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ulture locaux se généralisent ; toute la peinture
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peut venir sur nos murs sous forme de reproductions « à s’y méprendre
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conception « rationaliste » du monde. D’où succès
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jusqu’à la dernière guerre. André Breton n’a pas cessé de chercher un
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maximum de désordre sanglant et aggravé le chaos
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. Ainsi l’idée de Progrès semble contradictoire dès qu’on tente d’en m
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vue d’avance : première étape d’une organisation
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dont elle serait à la fois le centre d’animation et l’organe d’équili
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bilan, cédant à la triple pression d’une opinion
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formée par leurs principes, d’une classe nouvelle éduquée par leurs s
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sont loin d’inscrire, dans notre sol, l’histoire
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qui sera la nôtre. On ne peut y lire un destin. Chaque géographe en t
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stice ont sans doute été décisifs dans l’aventure
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de l’Europe. Retenons donc, de cette rapide enquête sur la genèse du
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l’histoire nous oblige à constater : la fonction
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de l’Europe. Décrivons donc maintenant ce phénomène tel qu’il apparaî
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nt les voies de l’Océan. C’est ici que l’aventure
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de l’Europe prend son départ, au matin de Palos de Moguer, sur les pe
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uérir, tour à tour, toutes les autres. L’aventure
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de l’Europe se déroule, à partir de Colomb, sur un rythme assez compa
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Proche-Orient au lendemain de la Deuxième Guerre
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, puis presque toute l’Afrique vers 1960. L’Europe avait commencé par
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donc clairement, comme en graphique, la fonction
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de l’Europe. Et voilà qui est déterminant, pour qui suppute les chanc
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x et politiques — mais aussi aux nouvelles tâches
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que lui impose la diffusion de sa propre civilisation et de ses propr
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re leur bilan, cédant à la pression d’une opinion
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formée par leurs principes, d’une classe nouvelle éduquée par leurs s
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vons tous aussi comment s’est opérée sa diffusion
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dès la Renaissance, et par quels procédés, qui ne furent pas tous chr
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l’Occident. Nulle autre civilisation n’avait été
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de cette manière. Là-dessus, l’historien Toynbee m’arrête : Alexandre
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des exigences du siècle et de nos responsabilités
mondiales
. La question qui se pose est dès lors la suivante : l’Europe va-t-ell
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ement de la fin de la dernière guerre, et au plan
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. L’Europe se sentait écrasée entre deux colosses à venir. Ils sont là
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ope s’y dérobe. Cette vocation, ou cette fonction
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, si l’on préfère, se résume à mes yeux dans ces trois verbes : animer
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animer, équilibrer, fédérer. Animer les échanges
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tout d’abord. Pour les échanges de biens matériels cela va de soi, pu
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L’Europe reste le cœur de tout système d’échanges
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et cela, non seulement à cause de la place qu’elle occupe au centre d
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et près de dix fois celui de l’URSS. La vocation
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de l’Europe est inscrite dans des faits de ce genre : Nos exportation
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eunesse, il est là, dans l’Europe fédérée, modèle
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. Le temps n’est plus de douter sans vergogne de nos valeurs occidenta
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rands faits géoéconomiques d’une portée désormais
mondiale
. Il me paraît ensuite gagé sur une fonction universelle, qui l’enraci
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devint public, au lendemain de la Première Guerre
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. Bien moins peut-être par le prétexte scientifique qu’y trouvaient le