1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 ncipaux facteurs de crise qui sont en jeu dans le monde d’aujourd’hui, de décrire leurs liaisons réelles ou alléguées, d’éval
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
2 là même qui déclare la mise en crise virtuelle du monde moderne tout entier. Les jeux sont faits Au train où elle va, l
3 milliards en 2000. Mais si, comme on le voit, le monde occidental, convaincu du danger et décidé à faire mentir les prévisio
4 son taux de remplacement bien avant l’an 2000, le monde sous-développé suivant à grand retard, la population mondiale pourrai
5 ope aurait à peine progressé de 10 %, le reste du monde occidental plus le Japon de 40 %, et le tiers-monde aurait triplé. L’
6 q continents8. Selon Toynbee, l’ancienne carte du monde , où l’on voyait des points marquants les villes, entourées de prairie
7 taux toujours croissant de l’urbanisation dans le monde entier. Or, la tendance, déjà, paraît être au reflux dans le pays-pil
8 t lieu de la plus grande société d’automobiles du monde entier : « Détroit est presque paralysée par la crise de l’automobile
9 is dans le journal de ce matin : « Il ne reste au monde que huit ans pour se préparer à faire face à une diminution de la pro
10 t à tout le monde et « la meilleure des choses au monde  » selon Pindare, à la garde, si l’on ose dire, de nos États, c’est-à-
11 aque le système nerveux21. Déjà « la faim dans le monde  » est une rubrique régulière de la grande presse : on sent qu’elle es
12 ’y a donc d’« impératifs techniques » que dans un monde où la croissance technologique est tenue pour impérative — parce que
13 l’État risque une baisse de prestige… Dans un tel monde , toute innovation technique servira fatalement les causes mêmes du ma
14 ourrait améliorer quoi que ce soit, sinon dans un monde justement où elle ne serait plus impérative : dans un monde qui se se
15 ement où elle ne serait plus impérative : dans un monde qui se serait donné d’autres finalités que celle de la croissance et
16 ant à son profit ce qu’il tient pour « l’ordre du monde  ». Cette action risquée crée une dette, une culpabilité qui appelle r
17 té et se vouloir irresponsable. C’est supposer un monde où le mal n’existe pas, mais seulement la faute de calcul, « l’incide
18 gavage. Bien plus grave est la propension dans le monde des affaires, et les bureaux de l’État, à remplacer par de « l’inform
19 d’eux », à cause de leur péché contre l’ordre du monde , qui est aussi la loi du Père, et voués au « retour à la poussière d’
20 de fuite en avant. La croissance, religion du monde moderne La preuve que la croissance est devenue la vraie religion
21 ue la croissance est devenue la vraie religion du monde contemporain en tant que monde déchristianisé ou plus généralement de
22 vraie religion du monde contemporain en tant que monde déchristianisé ou plus généralement despiritualisé, nous l’avons dans
23 stes, sociologues, industriels et technocrates du monde entier ont entendu parler pour la première fois de ralentir, de contr
24 se l’incertain au probable) et le concept même de monde fini (je n’invente pas !33). Dans ces furieuses réfutations c’est la
25 mité ne peut avoir qu’un temps très court dans le monde fini. La difficulté de réagir et de reprendre en main les commandes t
26 n beau jour positive dans tous les États de notre Monde , c’est-à-dire que la somme des exportations excède la somme des impor
27 11. Motion adoptée le 25 mai 1973, citée par Le Monde du 27-28 mai 1973. 12. Prix des logements et des transports jusqu’au
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
28 nuit du 14 au 15 avril, le plus grand paquebot du monde , le Titanic, au nom provocateur, quitte le port de New York pour son
29 de ne commencera pas avant quelques années ». Le Monde du 18 février 1976 précise que « tandis que le monde occidental const
30 de du 18 février 1976 précise que « tandis que le monde occidental construit des dizaines de centrales nucléaires, il n’exist
31 tution de l’électricité nucléaire au pétrole… (Le Monde , 24 janvier 1975.) On ne « répond » donc pas aux besoins, on les sus
32 idge, A. Weinberg, il faudrait construire dans le monde 4 réacteurs par semaine durant les cent prochaines années pour attein
33 Si vous perdez, vous perdez tout et pour tout le monde . Si vous gagnez, vous gagnez trois heures pour quelque 70 PDG. Pari é
34 démodée de la vitesse et du fracas pour épater le monde . Ce qui commence à valoir des fortunes, c’est le contraire de ce que
35 50. Albony et Bessière, collaborateurs d’EDF, Le Monde , 8 juillet 1975. EOS, qui est un analogue suisse d’EDF, déclare de so
36 léaire, Stock, Paris, 1975, p. 319. 55. Selon Le Monde du 16 janv. 1976. 56. Aujourd’hui, Air France et la SNIAS publient q
37 ormant la « mégamachine » chargée de gouverner le monde de demain. 58. « Staline, ô toi qui fais lever le soleil ! » psalmod
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
38 cles d’âge, si l’on remonte à leur entrée dans le monde , c’est-à-dire à leur accouchement par les soins de la Révolution fran
39 tiques : la formule de l’État-nation a conquis le monde en moins de deux siècles. Ailleurs, on a d’autres faiblesses typiques
40 e guerre sont anormaux, ne peuvent durer, dans le monde des États-nations qu’ils finiraient par priver de leur secrète mais v
41 u président des USA tient à ce droit que, seul au monde , il a. Mais loin de conférer au président le pouvoir le plus grand ja
42 nt ne pourrait aujourd’hui qu’écraser beaucoup de monde , faute de structures d’accueil extérieures au système. Il s’agit sans
43 niveau des empires véritables qui dominent notre monde , et surtout pour résister à la satellisation politique ou économique.
44 ficacité de sa participation dans les affaires du monde […]. Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations devraient se fé
45 rgie, qui, en Europe, dépend à 80 % (USA 30 %) du monde arabe. Tous affirmaient cependant — surtout s’il s’agissait de repous
46 État ont une rencontre intime sous les regards du monde entier, à Camp David ou dans quelque datcha, pour « examiner les grav
47 hommes d’État, deux « responsables de la Paix du Monde  » en train de chercher les moyens de prévenir une catastrophe qui men
48 ur « assurer sa présence » dans telles parties du monde , Corée, Vietnam, Proche-Orient, où bien peu de ses citoyens eussent e
49 Paris, 12-18 fév. 1973. 61. Compte rendu dans Le Monde du 18 sept. 1973. Peu de progrès depuis lors. 62. « La machinerie de
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
50 s proche de son succès qu’ait fourni jusqu’ici le monde occidental, c’est celui de dominer la nature par la science, dans l’e
51 et aux morales qui en dérivent. La conception du monde la plus courante aujourd’hui est celle que les Occidentaux tiennent p
52 Planète. Pour la première fois dans l’histoire du monde , il n’y a plus qu’une seule civilisation (l’occidentale, enrichie d’a
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
53 res, Apocalypse — annonce l’avenir global tant du Monde que de l’homme. Entre l’alpha et l’omega du temps, les Écritures déro
54 grinant à travers un empire « qui passera », un «  monde  » qui les tente mais dont ils ne sont pas et qui les rejette, alors q
55 contemporains. Aldous Huxley dans Le Meilleur des mondes et George Orwell dans 1984, évaluent le succès social, psychologique
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
56 esoin qui, peut-être, s’en faisait sentir dans le monde romanisé du iiie siècle ? Non, car l’appel au Christ plutôt qu’aux d
57 lité de son angoisse. Ce qui va se passer dans le monde s’annonce au cœur de l’homme et peut s’y lire d’abord, car c’est là q
58 il n’y aurait plus de politique possible dans un monde soumis aux seuls « impératifs » de la technologie et du profit compta
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
59 Les jeunes gens d’aujourd’hui n’imaginent pas le monde et la vie quotidienne sans l’auto, ni par suite que l’auto puisse avo
60 tions d’un jeune paysan son ignorance du reste du monde , son puritanisme naïf, et le soutien de la morale utilitaire qui règn
61 individu au travail efficace « qui est la base du monde  ». Son fameux modèle T sera donc robuste et laid, mais bon marché, fa
62 e, « le Juif international qui conspire contre le monde entier100 », et surtout la guerre. La plupart de ses initiatives pour
63 rre. La plupart de ses initiatives pour sauver le monde échoueront dans le ridicule, ainsi la croisière-croisade pour la Paix
64 Ford Company sont les deux plus grandes firmes du monde . À peine âgée d’un demi-siècle, l’industrie de l’auto domine la conjo
65 sté jusqu’à ce jour l’un des plus faibles dans le monde des machines : les voitures américaines rejettent par les tuyaux d’éc
66 s de 25 ans aux États-Unis. Il y a certes dans le monde plus de morts par le cancer que par l’auto, mais un grand nombre de c
67 et le colonel de gauche qui déclare au journal Le Monde qu’il peut « détruire l’économie européenne ». Les émirats détenaient
68 s de dollars qui chercheront où se placer dans le monde , une fois saturés les modestes réseaux d’autoroutes et les capacités
69 de l’auto. Mais Henry Ford réussit à l’imposer au monde en quelques dizaines d’années, et voici nos villes invivables, le bét
70 purement fortuits (comme la localisation dans le monde arabe des principaux gisements pétrolifères). Surtout comment prévoir
71 eux séries que je nomme l’auto et Hitler, dans le monde arabe, premier fournisseur de pétrole, alors que Hitler lui-même n’ét
72 ien sûr résulté sous nos yeux du conflit entre le monde arabe, détenteur d’un produit valorisé par le succès mondial de l’aut
73 yeux. » Je prends Henry Ford comme un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce que personne ne s’est approché plus qu
74 lus que lui du type idéal de l’industriel dans le monde capitaliste. Le succès immense de ses livres, sa popularité universel
75 qu’il sent immuable comme la mort le restitue au monde vers cinq heures du soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au
76 soir, dans la détresse des dernières sirènes. Au monde , c’est-à-dire à une nature dont l’usine lui a fait oublier jusqu’à l’
77 ne peut plus situer son effort individuel dans le monde , lui attribuer sa véritable valeur. Il sent obscurément que son trava
78 nent par le seul fait de rester eux-mêmes dans un monde fordisé, des anarchistes. Car l’Esprit n’est pas un luxe, n’est pas u
79 es que le développement de la technique impose au monde moderne. » Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui savent e
80 ie, “la vie les prend”. » Irréguliers aux yeux du monde  ; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans doute dangereuse
81 au xxe siècle jusqu’au rang de deuxième Grand du monde . Tocqueville l’annonçait, en revanche, sur un ton de lucidité désabus
9 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
82 verse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde  : il ne les connaîtra jamais. Il ne verra que d’aveugles façades… La
83 ait peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles110… » Enfin, on peut lire
84 me intelligent, si cela compte en lui le moins du monde , il ne vaut rien pour un destin pareil. En ce sens démoniaque du term
85 i ont produit les plus grands changements dans le monde ont été trouvées non pas dans la connaissance scientifique, mais dans
86 s politiques du même ordre mal étouffés dans le «  monde libre ». Les enlèvements suivis d’assassinats délibérés d’enfants, de
87 des communautés, des régions ; ou bien étendre au monde entier une dictature dont Orwell donne l’idée, et l’ordinateur les mo
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
88 prit communautaire… Que l’homme rencontre dans le monde actuel des contraintes partout multipliées et des raisons toujours pl
89 les trompant sur leurs besoins réels. La crise du monde occidental est née de cette falsification introduite au cœur même de
90 on lieu, sur les siens, mais aussi de s’ouvrir au monde des autres ; capable de durer mais aussi de changer sans perdre son i
91 e : si ce n’est lui, quelle serait la mesure d’un monde qui n’est pas naturel mais fait par lui, monde de l’histoire et de l’
92 un monde qui n’est pas naturel mais fait par lui, monde de l’histoire et de l’économie, de la technique, des villes, des cult
93 ique de l’homme moderne : s’avouer responsable du monde qu’il a fait. Comme Adam lorsque Dieu l’interpelle ; il se cache, il
94 sa maturité. Un certain équilibre entre soi et le monde , un déséquilibre orienté, ou assumé. Une manière de regarder ou d’êtr
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
95 ler mais de séduire. Ce n’est plus de « tenir son monde  » mais de servir les habitants de la cité. Gouverner par orientation
96 ue je nierais donc cette nécessité de « tenir son monde  », qui justifie les forces armées, lesquelles exigent l’industrie lou
97 en sorte que l’État se voie réduit à « tenir son monde  » au lieu de servir la cité. La règle d’or du civisme : point de libe
98 re la paix ». Elle n’est donc limitée par rien au monde , si ce n’est la « volonté de Dieu », dont on nous déclare aussitôt qu
99 sprit nous avertira d’un danger : ici commence un monde étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous es
100 , dans l’indistinction de la transe qui sépare du monde et de soi ? La passion n’est pas l’amour vrai, ne voit pas l’autre, n
101 pendent encore pour subsister dans leur refus. Un monde de solitaires est concevable, mais ce serait nécessairement celui de
102 us personne avec qui partager. Seul et dernier au monde , sans possibilité d’aimer, je vis l’enfer. Mais si l’aimée subsiste d
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
103 moraves, amish, etc., poursuivant dans le Nouveau Monde des traditions subversives plus anciennes et moins spécifiquement com
104 iante défaite d’une lente et sûre adaptation au «  monde  », comme ce fut le cas d’Oneida : passant par étapes du régime de la
105 t fonda de la sorte soixante-dix colonies dans le monde méditerranéen. La centaine de permanents de Longo Maï reçoit chaque a
106 la colline clunisienne rayonne à bas bruit sur le Monde le message de la Réconciliation, nom de l’église construite par les m
107 ël, des milliers de jeunes gens viennent à eux du monde entier — 80 000 cette année — pour parler des choses de l’Esprit, pou
108 sité qu’il y ait aussi cela, quelque part dans le monde en tumulte indécis, cette île de l’esprit, ce port qui se referme, ce
109 de grand par les grands ? Je vois mal. Le sort du Monde se joue sur la communauté. Or, point de communauté passé telles dimen
110 153. H. Fizbin, député (communiste) de Paris, Le Monde , 27 avril 1976. 154. Cf. Robert de Caumont et Marc Tessier, Les Grou
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
111 uples, non d’une coalition de leurs tyrans. Le Monde appelle les régions comme antidote du virus européen En tant que p
112 issance colonisatrice, l’Europe a répandu dans le monde entier la formule de l’État-nation (imitée aujourd’hui à quelque cent
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
113 e première, c’est en faire la victime désignée du monde de l’uniformité subie, de la banalité aisément exploitée, de la passi
114 la vie même ; je vois l’anxieuse aspiration à un monde entièrement calculable, métallique, cristallin, abstrait ; je vois un
115 Elle nous aidera à nous délier de « ce rapport au monde défini par la technique » dont Heidegger a décrit le premier les vert
15 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
116 tarcie, et par ce qu’elle devra remplacer dans le monde de demain, à savoir les nationalisations ou l’étatisation. L’autarcie
117 tion civique où l’homme puisse devenir présent au monde et à soi-même conjointement. La plupart des difficultés qu’éprouve un
118 ne espèce de vertige insupportable. Leur image du monde se brouille. Inutile de faire ici, après tant d’autres, l’analyse de
119 fois le pire désordre et le crime le plus cher du monde — celui par excellence qui ne paie pas. Au surplus, cette souverainet
120 onger sérieusement. « Rien ne se fera plus que le monde entier ne s’en mêle », écrivait Valéry, dans les années 1930, et il c
121 survie de l’Occident, et ses conséquences pour le Monde . — « Vous croyez donc qu’une simple modification de la structure admi
122 es seuls intérêts et tant pis pour l’Europe et le Monde , et tant pis pour ses propres régions ; en bloquant le plus clair de
123 ur autonomie. 168. Paul Valéry, Regards sur le monde actuel (chap. Des Partis), Paris, 1945. 169. Alexis de Tocqueville,
16 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
124 tats : c’est ce qu’on oublie généralement dans le monde stato-national et dans son système de valeurs. Une vraie fédération n
125 rs. L’Amérique est l’exemple mémorable, unique au monde , d’une nation qui s’est constituée en rupture de passé et pour l’aven
126 e du genre humain ou sera capable de présenter au monde le modèle d’une civilisation post-industrielle équilibrée. Voilà qui
127 t dans notre environnement physique, mais dans le monde moral, dont cet environnement matérialise les structures et les valeu
128 s non pour l’État-nation mais pour l’Europe et le Monde , et donc d’abord pour la région, l’ai-je assez dit. Commencer l’étude
129 ontrôler, à questionner dans le réel, non dans le monde des slogans. L’éducation me paraît chargée d’une responsabilité nouve
130 guerre civile n’est « gagnée ».) Quelle force au monde pourra mouvoir l’école d’État ? Le salut peut nous venir du danger, l
131 es chances à la fois de l’Europe et de la paix du monde , je ne sais rien de plus urgent que de leur faire voir qu’ils restent
132 raliste de Montreux en 1947 : « Il n’y a, dans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux politiques, deux attitudes humai
133 azan : vous comprendrez ce que tous les autres au monde ont si nettement et rageusement compris tandis que vous vous complais
134 que psychique. La non-violence est l’ouverture au monde , à l’autre, tandis que toute violence, en dernière analyse, est une f
135  ? J’ai toujours estimé que nous ne sommes pas au monde pour essayer de deviner l’avenir. C’est à le faire que nous sommes ap
136 nsion des régions fédérées en Europe puis dans le Monde , et de la décadence de l’État-nation. Envisageons trois scénarios pos
137 hilosophes jusqu’ici n’ont fait qu’interpréter le Monde , or il s’agit de le transformer ? Marx, auteur de cette phrase, n’a t
138 ? Marx, auteur de cette phrase, n’a transformé le Monde qu’à la mesure de ses moyens de philosophe, c’est-à-dire en l’interpr
139 pour l’Europe fédérée, une Europe fédérée pour le Monde , le tout au bénéfice de la personne.   — Comment pensez-vous y arrive
140 seule vertu d’être là. Écoutons Baudelaire : Le monde va finir. La seule raison pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’i
141 e, particulièrement à celle-ci : qu’est-ce que le monde a désormais à faire sous le ciel ? Dans les partis, tout peut change
142 ts. Si elles sont assez grandes pour réveiller le monde , pas assez pour tout écraser, je les dirai pédagogiques, seules capab
143 ute l’Europe, et soixante ans pour le propager au monde entier. Mais depuis qu’il sévit, à cause de lui, tout s’accélère vers
144 e par une commission américaine. » Regards sur le monde actuel, Gallimard, Paris, 1945. 186. Je rappelle que les régions fro
17 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
145 itats — in extremis. Mais que serait la beauté du Monde sans l’œil de l’homme ? C’était si beau, la Terre de la Vie, bleue, v
146 sera fonction de la chose la moins prévisible du monde , qui est la vitalité d’une société. Mais il nous faut pousser l’analy