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issant au contact des éléments inférieurs de deux
mondes
dont la synthèse constituerait la gloire de ce temps, et, accessoirem
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condamner à ignorer, à méconnaître une vision du
monde
qui demain peut se traduire en arguments sanglants. Et s’il est des d
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peut symboliser l’opposition des deux visions du
monde
dans celle, plus précise, de deux notions du tragique. Le monde latin
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le, plus précise, de deux notions du tragique. Le
monde
latin connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’a
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vraiment, n’est pas un mot français. En ceci, le
monde
de l’Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on c
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nde de l’Europe centrale est plus chrétien que le
monde
latin — si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il
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ictions et dépassement de ces contradictions2. Le
monde
latin, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’u
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ons2. Le monde latin, en tant que latin, étant un
monde
de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) est un monde « sé
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é (en vérité de l’unification à tout prix) est un
monde
« sécularisé » jusque dans ses modes les plus intimes de souffrir. Ca
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alors en un refus chronique. Et c’est en quoi le
monde
latin, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pou
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refus chronique. Et c’est en quoi le monde latin,
monde
de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout dire p
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audacieux, et pour tout dire plus chrétien que le
monde
de l’Europe centrale. L’intelligence est sentimentale Le sentim
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s loin que la rumeur des voix, orchestre du grand
monde
qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondit au l
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air seulement d’écouter autre chose… En vérité le
monde
propose à l’imagination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut-i
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ement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand
monde
: plutôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire. Le pir
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et c’est soudain une déchirure assourdissante du
monde
: je vois une lumière vraie, chaude et triomphante, et des vaisseaux
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laisser aller un peu à mes idées. Le commerce du
monde
mène plus loin qu’il n’y paraît, mène parfois bien près de la réalité
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ns l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… ⁂ Le
monde
renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éveille un vagabond an
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lisables, bouleversants de perfection, gages d’un
monde
que les poètes essaient de décrire sans l’avoir vu, et dont nous savo
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pas perdu le sentiment qu’ils sont en scandale au
monde
moderne. Voilà ce qu’on ne dit pas dans les dépêches d’agence : les j
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se plaint de ce qu’il y ait peu de poètes par le
monde
. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu
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ent ou fixe ou pas-à-pas. Tout s’épanouit dans un
monde
rythmé, fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites mou
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nts ne n’empêchera pas de m’y sentir au bout d’un
monde
, au bord extrême de l’Europe. Je ne sais quel hasard a voulu que j’y
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nde. Ils l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un
monde
où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le v
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ges à tous les espaces à parcourir encore dans ce
monde
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approche
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ais le voir, ce serait mourir dans la totalité du
monde
, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de s
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pérer — maintenant ?) « Tous ceux qui quittent ce
monde
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est p
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ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce
monde
.) Malheur à celui qui ne cherche pas. Malheur à celui qui ne trouve p
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proche. Une haute muraille derrière nous ferme le
monde
. Tu ne trembles plus, tu t’appuies. Nos reflets ondulent très peu, gr
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n ressort ivre et comme possédé par les génies du
monde
végétal. Il y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence
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ion d’humanité la plus dangereuse pour la paix du
monde
. Quoi ! cette centaine de familles écartées du pouvoir dans leur prop
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ec une Europe bourgeoise, résignée à « laisser ce
monde
aux Juifs », puisque tout est perdu, mais héroïquement attachées à le
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ne vertu sans égale, sans espoir —, péril pour le
monde
! Fable énorme et qui étonne de la part d’écrivains d’ordinaire consc
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voir si cette classe justifie sa fonction dans le
monde
actuel, je répondrai que cela dépend après tout des possibilités qu’o
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e génie tourmente cet être faible, humilié par le
monde
. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison
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près un grand accès de fièvre… L’agrément de ce
monde
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longt
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chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même
monde
? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui
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ut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces
mondes
à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu
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coin d’une maison jaune, se retournent. Ce petit
monde
enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement. Comme
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ctivité d’un jugement qui domine la médiocrité du
monde
. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répét
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haque matin deux pages à la machine. Il y juge du
monde
en général, de la religion, des mœurs, de l’histoire, et de ses voisi
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? Cette ville est pour eux la moins quelconque du
monde
. Je prétexte des écritures — qui se réduisent d’ailleurs à ce journal
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ette foi anxieuse en je ne sais quelle liberté du
monde
. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter
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en contact avec tout le mobile et l’ineffable du
monde
. Cure de sommeil, de rêves et de feuillages — et trois heures de tenn
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a perdu le secret de l’humain ? Car voici bien le
monde
qu’on nous a fait. Tout encombré d’idées sans corps, de corps stupide
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qui composent notre imagerie quotidienne du vaste
monde
. J’étais seul et tranquille, à manger et à soupeser des idées qui ven
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ne l’esprit humain parmi les formes désirables du
monde
, lorsqu’il veut les connaître et les posséder dans sa force. Car la l
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le s’évanouit en lumière. C’est ainsi que dans le
monde
spirituel, l’ère de la vitesse préparerait l’ère des Illuminés… L’ext
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ont douceur de vivre ? Déjà nous éprouvons que le
monde
a glissé dans une ère étrange et brutale, où ces formes de vie qui so
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nuage et se tait, que son deuil soit le deuil du
monde
! Nous sentons bien que nous sommes tous atteints. Quelqu’un disait :
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verse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du
monde
: il ne les connaîtra jamais. Il ne verra que d’aveugles façades. Il
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ement plus que tout ce que peuvent rafler dans le
monde
entier les servants des « Panzerdivisionen ». Quelque chose d’indéfin
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ait peut-être nécessaire pour faire comprendre au
monde
entier qu’il est des victoires impossibles. On ne conquiert pas avec
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ont on manque. Qu’ils fassent dix fois le tour du
monde
! Ils ne rencontreront partout que le fracas du néant mécanique. Jusq
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fatales réalités : car ce sont les réalités d’un
monde
tout artificiel que nous, les hommes avons bâti selon nos caprices, n
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rmerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un
monde
de terrasses, du deuxième au trentième étage du River Club, où vivent
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t l’Europe. Parce que l’Europe est la mémoire du
monde
, parce qu’elle a su garder en vie tant de passé, et garder tant de mo
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icipée Princeton, 27 mars 1946 Entre les deux
mondes
. — L’avion partira dans trois jours. Déjà par l’imagination, j’habite
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r, chaque amour enrichit tout l’amour. Entre deux
mondes
aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’an
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sse descend obliquement, rejoint la mer, ferme le
monde
devant nous. En deux minutes nous sommes passés de la gloire aux ténè
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’on exagère un peu, à cet égard. Mais le reste du
monde
se charge bien de rétablir un équilibre « humain », sur les modèles r
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ns suisse que le cynisme, honoré dans le reste du
monde
. Rien de plus suisse que le réflexe de critiquer sèchement tout ce qu
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nné du grand Burckhardt considérant l’histoire du
monde
, et le rythme vital d’un Nicolas Manuel : c’est vers quoi je reviens,
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ui étonne encore trop de braves gens, nés dans un
monde
où presque tout allait de soi. Voilà qui éclate aux yeux dès qu’on so
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menace de la guerre atomique. On m’assure que le
monde
n’est pas prêt pour cela. Les chefs disent que les peuples n’en veule
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parfois ce qu’on sait de Neuchâtel dans le vaste
monde
. Je trouvais à peu près ceci : la Bible d’Ostervald, le chocolat Such
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la « classe internationale » comme on dit dans le
monde
des sports. Ces quelques traits épars ne font pas un portrait. Dès qu
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ens professé et de fous à soigner ; tout un petit
monde
de contrastes intenses, entre l’austérité des montagnes au nord et le
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e à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit
monde
si bien cerné, si conscient de lui-même, et si distinct… Je me disais
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troubler la pax helvetica, merveille inaperçue du
monde
moderne. Le voyage, quand j’étais enfant, c’était quitter Couvet pour
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vers des parcs somptueux et secrets, vers tout un
monde
intimidant, peuplé d’angoisses et de facilités, vers le bonheur. Aujo
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ac de l’avenir, quelle Étrangère venue du bout du
monde
, ne seraient point tentés de s’y asseoir un jour, pour quelques heure
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hant d’où vient cet agrément, et pourquoi dans le
monde
lacustre on ressent la vie mieux qu’ailleurs, plus savoureuse et plus
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ut était si pur et si frais qu’il semblait que le
monde
venait de s’éveiller, luisant et neuf, de la première nuit… Et ces de