qui s
38 , une ouverture très large aux grands courants du monde , bref cet esprit de la Renaissance qui fut aussi celui de l’essor sci
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
39 s à perdre, après nos dernières positions dans le monde , notre indépendance politique, économique et peut-être morale. Et cer
40 Rome et du Proche-Orient ; son expansion dans le monde entier ; l’exportation pêle-mêle de nos idéaux religieux, de nos form
41 sement subit et complet de notre position dans le monde  ; la montée des empires unifiés, devant nos divisions sanglantes ; la
42 irement nos responsabilités d’Européens devant le monde que nous avons changé, et elle a formulé les buts communs susceptible
43 ser la perte de nos positions économiques dans le monde , la table ronde a conclu à la nécessité « d’opérer un changement radi
44 r un changement radical dans nos rapports avec le monde extraeuropéen et dans nos rapports mutuels » (Toynbee), c’est-à-dire
45 ur eux-mêmes d’abord, mais aussi pour le reste du monde . Un seul exemple : le nationalisme a été notre invention collective.
46 collective. Nous l’avons communiqué, « donné » au monde entier, et cette liqueur tout d’abord enivrante est bientôt devenue p
47 re pour penser l’Europe.   Voir l’Europe dans le Monde . — Dès que l’on parle du destin commun de nos pays, des voix s’élèven
48 éen », qui aurait pour effet de nous « séparer du monde  ». Je note que cette résistance à un nationalisme européen encore ima
49 tastrophique de la culture théologique dans notre monde , pour ne rien dire de la philosophie, de l’étymologie et de la sémant
50 et non pas une somme d’intérêts dont le reste du monde pourrait se passer.   Faire des sacrifices raisonnables. — Ayant rem
51 ffusion de l’idée européenne en Europe et dans le monde . Cette initiative fut approuvée par les délégués des ministres. Au co
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
52 e naturelle des steppes ? Était-il trompé par Le Monde , où l’on estime que si la masse des USA déséquilibre l’Alliance atla
53 du Kremlin. Pendant des mois toute l’attention du monde va se concentrer sur le théâtre d’une bataille où l’Occident, désorma
54 taille où l’Occident, désormais, joue perdant. Le monde entier verra nos défaites militaires et l’insolence des envoyés de l’
55 es locales pour mesurer l’état des forces dans le monde présent. Sous la double poussée de la révolte asiatique et du colonia
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
56 ucun des problèmes opposant la Russie au reste du monde qui ne puisse être résolu par voie de négociations. » Relisez ces deu
10 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
57 il n’en demeure pas moins inconcevable hors d’un monde investi et structuré par la réalité de la personne et de ses « notes 
58 ’individu égoïste et profanateur, au sein même du monde féodal, qui est le monde des « fidélités ». Tristan, pris de passion,
59 anateur, au sein même du monde féodal, qui est le monde des « fidélités ». Tristan, pris de passion, viole tous les interdits
60 autre homme…10 Cette « vie nouvelle » — dans le monde comme n’étant pas du monde — n’est pas donnée à l’homme pour son plai
61 e nouvelle » — dans le monde comme n’étant pas du monde — n’est pas donnée à l’homme pour son plaisir : elle le saisit comme
62 mais un seul être a pris la place de tous, et du monde , et de Dieu lui-même. Tout ici rappelle la personne, imite sa forme e
63 sa grandeur tragique et obsédante qu’au sein d’un monde qui avait appris à croire à la valeur irremplaçable d’un seul être. «
64 La passion ne pouvait donc apparaître que dans le monde où cette croyance à l’être unique faisait partie de la religion de to
65 à la totale incarnation, à l’abaissement dans le monde fini, lieu de notre expérience salutaire ? Certes, mais il faut voir
66 même extension dans l’espace et le temps que le «  monde christianisé ». S’il n’y a pas de socialisme en Asie, écrivait en 193
67 le. Mais il y a plus. Le christianisme apporte au monde les valeurs qui animeront plus tard l’idéal révolutionnaire (lequel v
68 ction prophétique pour plus vraies que l’Ordre du Monde et l’obéissance aux lois sacrées. Enfin, l’apparition du Christ et le
69 il réclame lui aussi la foi des militants dans un monde idéal et futur, mais cette foi n’est gagée que sur le sacrifice et la
70 ngé ; mais on entre dans le Parti pour changer le monde d’abord et non d’abord soi-même. Il s’agit donc, dans le cas du révol
71 te fin atteinte, il n’a plus rien à faire dans le monde . » Et encore : « À chaque époque domine le peuple qui incarne le plus
72 ommes réels, comment va-t-il se comporter dans le monde  ? L’idéal primitif de la nation, confisqué par l’État français, a con
73 fois vaincue, « qu’elle n’a plus rien à faire au monde  ». Chacune se dira « souveraine », à l’imitation des rois absolus qui
74 ement atlantique et menace de livrer la moitié du monde à l’hégémonie des États-Unis. Ceux-ci n’ont pas souhaité cette respon
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
75 . Parfois, comme à Éphèse et Chalcédoine, tout un monde de laïques ambitieux, de soldats, de matelots égyptiens et d’hommes d
76 s. Cette même doctrine, implicitement, confère au monde manifesté de la matière et de la chair, — c’est-à-dire aux futurs obj
77 forme de notre esprit21.   b) La valorisation du monde manifesté. — Par son paradoxe essentiel, la christologie de Nicée n’a
78 mission cosmique, armé par elle pour affronter un monde dont la réalité est attestée par Dieu, et qui attend son salut de l’h
79 onfiance intuitive dans l’accord de l’homme et du monde — accord réalisé une fois en Jésus-Christ, et promis au croyant par l
80 prété et révélé… Celui qui estime vraiment que le monde est absurde, on sent qu’il peut en faire de la littérature, mais non
81 cientifiques. — La non-absurdité et la réalité du monde manifesté ne suffiraient pas encore pour permettre la science. Les Gr
82 vraiment devenir la totalité du réel que dans un monde créé par Dieu. Là, toute chose, belle ou laide à notre idée, implique
83 aquelle ne pouvait naître, selon lui, que dans un monde christianisé. Suivons ici l’exégèse magistrale qu’a donnée de la pens
84 nfiance en Dieu. Car « si Dieu est le créateur du monde , il est désormais responsable de ce qu’est le monde et de ce qui s’y
85 nde, il est désormais responsable de ce qu’est le monde et de ce qui s’y passe ». Il y a donc un sens, et il vaut la peine de
86 é divine, en pleine connaissance de la réalité du monde . Ce Dieu qui exige la vérité absolue ne veut pas qu’on le saisisse à
87 était ressentie comme trop matérialiste, dans un monde encore tout pénétré de conceptions du type oriental. C’est la rupture
88 et la pensée. Ils en déduisent tout un système du monde qu’ils qualifient de panthéiste. Car si le cosmos est vraiment infini
89 la pointe extrême en notre siècle, notre image du monde s’évanouit. Elle échappe à notre raison, comme elle avait déjà échapp
90 t en un voile tissé d’ondes animant le vide30. Le monde phénoménal n’est plus qu’une apparence flottant sur l’océan sans riva
91 vrai que la question n’a pas de sens : rien « au monde  » ne peut y répondre ; mais aussi, elle dépasse le monde ; rien en lu
92 ne peut y répondre ; mais aussi, elle dépasse le monde  ; rien en lui ne peut m’empêcher, ni moi-même, de me la poser. C’est
93 s d’être mis en question par autre chose que « le monde  » et la mathématique. Tout s’explique et s’implique dans le cosmos de
94 en ne peut faire qu’une telle idée provienne d’un monde suffisant et fermé sur soi. Cette « voie négative » de la science nou
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
95 s de la technique ? Long cri d’angoisse devant le monde moderne livré aux lois inexorables des machines : tous les penseurs d
96 lstoï, et toutes les revues et toute la presse du monde entier l’ont amplifié, grâce aux machines dont elles disposent. On de
97 ajestueux, et du contact avec la terre, contre un monde qui devient artificiel et laid, uniforme et abstrait, haletant et min
98 ardé. Et quant à ceux qui ont décidé de sortir du monde et de se remettre à tisser leurs vêtements, etc., il n’est rien sorti
99 ttitude de révolte impuissante contre le train du monde moderne, faute de changer ce monde, modifie ceux qui le jugent : elle
100 re le train du monde moderne, faute de changer ce monde , modifie ceux qui le jugent : elle augmente l’insécurité et le pessim
101 éisme, l’orthodoxie chrétienne ne condamne pas le monde manifesté de la Nature. La doctrine de l’Incarnation, qui est son fon
102 la chaîne déshumanise, et que nous vivons dans le monde sans âme de l’uniformité et de la série. Il faut bien voir que cela c
103 iste pas dans le sentiment de faire partie d’un «  monde sans âme », mais dans le fait que des hommes ne sont plus que les « c
104 Aventure : sentiment de l’histoire, découverte du monde , sciences et techniques, politique, religions. C’est dire que nous mu
105 ront pas là. La télévision, la radio apportent le monde à domicile, et les spectacles solennels organisés par l’art ou par le
106 révolte contre la conception « rationaliste » du monde . D’où son succès mondial jusqu’à la dernière guerre. André Breton n’a
107 ’a pas cessé de chercher une vision religieuse du monde et de la vie, bien plus « païen », par cela même, qu’un J.-P. Sartre,
13 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
108 l appelle en même temps « le plus démocratique du monde  ». Mais il refuse d’envisager la seule mesure qui donnerait un conten
109 de la justice, sous l’œil intéressé des masses du monde entier, — pour qui sonne-t-il le glas ? Pour le seul « stalinisme » ?
110 en gros et en détail, par tous les communistes du monde entier, en tant que responsable du mouvement de l’Histoire, était en
111 pture nécessaire. Comment dire la vérité dans le monde communiste ? — Le problème est nettement posé par le rapport K. et se
112 traitant de génial bienfaiteur des prolétaires du monde entier. On dira que cette morale formelle n’a pas d’importance politi
113 ces, n’a produit que des pannes, et Lyssenko). Un monde tel qu’on ne peut plus y dire la vérité, n’est pas seulement répréhen
14 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
114 tre vie de travail. Là, nous ferons l’acte que le monde attend pour confesser que nous sommes mâles », écrit le Père Enfantin
115 a longue décadence. L’Occident maritime domine le monde . Mais que l’Occident se divise et que l’islam relève la tête, aussitô
116 L’Europe devant le nouveau défi Certes, le «  monde arabe » est encore faible, s’il crie fort. Mais il peut couper les pi
117 notre « Amérique » sera cette fois-ci le Nouveau Monde de l’énergie nucléaire et solaire. La vraie question que pose le gest
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
118 mort et enterré, mais pour tenir sa place dans le monde de demain, entre les empires qui l’affrontent. S. Mais l’Europe vatic
119 Il est vrai qu’Émile Roche les a suivis dans Le Monde , mais cela n’arrange rien : le Kremlin a parlé ; Nasser est un dicta
120 estant loin derrière). Et je ne parle même pas du monde du cinéma, où la minute de pellicule multipliée par le tour de poitri
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
121 me, en une fraction de seconde, à l’autre bout du monde et l’y recomposer… Accidents à prévoir : arrêt du mécanisme en cours
122 ron rencontre son antineutron, il disparaît de ce monde sans y laisser de trace. Mais, si les particules du noyau de l’atome
123 tre cosmos ? On voit le danger : le jour où notre monde touchera son reflet, l’antimonde, un court-circuit définitif effacera
124 ivait saint Paul, à propos justement de la Fin du Monde . En fait, on nous assure59 que cela se passe bien ainsi, à chaque ins
125 passe bien ainsi, à chaque instant depuis que le monde est monde, c’est-à-dire monde de formes et de matière, mais on ne l’a
126 n ainsi, à chaque instant depuis que le monde est monde , c’est-à-dire monde de formes et de matière, mais on ne l’a vérifié j
127 stant depuis que le monde est monde, c’est-à-dire monde de formes et de matière, mais on ne l’a vérifié jusqu’ici que dans l’
128 on des plus vieilles cosmogonies religieuses : le monde ne s’est manifesté dans ses apparences matérielles qu’à la faveur de
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
129 ondement. Vous voyez que ce pays est le centre du monde . C’est ce que l’on pense toujours d’un lieu qu’on aime. Sur la toléra
130 ins commenceront-ils à mériter des peines dans ce monde , et dans l’autre ? » (Lisez : dans quel temps les titistes — par exem
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
131 soit devenue le Troisième Roi sur l’échiquier du monde occidental. Chemin faisant, j’ai signalé que cette neutralité europée
132 moralement acceptable — se devrait et devrait au monde d’être doublement limitée dans sa nature et ses motivations. Elle ser
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
133 rise congénitale, elle a cessé d’être l’espoir du monde depuis qu’elle n’en est plus la peur. Qu’elle réussisse ou non à se d
134 t le drame qui surgit de l’affrontement brutal du monde occidental, fauteur de la technique, et des sociétés « primitives » p
135 ncile œcuménique des cultures en présence dans le monde du xxe siècle. Elle demande des années d’études, d’enquêtes et de co
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
136 t comme « un des ensembles les plus suggestifs du monde  ». Fin d’après-midi pâle sur les dômes de Saint-Marc. A. et R. boiven
137 … démocratique ? R. — Ce ne l’est pas le moins du monde , et après ? Vous croyez à la Démocratie ? A. — Je crois à l’éducation
138 jeune homme qu’il doit faire ce qu’il est seul au monde à juger bon pour lui (même s’il se trompe) et cela contre l’avis de l
139 dire pouvoir du peuple. Ça n’existe nulle part au monde . C’est un mensonge que de l’invoquer à tout propos, pour éviter de fa
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
140 e d’une perpétuelle irritation contre le train du monde , qu’on ne peut plus changer. Je suis ami de la France. Je me sens dép
141 le régime, l’homme lui-même. Les uns dénoncent le monde moderne, d’autres accusent la condition humaine, comme le faisaient a
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
142 trés sur une série de conférences. L’Europe et le monde fut cette année le sujet jeté dans la lice pour y être « traité » en
143 vaincre ? Le Marché commun demande douze ans. Le monde les donnera-t-il à l’Europe assiégée ? 3. Il faut persuader les espri
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
144 a force principale de l’opinion publique. Rien au monde ne peut plus vous empêcher de penser que les Soviets ne sont pas si m
145 uez, disent-ils, que l’anticommunisme a trompé le monde et s’est trompé lui-même, en répétant que le régime soviétique stéril
146 vains, leurs philosophes, témoignent à la face du monde de la faillite du communisme dans les générations qu’il avait seul fo
24 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
147 s confiseurs : il ne se passe jamais rien dans le monde entre le 24 décembre et le 2 janvier, les discours bénisseurs remplaç
148 e de la rue, il ne se passerait plus rien dans le monde . En termes très voisins, un peu plus généraux, on pourrait affirmer,
149 millement infini de ce-qui-se-passe ou non par le monde , la presse choisit pendant la nuit un très petit nombre de thèmes, le
150 sous la forme d’un échec. Les conclusions que le monde en tire sont fausses, car l’échec du petit pamplemousse est moins cel
151 areil de 100 mètres de diamètre, le plus grand du monde , disait-on, permettrait pour la première fois de percer les secrets d
25 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
152 Grèce dans l’Empire romain, par l’Europe dans le Monde d’aujourd’hui. Cette prévision est la plus optimiste. On me dira qu’e
153 i dit rien, conçoit l’idée d’une fuite hors de ce monde  : « Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d’u
154 plasticité accrue des tissus nerveux changera le monde d’une manière beaucoup plus radicale que ne l’a fait jusqu’ici la tec
26 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
155 s. C’est sur cette énigme que roule la sagesse du monde . Ces nouvelles sont d’assez ancienne date, cependant ce sont des nouv
156 s et les croyances d’Églises qui groupent dans le monde entier des centaines de millions de fidèles. Frottez-vous bien les ye
157 verselles ? Nous exportons avec succès dans le monde entier nos machines, nos structures politiques et sociales, notre hyg
158 r ici. Il m’apparaît que l’Occident, seul dans le monde du xxe siècle, possède le droit, la volonté et les moyens d’étendre
159 nces d’être crue ? Certes, le communisme offre au monde de Bandung une version grossièrement simplifiée de ce qui précède, ma
27 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
160 imple maison. Le lieu doit se révéler « Centre du monde  », intersection d’axes cosmiques, lieu « vivant et réel au suprême de
161 population et 98 % de l’activité industrielle du monde . C’est l’hémisphère dont le « pôle » serait choisi légèrement au sud‑
162 aris. Il est clair, en tout cas, que le centre du monde tombe quelque part en plein milieu de notre Europe. Bel exemple de « 
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
163 qu’il nous faut parler et disputer, car ce que le monde entier attend de nous, ce n’est pas une résolution de la fraction rad
164 et cause de la révolte qui dresse contre elle le monde entier. La doctrine officielle d’Alger est la cause même des troubles
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
165 t idéologies qui sont leurs substituts dans notre monde laïque. Au niveau de l’intérêt, la lutte qui s’institue entre l’offre
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
166 sera donc dictateur absolu. Tout pouvoir, dans un monde sans Dieu, devient fatalement abusif. En fait, de Gaulle étant chréti
167 mes et des réflexes. En d’autres termes : dans le monde sans Dieu d’un Sartre, de Gaulle doit nécessairement apparaître comme
168 e le Tyran sans frein ni loi — tandis que dans le monde où Dieu existe, qui est celui du général de Gaulle, la tyrannie total
31 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
169 e passion concevable ou déclarée en fait, dans un monde où tout est permis. Car la passion suppose toujours, entre le sujet e
170 nature ? On les voit largement pratiqués dans le monde animal et dans la grande majorité des sociétés humaines connues, les
171 dit75. Comme dans Tristan, « les amants fuient le monde et lui, eux ». Enfin, comme dans Tristan, ils meurent à peu de temps
172 re « des relations déficientes et tendues avec le monde  », Ulrich conte à nouveau l’histoire de « la femme la plus merveilleu
173 pour Ulrich a mobilisé son hostilité à l’égard du monde . Le moment négateur du monde et du social, inhérent à toute vraie pa
174 tilité à l’égard du monde. Le moment négateur du monde et du social, inhérent à toute vraie passion, n’apparaît cependant, a
175 pas avant d’avoir fait une tentative extrême. Le monde est fugace, fluide : fais ce que veux… Un homme ne va jamais si loin
176 ssé d’agir après trois ans, ils découvrent que le monde existe encore et les appelle… « Deh ! dit Tristan, quelle départie ! 
177 : « N’avoir plus de centre du tout, participer au monde sans réserve, sans rien garder pour soi, au sommet, cesser simplement
178 e, qui est devenue la clé de toutes les portes du monde , grâce à toi. Une fois de plus, la passion sépare du monde : Jivago
179 ce à toi. Une fois de plus, la passion sépare du monde  : Jivago et Lara détestent « les principes d’un culte menteur de la s
180 eur communauté d’âme, l’abîme qui les séparait du monde les unissait. Tous deux avaient la même aversion pour tout ce que l’h
32 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
181 çais, erreur sur l’Europe et sa situation dans le monde présent, erreur sur les motifs des « Européens », erreur sur vos prop
182 lui du rôle et de la fonction de l’Europe dans le monde du xxe siècle, à l’échelle planétaire. Le réveil de l’Afrique, le na
33 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
183 a vision, c’est-à-dire l’appréhension poétique du monde . Rien n’est plus étranger au nominalisme qui envahit la critique sous
184 s — Freud en particulier, dans Christ et l’Âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur domaine propre, il l
185 que pour Kassner, Rilke appartient décidément au monde du Père, « monde des enfants, des femmes et des vieillards », monde p
186 , Rilke appartient décidément au monde du Père, «  monde des enfants, des femmes et des vieillards », monde passif, féminin, s
187 onde des enfants, des femmes et des vieillards », monde passif, féminin, sans conflits et sans drame, sans négation ni dialec
188 lits et sans drame, sans négation ni dialectique, monde « phallique » aussi, « mélange très singulier de candeur enfantine et
189 ingulier de candeur enfantine et de perversion », monde spatial, an-historique, désincarné, lunaire, monde de l’âme et non de
190 onde spatial, an-historique, désincarné, lunaire, monde de l’âme et non de l’esprit, profondément antipaulinien, et qui perme
191 tenir pour l’un des plus grands depuis Dante. Le monde de Kassner, au contraire, est le monde du Fils, de la Parole qui tran
192 Dante. Le monde de Kassner, au contraire, est le monde du Fils, de la Parole qui tranche et institue le drame, le monde ouve
193 de la Parole qui tranche et institue le drame, le monde ouvert par la tragédie grecque, par l’Évangile, monde du Dieu-Homme e
194 e ouvert par la tragédie grecque, par l’Évangile, monde du Dieu-Homme et du paradoxe, du sacrifice et du Retour (Umkehr), de
195 Retour (Umkehr), de la Personne et de la Liberté. Monde viril où ne peut régner que « cette prose qui exclut les vers : Blais
196 ent, Kassner en vient à l’aspect « asiatique » du monde rilkéen, et au bouddhisme. Il a toujours aimé le Bouddha, dit-il. Il
197 sner des derniers temps de sa vie a pu relier son monde et celui de Rilke. Par un suprême dépassement des concepts, au nom du
198 paraître le visage. Entre les deux « abîmes » du monde magique, qui est le monde sans mesure d’avant le drame, d’avant l’idé
199 les deux « abîmes » du monde magique, qui est le monde sans mesure d’avant le drame, d’avant l’idée et la Parole — et du mon
200 ant le drame, d’avant l’idée et la Parole — et du monde collectif, qui est sa contrepartie plate et abstraite, et que vous no
201 Bath, qui haïssait les boutons et n’admettait au monde que les boucles : Mon oncle s’agitait tout particulièrement et s’aba
202 cellence. C’est elle qui nous permet de passer du monde magico-mythique à celui de la personne et de la liberté. 88. C’est l
34 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
203 e occidental dominera fatalement l’Occident et le monde  : « Troisième Rome » ou ultime révolution.   « Mieux faire » quoi ?
204 e de Berlin, désamorcée.) Aux yeux des peuples du monde entier, les images concrètes de la Russie et de l’Amérique se sont ra
205 pâlies à l’arrière-plan. Aux yeux des peuples du monde entier, la carte des grandes masses qui font l’histoire du siècle s’e
206 r, a pour effets de situer la Russie au centre du monde , dans une position d’arbitrage décisive — et d’empêcher accessoiremen
207 aux lieux où se discute son sort et le sort d’un monde né de ses œuvres. J’enchaînerai là-dessus dans mes prochaines chroniq
35 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
208 e Congrès s’est donc adressé aux intellectuels du monde entier et il leur a dit : Vous, écrivains, philosophes, sociologues,
209 rs dans la recherche des conditions d’un meilleur monde , d’un monde plus libre. Et qu’un seul et unique parti pris vous anime
210 echerche des conditions d’un meilleur monde, d’un monde plus libre. Et qu’un seul et unique parti pris vous anime : le parti
211 rmettre à l’homme de se situer à sa place dans le monde , et dans un monde qu’il approuve et dont il comprend les symboles. Ma
212 de se situer à sa place dans le monde, et dans un monde qu’il approuve et dont il comprend les symboles. Mais la sécurité n’e
213 ou six cultures continentales qui vivent dans le monde d’aujourd’hui : leurs confrontations amicales les orientent, toujours
214 , s’élargissant progressivement aux dimensions du monde entier, est désormais d’organiser un ample effort de réflexions entre
215 ample effort de réflexions entre intellectuels du monde entier sur les problèmes que pose le même progrès technique, éducatif
36 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
216 é. Le christianisme, étant esprit, a posé dans le monde la sensualité. Parce qu’il l’excluait en principe, il l’a posée comme
217 l capable de dompter Don Juan, nulle puissance du monde n’en ayant eu raison. Cette description du mythe par Kierkegaard n’es
218 poétiquement absolue, dans le fait qu’il n’y a au monde qu’un seul être bien-aimé, et que cette « seule fois » de l’amour est
219 istence concevable ». Le mythe est une « image du monde en raccourci » et, sans le mythe, « toute culture est dépossédée de s
220 idable Titan, prend sur ses épaules le fardeau du monde dionysien et nous en délivre. … Entre la portée universelle de sa mus
221 procédé, un inégalable moyen de donner la vie au monde plastique du mythe. Ce noble subterfuge permet alors à la musique d’a
222 jamais plus ne lui tombera en partage ! — Car le monde des choses tout entier ne trouvera plus une bouchée à donner à cet af
223 Du fond d’un songe je m’éveille : Profond est le monde Et plus profond que le jour ne l’a vu. Profonde est sa douleur — Mais
224 ine par un « Ou bien ? » — c’est le seul livre au monde qui finisse par : « Ou bien ? — » Il ignorait sans doute que trente-
37 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
225 être unique et possédé à l’infini se concentre le monde entier. Tristan n’a plus besoin du monde — parce qu’il aime ! Tandis
226 entre le monde entier. Tristan n’a plus besoin du monde — parce qu’il aime ! Tandis que Don Juan, toujours aimé, ne peut pas
227 ertus, par la grâce d’une vertu qui transcende le monde de la Loi. Enfin tout se ramène à cette opposition : Don Juan est le
228 l’immanence pure, le prisonnier des apparences du monde , le martyr de la sensation de plus en plus décevante et méprisable —
229 une estimation bien assurée de notre vie dans ce monde -ci, et de son sens ou de son absurdité, nous mettrait en mesure de ré
230 at sonore Dans la tourmente infinie Du souffle du Monde S’engloutir — S’abîmer — Inconscient — Joie suprême !132 Mais si l
231 ésolue de ce nirvana romantique (où le Souffle du Monde est encore une « tourmente » !) que nous laissent les dernières mesur
38 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
232 Pour Berlin (septembre 1961)az Le monde entier se demande pourquoi M. Khrouchtchev estime urgent de signer un
233 Cette déclaration solennelle, tous les peuples du monde l’approuvent. Mais c’est parce que Moscou refuse aux Allemands de l’E
39 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
234 gnes en fin de numéro, comme cela se fait dans le monde entier, sauf à Paris, à une ou deux exceptions près. Bref, Esprit d
235 s’imaginer au-delà de la ligne de démarcation un monde tellement infernal que cela a posteriori effaçait les crimes du passé
236 ndes et empêcher une information objective sur le monde communiste. Grâce au mur, plus de triomphe de la pensée ou du théâtre
40 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
237 ues de communication entre les peuples. Parler de monde uni, d’humanité, que ce soit pour ou contre l’Occident d’ailleurs, c’
238 ntaines de millions des meilleurs travailleurs du monde créerait une telle puissance matérielle que, justement, l’on ne peut
239 qui ferait perdre à l’Europe ses seuls atouts. Le monde entier en pâtirait et se sentirait appauvri. Au reste, Napoléon n’a r
240 enne de la culture, sur le thème « l’Europe et le monde  », se tient à Bâle en septembre 1964, sous le haut patronage du Conse
241 ingue encore parmi les cent-vingt-sept nations du monde actuel. Réponse : La neutralité suisse a été garantie « dans les int
242 . Elle tient à garder libres ses échanges avec le monde au-delà de l’Europe. En s’associant au Marché commun, par exemple, el
243 commun. Ce n’est évidemment pas avec le reste du monde (sans cesse invoqué par les abstentionnistes) qu’elle commerce le plu
244 ix, pour 13,4 % des Sept, pour 21,3 % du reste du monde . De nos exportations, les deux tiers vont à l’Europe. Il est vrai que
245 rtent à croire à l’avenir de ses formules. 1°) Le monde de demain sera de plus en plus réduit quant aux distances, et tissé d
246 ces multiples et nomadisme universel… Dans un tel monde , les dimensions superficielles d’une nation compteront de moins en mo
247  : Le petit État existe pour qu’il y ait dans le monde un coin de terre où le plus grand nombre d’habitants puisse jouir de
248 même temps : Grâce au besoin qu’il a du reste du monde , le petit État échappe — ou devrait échapper — à l’exclusivisme, au f
249 d’admettre ce qui ne lui ressemble pas. Dans le monde de demain, qui exigera un degré beaucoup plus élevé d’organisation de
250 ule qui paraît la mieux adaptée aux conditions du monde de demain, elle serait donc désignée plus que tout autre pour jouer l
251 moyenne des « nuitées ». On donnerait l’heure au monde entier, et pour la modestie on ne craindrait plus personne. Cette ima
252 secrets. Les quais de gare où toutes les races du monde se mêlent à nos derniers paysans dans une odeur de bouillon Maggi et
253 J’ai dit un jour de la France : c’est le pays du monde dont je préfère me plaindre. La Suisse est le pays dont je souhaite l
41 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
254 s, solidifient ce qu’ils appellent la réalité, le monde « matériel » tel que nous le souffrons. Ça les arrange. C’est ce même
255 nous le souffrons. Ça les arrange. C’est ce même monde que la science, ensuite, observe, et dont elle décrète les prétendues
256 la galerie, tout se passe anarchiquement dans le monde . Les lois ne servent que de prétextes. On ne les respecte pas, on pou
257 ère et fils, on s’arrange, il y en a pour tout le monde … La famille est le modèle d’une société entièrement anarchique. Il a
258 béciles. Il ne nous reste qu’une alternative : le Monde uni ou l’Autre monde. Le dire tout de suite, le dire partout, et tout
259 este qu’une alternative : le Monde uni ou l’Autre monde . Le dire tout de suite, le dire partout, et toutes affaires cessantes
260 de faire, ajouta-t-elle. On a touché au secret du monde . On a piqué le mystère en plein plexus solaire… Il va se venger ! » E
42 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
261 but ultime bien indiqué : « L’Europe unie dans un monde uni », organisée selon le mode fédéral pour sauver les autonomies et
262 monnaie. Le mythe du choix fatal et du partage du monde entre les deux Grands, le mythe des souverainetés nationales absolues
263 able le problème de « l’esprit européen » dans le monde bouleversé de l’après-guerre. Julien Benda, Georges Bernanos, Frances
264 nstruit l’un des plus grands synchrocyclotrons du monde et a pu, grâce à cela, freiner « l’hémorragie de matière grise » qu’é
43 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
265 xixe siècle, suivis de nos jours par le reste du monde , notamment par le tiers-monde, mal décolonisé à cet égard… Qu’est-ce
266 que dans une Europe fédérée, au seuil de l’ère du Monde uni. Le modèle fédéraliste de la Cité européenne Voilà donc le
267 réponse à la contestation de la jeunesse, dans le monde entier, ne relève pas de l’économie, et encore moins de la politique
268 mais bien ce coin de la planète indispensable au Monde de demain et où les hommes pourront trouver non pas le plus de bonheu