1
à l’extrême de la vibration ?) ⁂ Or ce dosage de
monde
et de moi en tension peu souvent relâchée, cette interaction perpétue
2
hronique des moments de présence à moi-même et au
monde
conjointement. ⁂ Ni l’art pour dire en soi, qui est un dire de rien,
3
condamner à ignorer, à méconnaître une vision du
monde
qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il est des d
4
peut symboliser l’opposition des deux visions du
monde
dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le monde latin
5
le, plus précise, de deux notions du tragique. Le
monde
latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’a
6
vraiment, n’est pas un mot français. En ceci, le
monde
de l’Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on c
7
nde de l’Europe centrale est plus chrétien que le
monde
latin — si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il
8
ictions et dépassement de ces contradictions1. Le
monde
latin, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’u
9
ons1. Le monde latin, en tant que latin, étant un
monde
de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) est un monde « sé
10
é (en vérité de l’unification à tout prix) est un
monde
« sécularisé » jusque dans ses modes les plus intimes de souffrir. Ca
11
alors en un refus chronique. Et c’est en quoi le
monde
latin, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pou
12
refus chronique. Et c’est en quoi le monde latin,
monde
de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout dire,
13
udacieux, et pour tout dire, plus chrétien que le
monde
de l’Europe centrale. L’intelligence sentimentale Le sentiment
14
rait nommer l’une des raisons d’être profondes du
monde
germanique. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en ces rema
15
n ressort ivre et comme possédé par les génies du
monde
végétal. Il y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence
16
ion d’humanité la plus dangereuse pour la paix du
monde
. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans leur prop
17
c une Europe bourgeoise, résignées à « laisser ce
monde
aux Juifs », puisque tout est perdu, mais héroïquement attachées à le
18
ne vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le
monde
! Fable énorme et qui étonne de la part d’écrivains d’ordinaire consc
19
voir si cette classe justifie sa fonction dans le
monde
actuel, je répondrai que cela dépend après tout des possibilités qu’o
20
s loin que la rumeur des voix, orchestre du grand
monde
qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondit au l
21
air seulement d’écouter autre chose… En vérité le
monde
propose à l’imagination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut-i
22
ement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand
monde
: plutôt des règles du jeu, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pir
23
et c’est soudain une déchirure assourdissante du
monde
: je vois une lumière vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux
24
s que le soleil lave à grande eau. Le commerce du
monde
mène plus loin qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la réalité
25
ans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… Le
monde
renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
26
lisables, bouleversants de perfection, gages d’un
monde
que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont no
27
pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au
monde
moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
28
ent ou fixe ou pas à pas. Tout s’épanouit dans un
monde
rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mous
29
nts ne m’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un
monde
, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un s
30
nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un
monde
où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
31
ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce
monde
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
32
ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du
monde
, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
33
rer — maintenant ?) « Tous ceux qui quittent ce
monde
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
34
ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce
monde
.) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
35
proche. Une haute muraille derrière nous ferme le
monde
. Tu ne trembles pas, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gri
36
e génie tourmente cet être faible, humilié par le
monde
. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison
37
après un grand accès de fièvre… L’agrément de ce
monde
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longt
38
chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même
monde
? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui
39
ut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces
mondes
à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est q
40
coin d’une maison jaune, se retournent. Ce petit
monde
enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement. Comme
41
ctivité d’un jugement qui domine la médiocrité du
monde
. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répét
42
haque matin deux pages à la machine. Il y juge du
monde
en général, de la religion, des mœurs, de l’histoire, et de ses voisi
43
? Cette ville est pour eux la moins quelconque du
monde
. Je prétexte des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce journal
44
ette foi anxieuse en je ne sais quelle liberté du
monde
. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter
45
en contact avec tout le mobile et l’ineffable du
monde
. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tenn
46
a perdu le secret de l’humain ? Car voici bien le
monde
qu’on nous a fait. Tout encombré d’idées sans corps, de corps stupide
47
qui composent notre imagerie quotidienne du vaste
monde
. J’étais seul et tranquille, à manger et à soupeser des idées qui ven
48
ne l’esprit humain parmi les formes désirables du
monde
, lorsqu’il veut les connaître et les posséder dans sa force. Car la l
49
le s’évanouit en lumière. C’est ainsi que dans le
monde
spirituel, l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’ext
50
dessus d’une enceinte de briques. Les couleurs du
monde
sont éteintes, courant coupé, musique interrompue. Je ne vois cela qu
51
l’épistémologie génétique et la représentation du
monde
chez l’enfant. (Il nous initiait aussi à la psychanalyse et nous intr
52
ette volonté de vivre « humainement » que dans le
monde
entier nous voyons se dresser contre la stérilisante convention capit
53
créations pseudo-mystiques qui pullulent dans un
monde
athée. Quelle que soit d’ailleurs la conception historique que l’on a
54
Elle sera « acte ». 2° Le matérialisme décrit un
monde
tel qu’on ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que
55
tion personnaliste est seule capable d’édifier un
monde
culturel, économique et social qu’anime un risque permanent, essentie
56
des entreprises, des nations, les intérêts (?) du
monde
. On nous demande : que signifie « sauver le monde » ? Rien. Au sens f
57
monde. On nous demande : que signifie « sauver le
monde
» ? Rien. Au sens fort du mot, le salut n’est pas à débattre sur le p
58
isit, me saisit. Je parle de cette seule chose au
monde
qui n’ait pas besoin d’arguments pour juger les idoles du monde ; de
59
t pas besoin d’arguments pour juger les idoles du
monde
; de cette seule chose pour laquelle j’accepterais la mort, parce que
60
ture. Robert Garric : « On n’envoie un tel SOS au
monde
que si tout semble actuellement déshonoré et perdu. » Et il y eut la
61
de l’homme du xxe siècle, non seulement dans le
monde
capitaliste, mais plus encore en Russie stalinienne et dans tous les
62
dent en rien, pour l’ampleur de leurs vues sur le
monde
, à l’éloquence des conventionnels… On trouve encore dans ce livre des
63
t une liberté négative. Elle nous met à l’abri du
monde
et nous ramène tout physiquement à nos limites. Mais l’homme est ains
64
rs intérieur de ces gens ? Je me dis parfois : Le
monde
moderne n’a rien en eux. Ils sont indemnes de nos fièvres. Ils ne con
65
fois comiques, toujours révélateurs pour moi d’un
monde
non pas absolument nouveau, mais nouvellement intéressant. Et quand n
66
un regard trop précis, qui me donne une image du
monde
peu supportable, peu « vraisemblable » même ; car enfin il n’y a pas
67
rouver chez nous, dans notre campement au bout du
monde
. Confort profond dans cet inconfort matériel. Je viens de relire mes
68
e secrète et puissante en l’ordre significatif du
monde
(quoi qu’il m’advienne), ne serais-je pas désespéré, fou de possibles
69
ium ; que l’homme s’endort à imaginer un ordre du
monde
où sa place serait réservée, alors qu’il s’agirait au contraire de cr
70
e de créer cet ordre dans l’arbitraire insensé du
monde
, et parmi des déterminations qui ne tiennent aucun compte de moi : vo
71
c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le
monde
s’agrandit. Je puis encore aimer des paysages qui ne sont pas mon « é
72
déchiffrer. L’humilité m’apporte des nouvelles du
monde
. Ainsi je me renouvelle lentement. C’est un moyen de sortir de l’impa
73
mblables par un lien de responsabilité. Séparé du
monde
et remis au monde d’une manière toute nouvelle, non plus pour le subi
74
en de responsabilité. Séparé du monde et remis au
monde
d’une manière toute nouvelle, non plus pour le subir mais pour collab
75
mble-t-il. D’ailleurs, il y a peu de nouvelles du
monde
dans leurs colonnes. Les correspondances villageoises (accidents de b
76
cet homme et la culture ? N’y a-t-il pas là deux
mondes
qui n’ont jamais eu de contact, ni jamais de commune mesure ? Mais je
77
que si je me sens et me connais participant de ce
monde
« mal compassé ». (Je puis le connaître par le moyen de ma révolte, s
78
nos regards à hauteur d’homme. Et nous voyons un
monde
neuf où la pensée avait perdu, depuis un siècle, la coutume de cherch
79
le, la coutume de chercher ses résistances. Or ce
monde
nous apparaît démesurément agrandi, hors de nos prises intellectuelle
80
entre deux fuites : devant soi-même ou devant le
monde
. Il serait temps d’envisager maintenant comment l’homme peut être pré
81
r maintenant comment l’homme peut être présent au
monde
et à soi-même conjointement. Problème du siècle, ou des siècles qui v
82
tte dans le suicide à cause de sa rupture avec le
monde
. Qu’est-ce à dire ? c’est qu’il tombe en soi. Il n’y trouve pas de qu
83
rme où poser le pied. Il se donne tort, et non au
monde
. Tout le problème de l’équilibre goethéen se pose à partir de Werther
84
à le sens qu’il va donner à ses relations avec le
monde
: le commerce de la société, l’action et le service d’autrui lui deme
85
’épuiser. Goethe sera l’homme en relation avec le
monde
, la société, et la nature ; mais de cette relation, de cette tension,
86
pour s’édifier, bien plutôt que pour réformer un
monde
qui lui paraît fort acceptable (utilisable, tel qu’il est, pour un Go
87
di de cette image. » Le regard qu’il porte sur le
monde
est l’un des plus précis qui furent jamais portés, mais c’est en lui,
88
semblerait que l’équilibre entre sa vision et le
monde
soit presque absolument atteint. Et pourtant comment ne point sentir
89
y avoir beaucoup plus d’ordre en nous que dans le
monde
. Le vertige est à l’extérieur. Et lorsque éclate le conflit entre not
90
t lorsque éclate le conflit entre notre moi et le
monde
c’est au monde que nous donnons tort. Nous le mettons en question, no
91
e le conflit entre notre moi et le monde c’est au
monde
que nous donnons tort. Nous le mettons en question, nous démasquons s
92
i notre révolte même assure nos relations avec le
monde
. La tension se produit de nouveau entre les pôles individu et société
93
s nous réaliser que dans le corps à corps avec le
monde
et c’est toujours le conflit goethéen ; mais aujourd’hui tout se pass
94
ait bien moins de nous réaliser que d’informer un
monde
neuf, qui enfin nous paraisse acceptable. Les « leçons » que nous tir
95
a parfaire en l’enseignant. Ce que Goethe doit au
monde
, c’est de devenir Goethe. Il doit montrer l’exemple d’un individu qui
96
montrer l’exemple d’un individu qui a su tirer du
monde
où il est né les nourritures les plus richement assimilables. Il choi
97
jet ». Mais, tout inverse, notre effort contre le
monde
vise à l’affirmation d’un ordre externe, d’une communauté vivante. Le
98
s de notre engagement dans la réalité vulgaire du
monde
actuel. Si nous devons quelque chose à ce monde, c’est notre volonté
99
u monde actuel. Si nous devons quelque chose à ce
monde
, c’est notre volonté de le changer, de le connaître afin de le change
100
à tout moment à l’œuvre toujours ouverte vers le
monde
, trop près de lui pour n’en pas reproduire certains désordres ou disc
101
et clarifier l’univers intérieur. Nous, c’est le
monde
informe, impersonnel, hétéroclite et quotidien qu’il nous faudrait cl
102
rte de perpétuel journal de nos relations avec le
monde
, empruntant toutes les formes qu’on voudra, roman, essai, commentaire
103
e vérités plus touchantes que cette découverte du
monde
à un niveau où elle n’est pas connue, où elle n’a pas encore posé de
104
aux-semblants. Cette descente de l’esprit dans le
monde
quotidien, c’est le vrai progrès de l’esprit, c’est l’ouverture de no
105
e pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le
monde
»… 21 mai 1934 Pêche aux crevettes. — Pendant les jours de gra
106
aturité : c’est le moment où l’on découvre que le
monde
ne comporte pas d’autres réponses que celles qu’on a le courage de lu
107
s le régime présent. Elle met en question tout un
monde
qui ne nous laisse plus de choix qu’entre un rationalisme « libéral »
108
très facilement vers 18 ans, — furieux contre le
monde
, contre soi-même… Et pourtant il a dû sentir que j’avais de l’amitié
109
itaire, veillée trop lucide peut-être, puisque le
monde
n’y porte plus d’ombres. Je me souviens de ces nuits de Paris, pleine
110
et qu’on aurait grand tort de croire que rien au
monde
dépend de nous. Ceci vaut pour les femmes, qui sont la part la plus c
111
stionné à ce sujet quelqu’un qui connaît bien son
monde
. La vie même de cet homme consiste, en effet, à connaître intimement
112
: celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du
monde
, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simplement en témoig
113
traordinaires, surhumaines : se rire des dieux du
monde
est assez héroïque aux yeux du monde, pour qu’il soit vain de cherche
114
des dieux du monde est assez héroïque aux yeux du
monde
, pour qu’il soit vain de chercher mieux. 20 décembre 1934 « Ô p
115
té extrême ; que rien n’a de sens en soi, dans le
monde
, ni le monde même, lancé vers le néant, et que c’est à cause de cela,
116
que rien n’a de sens en soi, dans le monde, ni le
monde
même, lancé vers le néant, et que c’est à cause de cela, et non pour
117
. Très curieuse, cette reprise de contact avec le
monde
de la « culture ». Il m’apparaît que c’est le monde où les problèmes
118
nde de la « culture ». Il m’apparaît que c’est le
monde
où les problèmes dépendent surtout des termes dans lesquels on les po
119
termes dans lesquels on les pose. Ou encore : le
monde
des problèmes communicables. On se les repasse de l’un à l’autre, per
120
nt les femmes de la nation la plus raisonnable du
monde
. Le mari est un vieux laïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, i
121
otre image scientifique (physico-mathématique) du
monde
est fausse. Il est totalement impossible de concevoir la vérité simul
122
nt infiniment moins à notre image scientifique du
monde
que cette petite phrase si courante : il a la veine. Mais notre jacob
123
es, un langage innocent et raisonnable : voilà le
monde
à son contentement ; à la mesure de l’amitié humaine. J’entends un br
124
l’on nous écoutait, il faudrait refaire ce petit
monde
de fond en comble ! La lecture de Lawrence m’a fait prendre une consc
125
vie réelle. Telle est notre situation — celle du
monde
bourgeois capitaliste, mais aussi celle des dictatures, d’une manière
126
vec ça que je pourrais faire une carrière dans le
monde
, supposé que l’envie m’en prenne. Tout ce que je compte dire dans mon
127
assis une petite anse qui est pour moi le lieu du
monde
le plus pur. Une transparence vert-bleu sur des cailloux ronds où le
128
illeurs de Bouillargues proclameront à la face du
monde
: « Place aux vieux ! » À la prochaine enquête sur l’état politique d
129
rofondément rassurant. Il est encore un peuple au
monde
pour qui le souci de se montrer humain prime cette volonté de puissan
130
l dites. J’accepte à la rigueur cette division du
monde
en gros et en petits, si c’est le seul moyen pratique de faire valoir
131
le colonial-moyenâgeux. On pourrait loger bien du
monde
. Des initiés naturellement. Personne ne monte jamais là-haut, ni maré
132
jeunesse rurale, ce sentiment d’être à l’écart du
monde
, — et de n’être lié à son voisin que par le souvenir de vieilles offe
133
, sous les marronniers de l’avenue, tout ce petit
monde
me paraît libre et presque heureux. Soir villageois, ciel de province
134
esse ! Je m’y ennuie presque autant que dans le «
monde
». Dans le « monde », on s’agite plus vivement, sur un fond d’ennui m
135
e presque autant que dans le « monde ». Dans le «
monde
», on s’agite plus vivement, sur un fond d’ennui multicolore. Ici tou
136
lancée névralgique, l’inutilité de penser dans un
monde
où l’on rit comme cela. 28 juillet 1935 Le prochain. — Dans la
137
plus grave qu’ils ne le croient. L’ennui dans le
monde
actuel, c’est un de ces derniers signes, une de ces dernières preuves
138
re vocation spirituelle. Cet ennui qui envahit le
monde
moderne possède une signification métaphysique et religieuse infinie.
139
est plus fort que toi. Car il est tout ce que le
monde
attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul : ta
140
e régime nouveau a pris à tâche d’éduquer tout ce
monde
: d’où le didactisme pesant des innombrables discours politiques et d
141
juifs le partagent — mais c’est une conception du
monde
fondée sur la force du fait, où sa pensée ne trouve plus de repères.
142
ontenir bien plus de renseignements sur l’état du
monde
que les « libres » journaux français. L’Allemand sait ce qui se passe
143
guerre armée, nous, nous luttons pour édifier un
monde
sans misère : voilà notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre
144
usiasme des Français, il « déclarait la Paix » au
monde
entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français pour le croi
145
ilà. Je ne vais pas combattre votre conception du
monde
dans la mesure où elle se veut héroïque, comme celle des jeunes Russe
146
journalistes paraissaient, vues d’ici, décrire un
monde
factice, où nul Allemand ne pouvait reconnaître ni ses souffrances se
147
u ou follement, si cela compte en lui le moins du
monde
, il ne vaut rien pour un destin pareil ? Un génie n’est ni fou ni bêt
148
nergie pour éviter le reproche de naïveté dans le
monde
ou dans les affaires, qu’après cela, on n’oserait plus leur demander
149
cette devise : Honneur, paix et liberté dans le
monde
. Communauté, égalité et pain pour le Peuple. N’oublions pas, dans no
150
rades, sans pour autant se considérer le moins du
monde
comme opposants. J’admire cette faculté humaine d’accepter le fait ac
151
rovince. Sujet : “Notre sang, notre conception du
monde
.” Il débuta en rappelant les présuppositions sur lesquelles les parti
152
ux-socialistes ou porteurs de notre conception du
monde
… Le Führer a en effet déclaré à la journée du parti de 1935 : “Le nat
153
: “Le national-socialisme est une conception du ‘
monde
.’” Cette conception du monde est décrite dans Le Mythe du xxe siècle
154
t une conception du ‘monde.’” Cette conception du
monde
est décrite dans Le Mythe du xxe siècle de Rosenberg… Dans les camps
155
nschaulichen Stosstruppe). » Trois conceptions du
monde
existent en Allemagne : la chrétienne, la marxiste, la nationale-soci
156
est pas encore mûr pour la nouvelle conception du
monde
, et une guerre de religion lui serait fatale. » Finalement le chef de
157
is raison contre aucun mal qui se fait dans notre
monde
. S’il existe vraiment un réalisme à peu près digne de ce nom, c’est b
158
tes les « raisons », que tous les « intérêts » du
monde
? Et qu’enfin ce qui importe au dictateur, ce n’est pas telle mesure
159
anceté » du feu sur celui qui en avertit. Dans un
monde
comme le nôtre, où si peu d’hommes connaissent leur vraie croyance et
160
rès avoir déclaré qu’ « entre cette conception du
monde
politique… et une religion au vrai sens du mot, il y a un pas ! », il
161
es concepts nationaux-socialistes en une image du
monde
proprement religieuse…, serait évidemment le plus beau couronnement d
162
quelque chose de sentimental. Notre conception du
monde
, au contraire, embrasse tout à la fois le domaine politique, le domai
163
De n’importe quelle religion… Il est temps que le
monde
chrétien prenne conscience à la fois de cette chance et des risques i
164
d’après les trois niveaux de la scène : en bas le
Monde
, au milieu la Famille, en haut la Solitude avec les anges. Les passag
165
naître… Bref, il n’est pas un acte commis dans le
monde
, depuis quatre ans, qui n’ait été vertement dénoncé par des « intelle
166
cé par des « intellectuels » français. Mais si le
monde
ne s’en porte pas mieux, l’intelligence n’y gagne guère. Tant que les
167
côtés d’Hitler. 68. La Vision physionomique du
monde
, essai sur l’interprétation des formes, écrit au début de l’année, de
168
ont douceur de vivre ? Déjà nous éprouvons que le
monde
a glissé dans une ère étrange et brutale, où ces formes de vie qui so
169
appel à répandre dans l’opinion publique des deux
mondes
le slogan Hitler hors-la-loi ! que je commente ainsi (dans L
170
que celle des hasards anonymes qui organisent un
monde
mécanique (radio, capital, urbanisme) au sein duquel la plus « active
171
étrante ? Problème d’une portée générale, dans un
monde
où s’installe peu à peu le régime de l’union sacrée et de la discipli
172
, mais en même temps décidé à « reconsidérer » le
monde
sous des aspects plus réalistes, selon l’urgence des événements. — Je
173
artagée dans un silence de catacombes. Centres du
monde
! Il s’en va, coudoyant la foule et traversant les lieux publics, ave
174
e le Scandale, l’Autre, l’Amour qui bouleverse le
monde
et fait surgir des quotidiennes apparences l’être touchant, bizarre e
175
oup cette confiance envahissante dans le salut du
monde
malgré tout, cette beauté sensible au-dessus de toutes choses, à l’in
176
uerres de religion qui obscurcissaient l’image du
monde
chrétien. Quel pouvait être l’avenir pour un Allemand de la guerre de
177
que radio, police et presse, introduisent dans le
monde
actuel des possibilités plus radicales d’anéantir le genre humain. On
178
ieille expression. Oui, de tout temps, le sort du
monde
a été quasiment désespéré. Seulement, maintenant, cela se sait. Voilà
179
ort, — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-delà du
monde
, et l’entretien de son attente ardente ? Si j’y croyais vraiment, san
180
us reposons dans le creux de la main des dieux du
monde
, comme les pierres et le silence des bêtes. Oui, vous avez du travail
181
14, nous n’avons pas été coupés ainsi du reste du
monde
. Quelle cruauté, quelle inhumanité pour rien, puisque cette guerre n’
182
même auteur, les Considérations sur l’histoire du
monde
. C’est l’un des livres, combien rares, qui tiennent le coup pendant c
183
étrange, voire haïssable, si nous vivions dans un
monde
acceptable ou simplement à la mesure de notre action. Je vais à lui p
184
n d’une unité de rythme et de vision au sein d’un
monde
qui perdait ses mesures. Et quand le lieu du grand débat devient enfi
185
vre, à la confiance. Cela se passait dans l’autre
monde
, au début de l’été de 1938. Périgny… C’était bien ce nom-là ? Un long
186
une ferme au marché le plus proche. Nulle part au
monde
la vie n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là
187
nces de l’esprit se réveillaient vraiment dans le
monde
, ces messieurs comprendraient, mais trop tard, qu’Hitler était beauco
188
nuage et se tait, que son deuil soit le deuil du
monde
! Nous sentons bien que nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait :
189
verse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du
monde
: il ne les connaîtra jamais. Il ne verra que d’aveugles façades. Il
190
ement plus que tout ce que peuvent rafler dans le
monde
entier les servants des « Panzerdivisionen ». Quelque chose d’indéfin
191
ait peut-être nécessaire pour faire comprendre au
monde
entier qu’il est des victoires impossibles. On ne conquiert pas avec
192
ont on manque. Qu’ils fassent dix fois le tour du
monde
! Ils ne rencontreront partout que le fracas du néant mécanique. Jusq
193
importe où, cette mince artère par où notre vieux
monde
se vide peu à peu de son élite en même temps que de ses parasites ! (
194
u’un plan quelconque préside aux modifications du
monde
que nous commençons d’entrevoir. Route de Lisbonne, route de l’émigra
195
s, des ingénieurs imperturbables et des femmes du
monde
éplorées, voici qu’à mon tour je m’y engage, inclassable une fois de
196
inutes à la terrasse d’un grand café. Beaucoup de
monde
, mais peu d’animation. On nous sert, sous le nom de café noir, un bre
197
mer la mer toujours recommencée… Quelle force au
monde
pourrait donc obscurcir ce spectacle et le souvenir de cette musique
198
issable de la vie, toujours pressée d’imaginer un
monde
où tout peut encore continuer. Je viens de voir une civilisation frap
199
ent dix fois par jour les usagers de la radio. Le
monde
a changé de face sous nos yeux, mais nous le regardions de trop près
200
reviens, font rater l’arrivée la plus célèbre au
monde
. Nous remontions donc l’Hudson, guettant New York avec une émotion cr
201
la manche pour me montrer la Liberté éclairant le
monde
, les haut-parleurs impérieux et lugubres ont réclamé notre attention.
202
you, Sir ! And good luck to you ! C’est fini. Le
monde
s’ouvre et s’éclaire comme au sortir d’un cauchemar. Mais c’est aussi
203
Premiers contacts avec le Nouveau
Monde
New York, octobre 1940 New York alpestre. — Personne ne m’ava
204
tte-ciel couché. C’est la ville la plus simple du
monde
. Douze avenues parallèles, dans le sens de la longueur, qui est de vi
205
pomme aux opulents ombrages. Tous les chromos du
monde
avaient raison, puisque Tuxedo Park existe, sous nos yeux. On y pénèt
206
qu’à New York, dédiées à toutes les croyances du
monde
. C’est bien la ville où l’on s’attend à découvrir cet autel au dieu i
207
et me demande avec application ce que je pense du
monde
et de son train. C’est un garçon d’une quarantaine d’années. Le premi
208
e réalité valable, et par la sensation directe du
monde
tel que le crée l’homme privé de l’Esprit, l’une des entrées de la Vo
209
imes Square avec une acuité crispante : l’état du
monde
d’où l’Esprit s’est retiré. Ce n’étaient pas « les péchés » de ces ho
210
encore fait paraissait l’acte le plus sérieux du
monde
, le plus digne de l’homme, le plus adulte ! 16 janvier 1941 «
211
rle aux Américains du mal réel, qui est dans leur
monde
aussi, ils vous regardent comme un être diabolique et vous prendraien
212
les Latins, a les cimetières les plus heureux du
monde
. ⁂ Cambridge retient l’Européen, parce qu’à la différence des autres
213
rang de diplomates, de marquises et de femmes du
monde
, au-delà desquels je distingue Ortega, et ce grand écrivain que l’Eur
214
nt une faible densité humaine. Dans l’ensemble du
monde
, le Nord domine, et ses coutumes font la norme. C’est pourquoi le ren
215
rs le Sud aura sa revanche, comme la Femme sur le
monde
des hommes. ⁂ Suramérique. — Ce terme pourrait désigner le continent
216
el comme un aérolithe dans ces plaines du bout du
monde
, menu point de vue éphémère sans plus de trajectoire prévisible, que
217
re tyran. ( C’était lui qui forçait les femmes du
monde
de Buenos Aires à galoper sur des balais, en grande toilette, dans la
218
dehors et voici son bilan. Trois parties dans des
mondes
bien tranchés. Chez des Français d’abord, récemment émigrés, et qui a
219
tions, à coups de téléphone et de rendez-vous. Un
monde
de signes, de croisements, de hasards, de discontinuités et de rares
220
et de rares scintillations sur un fond gris ; un
monde
qui me paraît soudain, dans son ensemble aussi abstrait que les struc
221
e91. Mais je fuyais partout, dans la rue, dans le
monde
, au cinéma, sous le moindre prétexte. À deux heures aujourd’hui, je m
222
digne encore d’être pensée, d’être reçue, dans le
monde
établi par une seule fugue de Bach ? 1er mars 1942 Je constate
223
d’un beau ciel de nuées atlantiques, pour que le
monde
soit de nouveau plus grand que la guerre, et le cœur plus libre d’aim
224
qu’elle se manifestait, que j’étais déconnecté du
monde
de l’utile. 20 mars 1942 Pluie torrentielle et fonte des neiges
225
hambre blanche, vaste et carrée. Je suis rendu au
monde
et à la vie courante. Mais pendant que je m’escrimais contre son imag
226
é, dans la passion…). 2. Mais nous vivons dans le
monde
de la tricherie. (La lutte contre les lois est menée par Hitler ; la
227
e et des métiers de plus d’une race… « Chemins du
monde
, l’un vous suit. » Chemins d’exil. 5 mai 1942 Un job. — J’étai
228
rdres, que se passera-t-il ? On verra le reste du
monde
, et pendant des siècles peut-être, s’efforcer de reproduire et de rej
229
a fait de l’Allemagne le pays le plus détesté du
monde
, Roosevelt a fait de l’Amérique l’espoir puissant des libertés du mon
230
t de l’Amérique l’espoir puissant des libertés du
monde
. L’un qui ne voulait que la guerre est en train de la perdre ; l’autr
231
érimente sans relâche, il n’a pas l’expérience du
monde
. L’Amérique, ennemie de la mémoire, — et même dans ses écoles de la m
232
t en train de rechercher dans les laboratoires du
monde
entier (pour autant qu’il ne s’agit pas de « secrets intéressant la d
233
. Il pressent que le sort, l’État, la science, le
monde
moderne et sa prospérité ne sont pas les garants infaillibles d’un bo
234
t et l’avaient à l’avance illustrée. Femmes du
monde
à l’usine. — La nouvelle mode : une jolie femme, jeune et riche, s’en
235
autre… Tout est possible. Il y en a pour tout le
monde
. La jalousie n’est pas américaine. Comment décrire ces légers déplace
236
ulent, précisément.) ⁂ Classicisme moderne. — Le
monde
actuel pressent qu’il a besoin de maîtres et de directeurs de conscie
237
fatales réalités : car ce sont les réalités d’un
monde
tout artificiel que nous, les hommes, avons bâti selon nos caprices,
238
rmerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un
monde
de terrasses, du dixième au trentième étage du River Club, où vivent
239
Été 1943 Intermède politique. — Situation du
monde
: le conflit militaire qu’a provoqué la crise mondiale masque cette c
240
au contraire tout empêtré et vulnérable, dans le
monde
économique et social d’aujourd’hui ?… Or j’ai senti que le mystère de
241
me révoltent, mais la tyrannie qui les dicte. Le
monde
capitaliste est arbitraire et manifestement injuste : il ne tient auc
242
: il ne tient aucun compte des vocations. Mais le
monde
soviétique décrète une justice plus inhumaine que le désordre, et il
243
répondre d’une manière presque automatique. « Un
monde
nouveau surgira de nos ruines » — un monde meilleur, bien entendu. C’
244
. « Un monde nouveau surgira de nos ruines » — un
monde
meilleur, bien entendu. C’est un rêve de compensation. Car l’Histoire
245
r aux types d’humanité que représentaient dans le
monde
les acteurs à succès, les écrivains célèbres, les modèles des grands
246
le plus affreux de son histoire qui le révèle au
monde
, aujourd’hui, dans sa véritable grandeur. Les journaux qui nous donne
247
st l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du
monde
, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder tant de mo
248
a fin d’une guerre qui, elle, n’est pas la fin du
monde
qui l’a produite : seulement sa crise. Prévoir une éruption morbide d
249
ts dans un domaine qu’elle a nommé le « Sommet du
Monde
», parce qu’il s’étend sur une colline dominant le lac aux cent îles.
250
nt d’être actrice, on lui a bâti sur le Sommet du
Monde
un amphithéâtre de pierre où les amateurs du pays jouaient du Shakesp
251
dit-elle, car l’homme que je respecte le plus au
monde
est un Juif. — Qui donc ? Voyons, mais qui est-ce que cela peut être
252
r s’étonne, puis se fâche. Ne sait-on pas dans le
monde
entier que le peuple allemand plébiscita cinq fois le régime hitlérie
253
par « intérêt vital », que tout a changé dans le
monde
. Les critères mêmes du vrai sont modifiés. Menteur, celui qui s’y réf
254
pourtant elle avait les plus grandes filatures du
monde
avant l’autre guerre, j’entends pour la longueur des bâtiments. » (Il
255
ssissent à se vanter de quelque chose d’unique au
monde
, compensant ainsi l’impression qu’elles sont interchangeables à tant
256
s, solidifient ce qu’ils appellent la réalité, le
monde
« matériel » tel que nous le souffrons. Ça les arrange. C’est ce même
257
nous le souffrons. Ça les arrange. C’est ce même
monde
que la science, ensuite, observe, et dont elle décrète les prétendues
258
la galerie, tout se passe anarchiquement dans le
monde
. Les lois ne servent que de prétextes. On ne les respecte pas, on pou
259
ère et fils, on s’arrange, il y en a pour tout le
monde
… La famille est le modèle même d’une société entièrement anarchique.
260
béciles. Il ne nous reste qu’une alternative : le
Monde
uni ou l’Autre monde. Le dire tout de suite, le dire partout, et tout
261
este qu’une alternative : le Monde uni ou l’Autre
monde
. Le dire tout de suite, le dire partout, et toutes affaires cessantes
262
de faire, ajouta-t-elle. On a touché au secret du
monde
. On a piqué le mystère en plein plexus solaire… Il va se venger ! » E
263
blessés sérieusement, en jouant à faire sauter le
monde
. Les trois Grands, à Moscou, seront-ils plus adroits dans ce même jeu
264
us que dix jours pour s’assurer une place dans le
monde
des familles, un droit à la chaleur des groupes. Et ceux qui seront l
265
otestants, dans la plus grande église gothique du
monde
, la cathédrale de Saint John the Divine, siège de l’évêque anglican d
266
se non ordinaire pour se rendre contemporain d’un
monde
qui change beaucoup plus vite que Jules Verne n’a pu le rêver. C’est
267
e folie furieuse et inutile ne régnait pas sur le
monde
d’après-guerre, le problème partir ou rester se résoudrait en termes
268
e ma légation. 27 mars 1946 Entre les deux
mondes
. — L’avion partira dans trois jours. Déjà, par l’imagination, j’habit
269
r, chaque amour enrichit tout l’amour. Entre deux
mondes
aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’an
270
sse descend obliquement, rejoint la mer, ferme le
monde
devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténè
271
’on exagère un peu, à cet égard. Mais le reste du
monde
se charge bien de rétablir un équilibre « humain », sur les modèles r
272
aux deux bouts de mon voyage, je viens de voir du
monde
à peu près tout ce qu’il en reste de solide et que l’on est autorisé
273
tre se clôt dans ma vie, sinon dans l’histoire du
monde
; car nous sommes loin d’avoir quitté la guerre. « Journal d’un habit
274
ns suisse que le cynisme, honoré dans le reste du
monde
. Rien de plus suisse que le réflexe de critiquer sèchement tout ce qu
275
nné du grand Burckhardt considérant l’histoire du
monde
, et le rythme vil d’un Nicolas Manuel : c’est vers quoi je reviens, a
276
ui étonne encore trop de braves gens, nés dans un
monde
où presque tout allait de soi. Voilà qui éclate aux yeux dès qu’on so
277
menace de la guerre atomique. On m’assure que le
monde
n’est pas prêt pour cela. Les chefs disent que les peuples n’en veule