1 1948, Suite neuchâteloise. I
1 parfois ce qu’on sait de Neuchâtel dans le vaste monde . Je trouvais à peu près ceci : la Bible d’Ostervald, le chocolat Such
2 la « classe internationale » comme on dit dans le monde des sports. Ces quelques traits épars ne font pas un portrait. Dès qu
3 s de cent ans) dans la plus vieille démocratie du monde  ; tant de culture et peu de littérature ; tant de bon sens professé e
4 ens professé et de fous à soigner ; tout un petit monde de contrastes intenses, entre l’austérité des montagnes au nord et le
5 e à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné, si conscient de lui-même, et si distinct… Je me disais
6 troubler la pax helvetica, merveille inaperçue du monde moderne.   Le voyage, quand j’étais enfant, c’était quitter Couvet po
7 vers des parcs somptueux et secrets, vers tout un monde intimidant, peuplé d’angoisses et de facilités, vers le bonheur. Aujo
2 1948, Suite neuchâteloise. VI
8 ac de l’avenir, quelle Étrangère venue du bout du monde , ne seraient point tentés de s’y asseoir un jour, pour quelques heure
3 1948, Suite neuchâteloise. VII
9 hant d’où vient cet agrément, et pourquoi dans le monde lacustre on ressent la vie mieux qu’ailleurs, plus savoureuse et plus
10 ut était si pur et si frais qu’il semblait que le monde venait de s’éveiller, luisant et neuf, de la première nuit… Et ces de