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« Un
monde
fini »a L’historien futur — s’il y a un futur… — enseignera que ve
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on, mais il faudra manger debout.) « Le temps du
monde
fini commence », disait Paul Valéry, dans les années 1930. Il l’enten
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années 1930. Il l’entendait au sens spatial d’un
monde
rétréci par la vitesse et la facilité des déplacements. Mais c’est en
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s quoi, en fait, se dirige notre humanité dans ce
monde
fini ? Vers le Progrès, comme hier, ou vers l’Apocalypse ? a. Les s
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plus belle. C’est ainsi, je pense, que périra le
monde
: dans la joie générale des malins qui croiront à une farce. Je parl
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t plaies nous annoncent l’Apocalypse prochaine du
monde
occidental. Sur quoi les partisans de l’« apaisement » dans la batail
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onné pour objectif général de répondre au défi du
monde
moderne, qui est, dit-il, de passer de la croissance à l’équilibre, M
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« Gagner le
monde
ou sauver son âme » Tout cela se ramène peut-être au grand dilemme
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t-être au grand dilemme évangélique : — Gagner le
monde
(quitte à détruire la Nature) ou sauver son âme (et sauver la Nature
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pour jouer son rôle d’initiation aux réalités du
monde
moderne, l’École devrait instituer des cours théoriques et pratiques
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aliste et réactionnaire du club de Rome contre le
monde
ouvrier, son niveau de vie et ses salaires. Au-delà de ce stérile déb