1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La nouvelle
1 de faire, ajouta-t-elle. On a touché au secret du monde . On a piqué le mystère en plein plexus solaire… Il va se venger ! Not
2 rusion d’une manière toute nouvelle de traiter le monde où nous vivons. J’admire que la plus grande explosion de l’Histoire n
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
3 ssement brusque de la guerre va provoquer dans le monde entier un sentiment de vague et vaste frustration. (L’Europe sera plu
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
4 re siècle. Une Emily Brontë qui ne savait rien du monde et qui n’avait pu vivre aucune passion véritablement partagée, de cel
5 nous approchons le réel. Changeons d’angle et le monde changera. Nous verrons d’autres « faits », nous trouverons d’autres «
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
6 es lunettes et veille sur son « dépôt sacré ». Le monde n’a pas de gouvernement. Je ne suis pas sûr que les nations en aient.
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
7 tie l’équation qui est en train de bouleverser le monde . Je me la répète chaque fois que je le vois : E = mc2. L’énergie est
8 arshall, qui a su tout cela mieux que personne au monde , ait mystérieusement raison ; mais ce n’est certainement pas pour les
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
9 moi. Quand je vois que tout est changé dans notre monde depuis Hiroshima, et que cependant les responsables du sort commun ag
10 aires de nuance fasciste a mis au pouvoir dans le monde entier les totalitaires de nuance démocratique et soviétique. Quelque
11 « Quel est le but de la science ? Faire sauter le monde  ? Si les savants pensent vraiment ce qu’ils nous disent, le progrès s
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
12 os de massacres en masses. Ce que j’aime, dans le monde , c’est qu’on part quand on veut. À peine sorti, je me suis mis à réfl
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
13 s d’État Washington, le 10 novembre 1945. Notre monde du milieu du xxe siècle est gouverné par ceux qu’on nomme les trois
14 es dépasse comme la Bombe dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un vertige. Ils ne voient rien. C
15 e est trop grande pour lui, et le voici chargé du monde en plus ! Ainsi d’Attlee et de Staline. Je les plains. Cependant s’il
16 eur métier même les rend inaptes à voir ce que le monde entier attend. Ils ne voient rien, c’est évident, car les visions de
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
17 asé. Les deux qui restent, et qui se partagent le monde , se déclarent formellement démocrates. Donc, nous voici tous démocrat
18 crates. Donc, nous voici tous démocrates, dans le monde entier, exception faite de deux pays de langue espagnole, que nous ap
19 la Suisse, qui est la plus vieille démocratie du monde , et la traitent de « fasciste » parce qu’elle répugne, entre autres,
20 Puisque tous sont devenus « démocrates », dans le monde de 1945, nous pouvons parler d’autre chose. Nous pouvons porter notre
10 1946, Lettres sur la bombe atomique. Les quatre libertés
21 e et la Paix, la Démocratie et le gouvernement du Monde , vous ne m’en voudrez pas de revenir aujourd’hui sur le thème des Qua
22 oirs. Ce qu’il nous faut, ce n’est pas d’abord un monde bien arrangé autour de nous. (Les prisons sont bien arrangées.) Ce qu
11 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
23 rlent ainsi, dans les mêmes termes, depuis que le monde est monde et qu’ils y sont chargés d’assurer l’ordre. Le fait est que
24 i, dans les mêmes termes, depuis que le monde est monde et qu’ils y sont chargés d’assurer l’ordre. Le fait est que l’inventi
12 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
25 XVIILa fin du monde Princeton (N. J.), le 24 décembre 1945. Voulez-vous une nouvelle to
26 oulez-vous une nouvelle toute fraîche ? La fin du monde pourrait bien se produire avant la fin de l’an prochain. Je tiens ma
27 la donnerait une idée fort approchée de la fin du monde . C’est à quoi nous en sommes, et c’est comique. On avait tout prévu s
28 tout prévu sauf le comique, à propos de la Fin du Monde . Car c’est pour protéger la paix et pour faire régner l’ordre univers
29 s bien tort de ricaner. Tout le monde sait que le monde finira. Et qui ne voudrait finir sa vie en même temps que celle du mo
30 voudrait finir sa vie en même temps que celle du monde  ? Il semble qu’il y ait là quelque consolation. L’amertume de mourir
31 s qui nous restent sensibles, prévoient la fin du monde par désintégration, dissolution et réduction en fine poussière. Dies
32 t dont je vous parlais tout à l’heure : la fin du monde se calcule désormais. Ses données immédiates sont dans tous nos journ
33 a nous ferait ? Ce serait la fin de la douleur du monde . Certains jours, il me semble que la folie des peuples, des gouvernan
34 vec notre Progrès, qu’il y a bien plus de gens au monde qui souhaitent d’en finir avec la vie, que de gens qui voudraient qu’
13 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
35 mort Princeton (N. J.), fin d’année 1945. Notre monde est sans doute perdu, et c’est la raison de Noël. Dans cette nuit la
36 traite de folies, à l’âge où l’on prépare dans le monde entier, à la demande générale, la prochaine et irrévocablement derniè
14 1946, Lettres sur la bombe atomique. Appendice. Les cochons en uniforme, ou le nouveau déluge
37 re physicien touchant la probabilité d’une fin du monde par raz-de-marée (voir lettre xvii ). Une précision supplémentaire, d