1 . Mais il porte en lui-même toute la diversité du monde . Car la morale concerne la façon d’exister de chaque être, et non sa

2 i l’eût rendu fameux, riche, ou puissant selon le monde , et qui ne l’a pas fait en vertu d’une vocation que sa foi seule pouv

3 la fin de l’expression ? L’auteur. Oui, dans un monde cartésien, c’est-à-dire dans le monde du discours. Car le Discours de

4 ui, dans un monde cartésien, c’est-à-dire dans le monde du discours. Car le Discours de la méthode ne définit en somme qu’une

5 destie cartésienne. Car enfin où prend-on dans le monde rien qui soit « clair, simple et facile » en soi ? Le monde dans lequ

6 qui soit « clair, simple et facile » en soi ? Le monde dans lequel nous vivons et parlons n’est-il pas, comme l’a dit un Rus

7 arlons n’est-il pas, comme l’a dit un Russe, « le monde de l’imprécis et du non-résolu » ? Ou comme l’écrit Descartes lui-mêm

8 ésolu » ? Ou comme l’écrit Descartes lui-même, le monde des choses « mal compassées » ? L’application d’une raison sans parti

9 ? L’application d’une raison sans parti pris à ce monde tel qu’il est donné, n’a-t-elle pas pour effet immédiat de multiplier

10 visions moins illustres, qui n’embrassent pas le monde de haut en bas, dans un fulgurant inventaire. Je parle de visions fur

11 tives qui sont à celle de l’apôtre comme le Petit Monde au Grand Monde, signes du Tout et de la Fin, mais signes seulement, r

12 à celle de l’apôtre comme le Petit Monde au Grand Monde , signes du Tout et de la Fin, mais signes seulement, résumés, prises

13  ; accepte d’attendre comme un enfant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fall

14 Ainsi parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il n’est pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à savoir ce

15 ur ceux, du moins, qui, plaçant la Raison dans le monde des dieux, voudraient bien être pris pour des gens raisonnables. Voil

16 che, mais privé d’ombre, il se croit le maître du monde . Point du tout : on se moque de lui. Comblé, le voici plus qu’avant i

17 ? Rien n’est plus loin de sa pensée. Sa vision du monde serait exactement celle d’un philistin sympathique, d’un philistin sa

18 t un peu en arrière des choses, lent à démêler le monde où il revient, et qui l’accable de présences bizarres, parfois douces

19 t spirituelle) rénove en l’homme son élan vers le monde . Elle le porte au-devant de tout, comme un peu en avant de lui-même,

20 ’il a de démissionnaire, d’impuissant à saisir le monde pour le former à son image, et d’évasif devant sa vocation : le mystè

21 s non, si c’était vrai, j’aurais su t’arrêter. Le monde entier en eût été changé à l’instant même, sans que nul ne s’en doute

22 t ce qui cède, toute l’impudeur et la lourdeur du monde . C’est au point de fureur dionysiaque où la joie de détruire devient

23 s les joueurs perdent.) Ce coup d’épée a fondé le monde moderne. Monde de la simplification hâtive ; de l’expérience qui détr

24 erdent.) Ce coup d’épée a fondé le monde moderne. Monde de la simplification hâtive ; de l’expérience qui détruit son objet ;

25 r vous mourez, nous mourons tous d’ennui, dans un monde où rien ne se noue. Car vous mourez, nous mourons tous à la vie spiri

26 cret noué. Et si vous simplifiez vous gagnerez le monde , mais au prix d’une âme, la vôtre. Car vous mourez, nous mourons tous

27 , ayant failli, s’inverse en menace suspendue. Le monde païen ne conçoit pas de pardon par amour et de salut gratuit, et c’es

28 comme automatique. C’est autant dire que dans le monde païen, l’homme reste seul avec lui-même et se ferme aux interventions

29 bord. Que lui servirait, pense-t-il, de gagner le monde s’il y perdait son moi ? Il est certain qu’à sa manière il a raison.

30 ituel, et transposons le mythe de Tantale dans un monde où l’instant d’abandon ne signifie plus la mort mais la vie et l’héri

31 tte, qui est alsacien, jure que pour tout l’or du monde , une plaisanterie de ce genre ne le ferait pas pleurer. Sur quoi l’in

32 La fin du monde Parmi toutes les libertés que la pensée se donne lorsque, se dégage

33 le de ses choix, à qui reviendrait l’empire de ce monde  ? À l’Ecclésiaste ou au Jeune Homme ? Le sage ne rallierait pas avec

34 , la pensée de la Fin a les meilleures raisons du monde d’être pensée ; toutefois l’effort entier de notre vie la neutralise.

35 emps, désormais, travaillait contre nous ?) Et le monde entier s’organise à ce niveau de vie moyenne qui paraît offrir à la m

36 n d’anticiper sa fin : la fin du temps, la Fin du Monde . Car il se peut que l’assurance mondiale que nous tentons d’organiser

37 le-même. Pour la première fois dans l’histoire du monde , nous pouvons calculer le prix de revient d’une destruction de l’huma

38 , démesuré. Écoutez-moi : s’il se trouvait que le monde réellement fût perdu, quel que soit le désir que vous avez qu’il dure

39 re sorte, fulgurante. Péripétie La scène du monde vient de passer à une vaste conversation de la mort, sur les places e

40 rtirait pour voir ? Seul, d’ici, je m’étonne : ce monde peut si facilement glisser, tout se trouver changé, et les hommes pou

41 Premier jugement, par la lumière La fin du monde , irréfutable, s’arrêtait un peu en avant, les regardait sans indulgen

42 ir petit. On en reviendrait bien, de cette fin du monde  ! Car sinon tout apparaissait d’une indécence inexprimable. Depuis bi

43 ’était défendu que de l’autre côté, du côté de ce monde mal fait… Parut un soleil nouveau. Et ceux qui le voyaient prenaient

44 Antée ou La terre Antée géant, champion du monde , subit la hantise des forts, qui est de ne point faire honneur consta