1 es : Stirb und Werde… Grand Européen, citoyen du monde , Denis de Rougemont n’a jamais cessé de manifester son attachement à

2 s doute, des réflexions sur la crise que subit le monde dit moderne. Réflexions qui ont constitué le point de départ d’un exa

3 que se bonifier. Tel qu’il est aujourd’hui, notre monde sans phare ni boussole leur confère une actualité irrécusable. Il imp

4 n « environnement », à sa patrie, à la nature, au monde  ? — que l’homme ne s’accomplit qu’en se donnant aux multiples réalité

5 ute si c’est l’Europe qui a découvert le reste du monde , et non le contraire ! Boutade, peut-être, mais combien éclairante. E

6 isqu’elle est sacrée, et qu’elle est le centre du monde , ma patrie est supérieure à toutes les autres. Les ethnographes ont p

7 fficultés pour l’homme qui pense de comprendre le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui — le cosmos, la matière au sein d

8 réponse à la contestation de la jeunesse, dans le monde entier, ne relève pas de l’économie, et encore moins de la politique

9 mi les milliards de choses qui se passent dans le monde , des faits dont elles allaient nourrir les journaux. C’est très impor

10 lexandre le Grand, l’empire, c’est la totalité du monde connu. C’est pourquoi l’insigne impérial par excellence est le globe.

11 d’individu ; Rome, les institutions, l’État ; le monde germanique, les communautés ; le monde chrétien, la notion de personn

12 ’État ; le monde germanique, les communautés ; le monde chrétien, la notion de personne et d’un autre type de communauté inte

13 e type de communauté interpersonnelle ; enfin, le monde celtique, le mythe. Le mythe a très profondément influencé toute la c

14 . Son territoire est considéré comme le centre du monde . 4. Tout ce qui est hors de la tribu est impur. 5. Tout ce qui est da

15 le territoire qu’elle a choisi est le nombril du monde . Ce n’est pas une façon de parler : l’omphalos (nombril) désignait la

16 nos nations modernes : ma nation est le centre du monde , c’est par là que l’on touche au ciel, et cela ne peut être que par l

17 tions des communes, contre les traditions dans le monde germanique des principautés souveraines, ou des villes libres, hanséa

18 en son royaume, et ne reconnaît aucun pouvoir au monde qui soit supérieur au sien, ni le pouvoir de l’empereur, ni celui du

19 ment été l’occasion d’échanges culturels entre le monde arabe et le monde chrétien) et l’apport slave, surtout dans la deuxiè

20 n d’échanges culturels entre le monde arabe et le monde chrétien) et l’apport slave, surtout dans la deuxième partie du xixe

21 partie du xixe siècle et au xxe siècle (dans le monde des arts : musique, danse, peinture abstraite). Paradoxe : la base d’

22 tés, qui sont chacune trop petites à l’échelle du monde actuel pour se défendre toutes seules et pour assurer isolées leur su

23 he, mais bien ce coin de planète indispensable au monde de demain, où les hommes de toutes races pourront trouver non pas le

24 ), elle pourrait devenir la première puissance du monde  ; certainement la puissance la plus équilibrée, la plus complexe, aus

25 ers des fédérations continentales ouvertes sur le monde . Cette construction de bas en haut est proudhonienne certes, mais pas

26 29 octobre 1965 Qu’est-ce que nous voyons dans ce monde moderne ? Qu’il est toujours plus complexe, mais qu’il devient tellem

27 le centralisme et le dirigisme à la complexité du monde moderne. L’essor des nouvelles technologies, la diversification des m

28 ique du retour éternel, de l’ordo mundi, ordre du monde . 20 mai 1966 On dit souvent qu’il a fallu aux Suisses six-cents ans p

29 vieux dilemme qui est dans l’Évangile : gagner le monde ou sauver son âme, c’est-à-dire gagner le monde en détruisant la natu

30 e monde ou sauver son âme, c’est-à-dire gagner le monde en détruisant la nature ou sauver son âme et sauver en même temps la

31 c’est l’inverse qui est vrai. 2. Finalités et monde moderne 29 octobre 1971 Il y a quelque chose qui est peut-être plu

32 e extrêmement fruste, militaire, aligner tout son monde , et créera une nouvelle conception de l’homme citoyen ; non pas le ci

33 aduisait bien cette notion de l’individu. Dans le monde romain, la notion humaine qui est apparue comme nouveauté était la no

34 es. 28 janvier 1966 Le chrétien doit agir dans le monde , au nom de quelque chose qui vient d’ailleurs, qui est transcendant.

35 qui est transcendant. Il est donc citoyen de deux mondes différents. Le monde de l’au-delà, le monde divin, dont il relève en

36 Il est donc citoyen de deux mondes différents. Le monde de l’au-delà, le monde divin, dont il relève en premier lieu, mais qu

37 deux mondes différents. Le monde de l’au-delà, le monde divin, dont il relève en premier lieu, mais qui l’oblige ensuite à ag

38 er lieu, mais qui l’oblige ensuite à agir dans le monde , ce n’est pas un au-delà spatial, comme on se l’imaginera bientôt, ir

39 t l’Empire romain. Rome a été la remise au pas du monde hellénistique dissocié, la restauration forcée de la notion de citoye

40 t puissance 5 novembre 1971 D’un coup, dans le monde occidental industrialisé (l’Europe, les États-Unis et le Canada, l’UR

41 res entre les processus physiques et chimiques du monde végétal et animal, entre l’homme et son milieu, de polluer, d’irradie

42 issance, mais surtout traduit une décentration du monde — un changement de centre, un regroupement des planètes autour du Sol

43 roi (prêtre), ou aux lois constituant l’ordre du monde . Il y a finalité dès qu’il y a aventure, risque, liberté et responsab