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Le rôle
mondial
des valeurs occidentales (octobre 1957)f L’énoncé des plus hautes
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ans cette affaire, car en réalité le problème est
mondial
, il concerne tout l’Occident, dans ses relations avec le Monde qu’il
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i n’ait pas de quartier européen ». f. « Le rôle
mondial
des valeurs occidentales », Occident, Bruxelles, n° 4, octobre 1957,
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. Précédé du chapeau suivant : « Le grand schisme
mondial
fait parfois oublier le rôle que jouent les valeurs occidentales même
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une irréfutable logique : celle d’un gouvernement
mondial
. J’y reviendrai. Pour le reste, son diagnostic joue sur des images d’
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la rendre capable d’exercer à nouveau sa vocation
mondiale
. 18. Voir en particulier : Promesses du Marché commun par Raymond
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motifs que nous indique clairement la conjoncture
mondiale
du xxe siècle, la culture des Européens peut-elle contribuer à cette
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rame mais aussi ses possibilités d’avenir au plan
mondial
, si elle unit ses forces pendant qu’il en est temps. Le Centre a donc
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sée aux Nations unies, menacée dans ses positions
mondiales
par des empires qui l’accusent encore de colonialisme, mais la mainti
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r que l’Europe se définit d’abord par sa fonction
mondiale
et non par ses limites. 1. C’est l’Europe qui a conçu l’idée d’humani
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é naissance à la seule civilisation effectivement
mondiale
. Certes, Alexandre se trompait, s’il a cru qu’il régnait sur le monde
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ope qui peut seule animer le courant des échanges
mondiaux
. Car c’est elle qui les a mis en branle dès l’époque des grandes déco
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nécessité, qui n’en dicte pas moins une politique
mondiale
. À la veille de la guerre de 1914, les échanges de l’Europe avec le m
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’Europe n’est rien sans le monde : elle doit être
mondiale
, par une nécessité vitale. 4. C’est l’Europe qui représente aujourd’h
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ce qu’elle fut dès la Renaissance : une fonction
mondiale
, un foyer, une perpétuelle puissance de dépassement d’elle-même. À ce
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ente des élites d’outre-mer et par la conjoncture
mondiale
, répondent les nécessités internes de l’union. S’il est vrai qu’aucun
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sauf les évidences économiques, géopolitiques et
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. Ces dernières finiront par s’imposer, si toutefois l’histoire contin
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, et les nécessités collectives de la conjoncture
mondiale
. Tenant compte des unes et des autres, comment concevoir cette union
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t que d’entretenir un foyer permanent d’animation
mondiale
des échanges, ne saurait se définir en termes jacobins de nation, de
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aériennes. L’Europe unie du xxe siècle, fonction
mondiale
et foyer de rayonnement planétaire, ne saurait donc être conçue selon
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te ! — ont-ils bien vu le problème dans son cadre
mondial
, ou défendent-ils plutôt quelque nationalisme exalté par sa crise fin
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pe ne serait guère, n’ont pas été retirées du jeu
mondial
, mais seulement détrônées régulièrement, puis métamorphosées et bapti
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Nations, puis au lendemain de la Deuxième Guerre
mondiale
. Rossi remarquait d’abord que la faiblesse du lien fédéral institué e
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our cela, et non point en vertu d’une conjoncture
mondiale
actuelle ou prévisible, que la désunion persistante et déclarée du mo
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s locaux, et leur remplacement par une République
mondiale
dont le centre serait Paris : Un corps ne se fait pas la guerre à lu
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dont] Fichte se fait l’avocat : Toute la monnaie
mondiale
se trouvant dans les mains des citoyens, c’est-à-dire tout l’or et l’
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ive fournit à Fichte le point de départ d’un plan
mondial
de diffusion de la culture, qui se réalisera peu à peu, jusqu’à ce qu
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la dignité d’intentions particulières de l’esprit
mondial
, mais en même temps, les voici privés sous peine de « nullité politiq
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x universelle et qui a produit la Première Guerre
mondiale
? Le romantisme, en appelant lyriquement la formation des « nationali
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s, mal calculés et au détriment de tout équilibre
mondial
. Et c’est pourquoi les grands esprits de la fin du xixe siècle, enre
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e le droit de jouer un rôle actif dans l’histoire
mondiale
. La primauté appartient donc à l’ensemble européen, qu’il définit com
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ous la pression du grand commerce et des échanges
mondiaux
transcendant toutes les frontières. Le dernier mot, sur cette évolut
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nséquences dans ces trois régions. Le rayonnement
mondial
de la Chine est resté faible, celui de l’Inde appartient au passé, ma
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main. Nous sommes sur le seuil périlleux de l’ère
mondiale
. Moment dramatique et passionnant, dont il nous faut tâcher d’évaluer
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être masquée, par le fait actuel de sa diffusion
mondiale
. On nous répète à satiété que la science et la technique sont aujourd
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nce et la technique sont aujourd’hui des réalités
mondiales
, et n’appartiennent plus à l’Europe, mais plutôt aux Américains et au
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, et de son pouvoir de faire face au grand projet
mondial
qu’elle-même a suscité. À ceux qui demandent d’abord des apaisements
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cident surtout. Mais désormais, c’est à l’échelle
mondiale
aussi que les diverses facultés de l’homme peuvent retrouver et rasse
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cident surtout. Mais désormais, c’est à l’échelle
mondiale
aussi que les diverses facultés de l’homme peuvent retrouver et rasse
40
ibre. Nous sommes sur le seuil périlleux de l’ère
mondiale
. Moment dramatique et passionnant, dont il nous faut tâcher d’évaluer
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être masquée, par le fait actuel de sa diffusion
mondiale
. On nous répète à satiété que la science et la technique sont aujourd
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nce et la technique sont aujourd’hui des réalités
mondiales
, et n’appartiennent plus à l’Europe, mais plutôt aux Américains et au
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, et de son pouvoir de faire face au grand projet
mondial
qu’elle-même a suscité, et qui commande au préalable notre union. À c
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bord examiner. Au lendemain de la Première Guerre
mondiale
déclenchée par l’Europe, en 1919, Paul Valéry écrivait cette phrase c
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u cours des années qui suivent la Première Guerre
mondiale
, les dictatures prévues par Burckhardt et Sorel s’instaurent en Russi
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elle pressent déjà la perte de sa longue royauté
mondiale
. Déjà le communisme lui dispute non seulement en Asie et en Afrique,
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flambeau de la civilisation ». La Seconde Guerre
mondiale
, née de cette crise interne, va précipiter l’écroulement de l’hégémon
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on par rapport à toutes les autres, et quel seuil
mondial
elle aurait été la première et la seule à franchir, s’affranchissant
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main. Nous sommes sur le seuil périlleux de l’ère
mondiale
. Moment dramatique et passionnant, dont il nous faut tâcher d’évaluer
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se faire, maintenant que voilà franchi le « seuil
mondial
», comment imaginer que la civilisation diffusée par l’Europe à tous
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philosophes de l’Europe, poursuivant l’inventaire
mondial
qu’initièrent à la Renaissance nos Découvreurs de l’espace terrestre
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ts sérieux à la relève d’une civilisation devenue
mondiale
. Nous connaissons les circonstances de la chute de celles qui nous on
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péril blanc ! La civilisation européenne, devenue
mondiale
, n’est menacée en fait que par les maladies qu’elle a produites et pr
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ans l’histoire, une civilisation devient vraiment
mondiale
, et c’est la civilisation technique. Née de l’Europe, développée par
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l’un des Suisses qu’il connaît par sa réputation
mondiale
, pas une personne sur mille, prise dans la rue, n’aura jamais entendu
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ues, de la Renaissance jusqu’à la Deuxième Guerre
mondiale
, et si elle est encore aujourd’hui l’une des trois grandes puissances
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, qu’elle n’a pas d’idéal à opposer aux ambitions
mondiales
du communisme, ni de valeurs à proposer au tiers-monde récemment libé
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us — de notre histoire pendant le dernier conflit
mondial
. Dans cet ouvrage, Kimche avait signalé la formation durant l’été de
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transposées à l’échelle européenne et à l’échelle
mondiale
. Le mythe des deux grands a disparu, on ne s’en souvient guère davant